L’Oracle des Cent Mots (1/4) par ChatGPT
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ChatGPT :
une épopée contemporaine où les 100 mots les plus recherchés deviennent les clés d’une intrigue mystérieuse.
Ce titre suggère qu’il existe une prophétie ou un secret caché derrière ces recherches banales du quotidien.
Il joue aussi avec l’idée que les moteurs de recherche (Google, YouTube, etc.) sont nos “oracles modernes”.
Chapitre 1 – La Notification
Il était près de minuit quand Léa, jeune étudiante en histoire, reçut une notification Gmail qui changea sa vie. Le message venait d’une adresse étrange : oraclesecret@translate.com L’objet du mail ne disait qu’un mot : “Programme TV”.
Elle haussa les épaules, croyant à un spam, et allait supprimer le message. Mais au lieu de cela, sa curiosité la poussa à cliquer. L’email contenait un unique lien. Quand elle le suivit, son navigateur afficha une vidéo YouTube, brouillée, où une voix métallique répétait :
« Cherche le mot. Le mot que tout le monde tape, encore et encore, comme un mantra moderne. S’il est prononcé au bon moment, il ouvrira une porte. »
Léa rit nerveusement. Sans s’en rendre compte, elle consulta la météo sur son téléphone – un réflexe rassurant – avant d’aller se coucher. Mais au lieu de dormir, elle rêva d’un immense restaurant, au milieu d’une ville qui ressemblait à Facebook matérialisé : des bâtiments en forme de likes, des ruelles couvertes de photos de vacances, et au centre, un gigantesque écran diffusant en boucle… une publicité pour Le Bon Coin.
Au matin, tout semblait normal. Elle prit un café, ouvrit son navigateur, et, presque machinalement, tapa dans la barre de recherche : “Amazon”. Mais au lieu de la page habituelle, un portail étrange s’ouvrit, lui proposant une carte énigmatique. En haut de l’écran, il était écrit :
« Bienvenue, exploratrice. Tu es entrée dans la chasse aux 100 mots. Si tu veux continuer, rends-toi au quartier des restaurants. Demande à voir l’horloge du Google Translate. »
Léa eut un frisson. Tout ça ressemblait à un ARG tordu, ou à une mauvaise blague. Mais une part d’elle voulait savoir. Et puis, une autre notification apparut : un ami sur Instagram lui écrivait :
« Toi aussi tu l’as reçu ? Viens vite, avant qu’il ne soit trop tard. »
Elle n’était donc pas seule.
Chapitre 2 – Le Quartier des Écrans
Léa prit le métro jusqu’au vieux centre-ville. Elle avait reçu un second message, cette fois sur Messenger, où son ami lui donnait rendez-vous « près du cinéma, à côté de la librairie qui vend encore des DVD ». Tout semblait tiré d’une époque révolue, mais l’indication était précise.
Dans le quartier, les enseignes clignotaient comme des fenêtres ouvertes : ici un bar qui diffusait en boucle le programme TV, là une boutique remplie de figurines de super-héros, et même un MacDo dont l’enseigne projetait son odeur de frites à des mètres à la ronde. Pourtant, une atmosphère étrange planait, comme si chaque commerce n’était qu’une recherche matérialisée.
Elle passa devant un cybercafé où des écrans affichaient la météo en temps réel. Puis, sous une arche, elle tomba sur un panneau lumineux :
« Traduction automatique disponible – Powered by Google Translate ».
Son ami l’attendait là. Hugo, cheveux en bataille, l’air inquiet.
— Toi aussi, tu l’as reçu ? demanda-t-il sans préambule.
— Oui… C’est quoi, ce délire ?
Il lui tendit son téléphone. Sur l’écran, une page YouTube affichait la même voix métallique que la veille :
« Pour trouver l’horloge, tu devras passer par la salle des restaurants. Mais attention… le monde entier cherche les mêmes mots que toi. »
Hugo ajouta :
— J’ai fouillé sur Le Bon Coin : des annonces étranges apparaissent. Certaines proposent “la clé des cent mots” en échange de codes secrets. Et sur Facebook, les gens partagent déjà des captures d’écran, comme si une chasse mondiale avait commencé.
Ils entrèrent dans une galerie marchande transformée en temple du numérique. Des affiches géantes vantaient Amazon, d’autres montraient des pubs pour Netflix et Disney+, toutes entremêlées. Dans une vitrine, un livre titré “L’histoire de YouTube” trônait au milieu de gadgets improbables.
Au centre de la galerie, ils trouvèrent enfin une étrange horloge de verre, suspendue au plafond. À chaque seconde, au lieu de chiffres, l’aiguille pointait un mot-clé différent : “Météo… Gmail… Instagram… Restaurant…” La ronde hypnotique semblait ne jamais s’arrêter.
Et puis, à minuit pile, toutes les aiguilles convergèrent sur un seul mot : “Pornhub”.
Un souffle glacial parcourut la galerie. Les écrans s’allumèrent d’eux-mêmes, et la voix métallique revint :
« Premier seuil franchi. Vous êtes désormais des Chercheurs. Suivez la piste… ou perdez-vous dans l’océan des recherches. »
Hugo et Léa échangèrent un regard. Ils savaient qu’ils venaient de mettre le pied dans quelque chose qui dépassait l’imagination.
Chapitre 3 – La Carte des Recherches
Lorsque la voix s’éteignit, l’horloge éclata soudain en une pluie de fragments lumineux. Les éclats ne se dispersèrent pas : ils restèrent suspendus dans l’air, formant une carte holographique. Léa reconnut aussitôt les contours de la France, mais tissés de milliers de liens, comme si chaque ville était un mot-clé.
Un fragment plus grand se détacha et flotta devant eux. Hugo le saisit, et l’objet se transforma en une tablette translucide. À l’écran apparurent les premiers mots du classement : “Le Bon Coin”, “Programme TV”, “Météo”, “Amazon”, “Restaurant”… Chaque terme brillait comme un phare.
— Regarde, souffla Hugo, ce sont les recherches les plus fréquentes… mais disposées comme des portails.
— Comme si chacune ouvrait sur un monde différent, compléta Léa.
Elle toucha “Netflix”. Aussitôt, l’hologramme s’anima : une avenue infinie de salles obscures apparut, où des spectateurs regardaient sans fin les mêmes séries, prisonniers de leurs propres écrans.
Puis Hugo sélectionna “Instagram” : une cité-miroir surgit, pleine de reflets, où chacun se contemplait à travers des filtres parfaits, oubliant le monde réel.
— On dirait des mondes parallèles, dit Léa. Des… royaumes du numérique.
— Et si chaque mot était une clé pour voyager d’un royaume à l’autre ?
Avant qu’ils n’aient le temps d’explorer davantage, la tablette afficha un compte à rebours.
59:59… 59:58…
— On n’a qu’une heure, paniqua Hugo.
— Pour quoi ? demanda Léa.
Une nouvelle phrase apparut en lettres rouges :
“À la fin du temps, seuls ceux qui auront collecté dix mots survivront au tri.”
Léa déglutit. Collecter des mots ? Comment ?
Comme pour répondre, l’air vibra. Devant eux apparut un portail lumineux, marqué d’un simple titre : “YouTube”.
Ils s’approchèrent. À travers l’ouverture, ils aperçurent une mer d’écrans flottants, chacun diffusant une vidéo différente. Des milliards d’images, des voix entremêlées, des musiques, des rires, des cris. Un océan d’attention humaine.
— On entre ? demanda Hugo.
— On n’a pas le choix, murmura Léa.
Ils franchirent le seuil.
De l’autre côté, un guide les attendait : une silhouette en costume noir, au visage flouté comme dans une vidéo censurée. Sa voix, grave et calme, résonna :
— Bienvenue dans le premier Royaume. Je suis le Modérateur. Ici, chaque vidéo cache un mot. Mais attention : certaines mènent à la vérité… d’autres vous engloutiront pour toujours dans la boucle infinie du divertissement.
Il leva une télécommande et fit apparaître dix écrans devant eux : un chat qui joue du piano, un discours politique, une bande-annonce de film, un tutoriel de cuisine, une pub pour un restaurant.
Léa sentit la panique l’envahir. Tout ce chaos, toute cette abondance… comment distinguer le vrai du faux ?
Le Modérateur sourit derrière son flou numérique.
— La chasse aux Cent Mots a commencé.
Chapitre 4 – Le Royaume des Écrans
Le sol sous leurs pieds n’était pas solide. C’était comme marcher sur un flux de vidéos en boucle : un tapis mouvant de miniatures et de titres racoleurs. Chaque pas menaçait de les aspirer dans un gouffre de recommandations sans fin.
— Regarde ça… murmura Hugo.
Il pointait un écran géant où un influenceur vantait des baskets à la mode. Derrière lui, un bandeau s’affichait : “Nike, Adidas, Zalando – 30 % de réduction !”. Plus loin, une autre vidéo montrait une star du football, ballon au pied, tandis que le public scandait le nom d’un club. Chaque image semblait aspirer leur attention, comme des filets invisibles.
Le Modérateur s’approcha.
— Chaque recherche laisse une trace. Ici, elles se matérialisent en spectres. Pour survivre, vous devez identifier le mot-clé véritable caché derrière l’illusion.
Il claqua des doigts. Dix écrans jaillirent autour d’eux, encerclant Léa et Hugo. On y voyait :
une pub pour McDonald’s,
un tuto beauté évoquant Sephora,
un clip musical sous-titré “Top Spotify France”,
une critique de film sur Netflix,
une recette de cuisine au curry,
un streamer jouant à FIFA,
une vidéo d’actualité où un ministre parlait d’impôts,
un vlog de voyage intitulé “Rome pas cher”,
une démonstration d’ordinateur dernier cri chez Apple,
et enfin, une vidéo bizarre intitulée seulement “Météo”.
— Lequel choisir ? souffla Hugo.
— Je crois qu’il faut trouver le mot qui se répète partout, dit Léa. Celui qui relie les autres.
Elle fixait l’écran de la météo. Le ciel se couvrait de nuages, puis de pluie, puis d’éclairs. Dans le grondement, une voix lointaine chuchota :
« Premier mot collecté : Météo. »
Aussitôt, la vidéo se figea. Une lumière jaillit de l’écran et vint se loger dans la tablette translucide que Hugo tenait encore. Un mot s’inscrivit en lettres dorées : Météo (1/100).
Le Modérateur sourit.
— Bien joué. Mais le Royaume est vaste, et vous n’avez plus que cinquante minutes.
À cet instant, les écrans alentour commencèrent à se transformer. Certains affichaient des séries en continu : Stranger Things, One Piece, Naruto. D’autres proposaient des recettes, des tutos maquillage, ou des débats enflammés. L’air vibrait de sons entremêlés.
Puis, un écran se mit à hurler. Ce n’était pas une vidéo : c’était une alarme rouge. Sur l’image, un seul mot clignotait, répété comme une menace :
“Pornhub. Pornhub. Pornhub.”
Léa recula, glacée.
— Ça aussi, c’est un mot du classement ?
— Oui, dit Hugo, blême. Et il n’est pas là pour rien…
Le sol se mit à trembler. Derrière l’écran rouge, une fissure s’ouvrit, laissant entrevoir un gouffre noir où se tordaient des ombres. Une voix gutturale s’éleva :
— Approchez… et laissez-vous engloutir dans l’éternel flux…
Hugo tira Léa en arrière.
— C’est un piège !
Mais déjà, le Modérateur avait disparu, et le Royaume des Écrans se transformait en labyrinthe mouvant. Les murs de vidéos se refermaient, menaçant de les happer à tout instant.
Léa serra la tablette dorée contre elle.
— On doit trouver les autres mots. Vite. Sinon… c’est nous qui finirons prisonniers de ces écrans.
Chapitre 5 – Le Labyrinthe Infini
Le sol vibrait comme un disque dur surchargé. Partout autour d’eux, les murs de vidéos se déformaient pour former un couloir sans fin. Les miniatures clignotaient : des pubs pour Amazon, des clips de stars sur Instagram, des comparatifs d’ordinateurs Apple contre Samsung, des annonces du Bon Coin vantant des voitures d’occasion.
Chaque vidéo semblait appeler Léa et Hugo, avec des voix douces ou insistantes :
— Clique ici… Découvre la vérité… Télécharge gratuitement…
— On dirait qu’elles nous traquent, murmura Hugo.
— Non… c’est pire, répondit Léa. On dirait qu’elles veulent nous choisir.
Ils coururent à travers le couloir. Le compte à rebours sur la tablette affichait désormais 43:12. Chaque seconde semblait accélérer.
Soudain, un carrefour apparut. Trois écrans géants bloquaient leur passage.
Le premier diffusait un film en boucle : La Casa de Papel, symbole du pouvoir de Netflix.
Le deuxième projetait une carte interactive où des gens partageaient des repas en direct, tagués #Food, #Pizza, #Restaurant.
Le troisième n’affichait qu’un simple nuage gris, annonçant encore et toujours la météo.
— Lequel ? demanda Hugo, essoufflé.
— On a déjà “Météo”, dit Léa. Le vrai choix, c’est entre Netflix et Restaurant.
Elle posa la main sur l’écran de Netflix. Aussitôt, un souffle glacial se fit entendre, et la voix métallique résonna :
“Deuxième mot collecté : Netflix (2/100).”
La lumière dorée jaillit à nouveau, se logeant dans la tablette. Mais en même temps, une alarme rouge retentit. Les murs tremblèrent, et du plafond tombèrent des silhouettes pixelisées, comme des avatars brisés. Leurs yeux n’étaient que des écrans, chacun diffusant une vidéo différente.
— Des Spectres du Flux ! cria Hugo.
Ils reculèrent, mais les spectres avançaient en brandissant des slogans publicitaires :
“Achetez sur Amazon !”
“Réservez votre table au meilleur restaurant près de chez vous !”
“Découvrez les nouveautés sur Disney+ !”
Léa sentit sa tête tourner. Trop de voix, trop d’images. Elle plaqua ses mains sur ses oreilles, mais cela ne changeait rien : le flux entrait directement dans son esprit.
Alors, elle pensa à autre chose. Elle murmura :
— Google Translate.
À l’instant même, un portail apparut derrière eux, scintillant de mots qui se transformaient sans cesse d’une langue à l’autre : “restaurant / restaurant / restaurante / ristorante / ресторан.”
— Par ici ! cria-t-elle.
Ils plongèrent à travers le portail.
Ils atterrirent dans une bibliothèque immense. Des étagères infinies montaient jusqu’au ciel, couvertes de dictionnaires, de manuels et de carnets de traduction. Des mots flottaient dans l’air comme des lucioles. Ici, le silence dominait. Pas d’écrans, pas de voix racoleuses.
Un vieil homme, assis derrière un pupitre, leva les yeux.
— Bienvenue dans le Royaume des Langues. Je suis le Gardien de la Traduction.
Hugo s’approcha.
— Nous cherchons les Cent Mots.
— Je sais, répondit le Gardien. Ici, les mots sont plus anciens, plus puissants que vos écrans. Si vous voulez collecter celui de ce royaume, vous devrez en prouver la valeur.
Léa sentit son cœur s’accélérer.
— Quelle valeur ?
— La sincérité, dit-il. Traduire, c’est plus qu’un automatisme. C’est une passerelle entre des mondes. Montrez-moi que vous pouvez en franchir une.
Il leur tendit un parchemin sur lequel était inscrit un texte en latin ancien.
Chapitre 6 – Le Gardien de la Traduction
Léa observa le parchemin. Les lettres anciennes luisaient comme si elles brûlaient doucement. Le texte en latin disait :
“Verba volant, scripta manent.”
— Je crois que je connais ça… murmura-t-elle. Les paroles s’envolent, les écrits restent.
Le Gardien hocha la tête, ses yeux brillants derrière ses lunettes rondes.
— Bien. Mais ce n’est qu’un proverbe simple. Vous devez aller plus loin. Traduisez ce qui est caché derrière.
Soudain, les lettres du parchemin se mirent à se brouiller, se mélangeant avec d’autres alphabets : arabe, cyrillique, chinois, grec. Les mots tourbillonnaient dans l’air comme des oiseaux affolés.
Hugo recula.
— Mais… c’est impossible !
Léa respira profondément. Elle pensa aux outils qu’elle utilisait tous les jours, à l’instinct qui lui faisait ouvrir l’application de traduction quand un texte lui échappait. Alors, elle leva les yeux et déclara :
— Ce que ça veut dire… c’est que le mot reste, mais il change de forme. Chaque langue est un miroir différent. Ce qui compte, ce n’est pas la traduction parfaite, mais le sens que les gens gardent dans leur cœur.
Le Gardien se leva lentement. Il posa sa main sur le parchemin, qui s’embrasa sans se consumer.
— Tu as compris. La langue n’est pas une prison, c’est une passerelle.
Un mot s’inscrivit alors en lettres dorées sur la tablette :
Traduction (3/100).
Hugo sourit malgré la fatigue.
— On progresse. Trois mots, déjà.
Mais le Gardien n’avait pas fini.
— Attention. Chaque mot que vous collectez attire ceux qui veulent s’en emparer. Plus vous avancez, plus les spectres du Flux vous suivront.
Comme pour confirmer ses paroles, la bibliothèque trembla. Entre les rayonnages surgirent des silhouettes d’ombres. Elles n’avaient pas de visage, seulement des logos mouvants : le “F” bleu de Facebook, l’icône violette de Instagram, le panier souriant d’Amazon.
— Ils nous ont retrouvés ! cria Hugo.
Le Gardien leur désigna une porte au fond de la salle.
— Courez. Passez dans le Royaume suivant. Mais sachez-le : certains mots sont piégés. Tous ne mènent pas à la vérité.
Ils n’hésitèrent pas. En courant, Léa aperçut un spectre qui tendait ses bras pixelisés vers elle en répétant :
— Abonne-toi… Partage… Clique ici…
Elle poussa la porte, et une lumière blanche l’engloutit.
Quand elle rouvrit les yeux, ils étaient dans un autre monde.
Une ville s’étendait à perte de vue. Des panneaux lumineux clignotaient partout : “Réservez vos billets !”, “Les meilleurs restaurants près de chez vous !”, “Livraison rapide avec Amazon Prime !”. Des drones bourdonnaient dans le ciel, livrant des colis.
— C’est quoi, ici ? demanda Hugo.
— J’ai peur que ce soit… le Royaume de la Consommation, répondit Léa.
Un haut-parleur retentit, métallique :
“Prochain mot à collecter : Amazon.”
Les écrans clignotèrent. Une immense flèche lumineuse leur indiqua un centre commercial gigantesque, au bout de l’avenue.
Hugo eut un sourire amer.
— Génial. On passe d’un enfer d’écrans à un temple de soldes.
Chapitre 7 – Le Temple Amazon
La ville bourdonnait comme une ruche. Des passants au visage flouté circulaient dans tous les sens, chacun portant un sac siglé d’un logo : Amazon, Zalando, Nike, Apple Store. Les enseignes brillaient de mille néons, saturant l’air de slogans.
Au loin, le centre commercial se dressait comme une cathédrale moderne. Des ascenseurs transparents montaient et descendaient le long de ses parois vitrées, et un gigantesque écran d’accueil répétait en boucle :
“Bienvenue dans Amazon Prime World. Tout ce que vous cherchez est ici.”
Hugo lâcha un sifflement.
— Si c’est pas une caricature…
Ils franchirent les portes automatiques. L’intérieur ressemblait à un labyrinthe d’allées interminables, remplies de rayons flottants. Chaque rayon se réorganisait selon leurs pensées. Léa, qui venait de songer à un livre, vit soudain apparaître une pile entière d’ouvrages devant elle, chacun plus attrayant que l’autre.
— Attention, dit Hugo. Ils essaient de lire dans nos têtes.
Une voix féminine, douce et persuasive, s’éleva des haut-parleurs :
— Chercheurs, vous êtes ici pour un mot. Mais vous ne pouvez pas l’obtenir gratuitement. Pour Amazon, il faut acheter.
Un comptoir apparut devant eux. Derrière, un vendeur sans visage les fixait.
— L’objet que vous paierez déterminera si vous méritez le mot.
Sur le comptoir, trois articles scintillaient :
Un smartphone dernier cri, marqué du logo d’Apple.
Un ballon de football signé par une star du PSG.
Un simple dictionnaire usé, étiqueté : “Langues du monde”.
Hugo fronça les sourcils.
— C’est un piège. Si on choisit l’un des deux premiers, on se perdra dans le consumérisme. Mais le troisième…
Léa attrapa le dictionnaire sans hésiter. Aussitôt, la couverture s’illumina et se transforma en jet de lumière dorée. Le mot Amazon (4/100) s’inscrivit sur leur tablette.
Le vendeur disparut comme une ombre balayée. Mais aussitôt, une alarme retentit. Les rayons du centre commercial se mirent à s’effondrer. Des mannequins de vitrines prirent vie, leurs visages lisses se fissurant pour révéler des écrans clignotants.
— Achetez… Achetez… Achetez…
Les silhouettes s’approchaient, brandissant des sacs, des cartes bancaires, des colis. L’air sentait le plastique brûlé et la publicité oppressante.
Hugo tira Léa par la main.
— Vite, il faut sortir !
Ils coururent à travers les allées mouvantes, esquivant les mannequins qui hurlaient des slogans absurdes :
“Deuxième paire à -50 % !”
“Livraison gratuite dès demain !”
“Abonnez-vous à Prime !”
Le sol se mit à s’effondrer sous eux, révélant un vide noir. Léa serra la tablette dorée contre elle. Un nouveau portail s’ouvrit juste devant eux, étiqueté d’un simple mot :
Restaurant.
Sans réfléchir, ils plongèrent à l’intérieur.
De l’autre côté, ils atterrirent dans une rue illuminée d’enseignes multicolores. Des odeurs de cuisine emplissaient l’air : pizza, sushi, couscous, burgers. Des terrasses s’étendaient partout, remplies de gens qui mangeaient sans fin.
— On dirait… un royaume plus accueillant, dit Hugo, essoufflé.
— Ne parle pas trop vite, répondit Léa. Ici aussi, il doit y avoir un prix à payer.
Au bout de la rue, un immense bâtiment les attendait. Une arche de néons indiquait :
“Bienvenue dans le Royaume des Restaurants. Menu du jour : le Cinquième Mot.”
Chapitre 8 – Le Banquet des Illusions
Le “Royaume des Restaurants” ressemblait à une fête sans fin. Des tables infinies s’alignaient sous un ciel nocturne illuminé de guirlandes électriques. Chaque table regorgeait de plats fumants : pizzas, hamburgers, tajines, ramen, tapas. Des serveurs aux sourires figés déambulaient, portant des plateaux débordant de nourriture.
Léa et Hugo s’approchèrent. Le vacarme était étourdissant : des voix en mille langues criaient “Meilleure pizzeria !”, “Sushi à volonté !”, “Top 10 Tripadvisor !”. Des panneaux lumineux clignotaient avec des étoiles et des notes d’avis, certains marqués Google Maps, d’autres Tripadvisor, d’autres encore “Le Bon Coin – Restauration rapide”.
— Tout est conçu pour nous donner faim, chuchota Hugo. Mais ça doit être un piège.
Soudain, une cloche sonna. Tous les convives se figèrent, les yeux fixés sur une estrade au centre. Un maître d’hôtel gigantesque apparut, vêtu d’un smoking noir. Son visage était recouvert d’un masque argenté en forme de fourchette.
— Chers invités, déclara-t-il d’une voix théâtrale. Ce soir, deux nouveaux convives se joignent à notre banquet éternel. Mais d’abord, ils devront choisir… leur plat du destin.
Une table surgit devant Léa et Hugo. Trois plats y étaient disposés :
Un hamburger dégoulinant de sauce, accompagné d’un gobelet frappé du logo McDonald’s.
Une pizza étincelante, dont chaque part reflétait un mot différent.
Un bol de soupe claire, presque fade, où nageait un seul caractère lumineux.
— Que devons-nous faire ? demanda Hugo.
— Je crois… qu’il faut choisir le plat qui nourrit vraiment, répondit Léa.
Elle observa attentivement. Le hamburger sentait bon, mais ses contours vibraient comme une illusion. La pizza brillait trop, comme un piège pour capter leur attention. La soupe, en revanche, semblait simple, mais réelle.
Elle prit une cuillère et goûta.
Le maître d’hôtel éclata de rire.
— Tu as osé choisir la simplicité !
La soupe se transforma aussitôt en une lumière dorée, qui s’inscrivit sur leur tablette :
Restaurant (5/100).
Hugo poussa un soupir de soulagement.
— Ça marche. On avance.
Mais la fête changea brusquement de visage. Les convives, jusque-là figés, se tournèrent vers eux. Leurs yeux se transformèrent en écrans. Chacun répétait les mêmes mots en boucle :
— Uber Eats… Deliveroo… Uber Eats… Deliveroo…
Les serveurs se mirent à courir vers eux, brandissant des plateaux comme des armes.
— C’est encore un piège ! cria Hugo.
Ils coururent vers l’estrade. Le maître d’hôtel tenta de les barrer, mais Léa lui lança le bol vide de soupe à la figure. Il vacilla, et derrière lui apparut un nouveau portail, marqué cette fois d’un mot unique :
Facebook.
Léa et Hugo échangèrent un regard.
— Prêts ?
— On n’a pas le choix.
Ils plongèrent dans le portail.
Ils atterrirent dans une immense place publique. Des milliers de personnes y parlaient toutes en même temps, brandissant des pancartes, des photos, des vidéos. Au-dessus de la foule flottait un énorme logo bleu en forme de “F”.
Hugo fronça les sourcils.
— Je crois qu’on vient d’arriver… dans le Royaume des Réseaux.
Chapitre 9 – Le Royaume des Réseaux
La place publique était immense, comme un océan de visages numériques. Chacun brandissait un écran ou un smartphone, projetant des vidéos et des photos, commentant, likant, partageant. Le ciel lui-même semblait rempli de flux : des notifications lumineuses flottaient comme des lucioles dans l’air.
— C’est… écrasant, murmura Léa.
— Bienvenue dans le Royaume des Réseaux, répondit une voix grave.
Ils tournèrent la tête et aperçurent un vieil homme assis sur une estrade. Son visage était partiellement masqué par un masque digital, sur lequel clignotait le logo Facebook.
— Pour obtenir le mot-clé de ce royaume, expliqua-t-il, vous devez traverser la foule et atteindre le Centre des Notifications. Mais attention : chaque interaction peut vous piéger. Trop liker, trop commenter… et vous resterez prisonniers du flux pour toujours.
La foule semblait vivante, presque consciente. Les utilisateurs géants brandissaient des pancartes avec des mots clignotants : YouTube, Instagram, TikTok, Gmail, Météo, Le Bon Coin. Chaque mot pulsait, attirant leur attention.
— On doit rester concentrés, dit Hugo, serrant la tablette dorée contre lui.
Ils avancèrent prudemment, esquivant les mains qui tentaient de les attraper. Chaque geste provoquait des notifications : un like surgissait, un commentaire apparaissait en rouge. La foule criait et vibrait au rythme des flux de données.
À mi-chemin, Léa aperçut un pont de lumière qui menait au centre de la place. Une seule pancarte clignotait au-dessus : Facebook (6/100).
— Par là ! souffla-t-elle.
Ils coururent, slalomant entre les écrans et les spectateurs hypnotisés. Des sons de notifications explosaient autour d’eux : ding, ping, bip. Ils sentirent presque le flux les aspirer. Mais, ensemble, ils franchirent le pont.
Dès qu’ils atteignirent la pancarte, un faisceau lumineux enveloppa la tablette : le mot Facebook (6/100) s’y inscrivit en lettres dorées.
La foule disparut instantanément, remplacée par un silence étonnant. Même le ciel numérique s’éclaircit.
— Bien… on l’a eu, dit Hugo, essoufflé.
— Oui, mais je sens que ça ne fait que commencer, murmura Léa.
Un nouveau portail apparut, flottant au-dessus du sol. Cette fois, le mot inscrit dessus était :
Gmail.
— On continue ? demanda Hugo, regardant la tablette où brillaient déjà six mots dorés.
— On n’a pas le choix, répondit Léa.
Ils plongèrent dans le portail.
Là, un nouveau monde les attendait : un immense espace rempli de lettres, d’enveloppes et de fils de conversation flottants. Des avatars échangeaient des messages, certains semblaient perdus dans des discussions infinies. L’air vibrait des sons des notifications entrantes et sortantes, tandis que des hologrammes de calendriers et de rappels se mêlaient à des dossiers et des pièces jointes.
— Bienvenue dans le Royaume des Courriels, expliqua une voix familière, métallique et douce à la fois.
— Ici, chaque mot que vous collecterez demandera patience et discernement. Trop répondre trop vite… et vous serez submergés.
Léa serra la tablette. Chaque étape la rapprochait du secret des Cent Mots… mais aussi du danger invisible qui les guettait à chaque instant.
Chapitre 10 – Le Royaume des Courriels
Le Royaume des Courriels ressemblait à un gigantesque bureau flottant dans le vide. Des milliers d’enveloppes lévitaient autour d’eux, certaines s’ouvrant pour laisser échapper des lettres, des fichiers PDF, des images ou des notifications urgentes. Chaque mouvement produisait un tintement électronique, comme si chaque message voulait attirer leur attention.
— On dirait un labyrinthe infini, murmura Hugo.
— Exactement, répondit Léa. Chaque mot que nous cherchons est caché derrière une épreuve.
Une voix métallique résonna depuis les nuages de messages :
— Chercheurs, pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez distinguer l’important du superflu. Les distractions sont nombreuses. Trop d’attention à la mauvaise enveloppe, et vous serez perdus à jamais.
Devant eux, trois colonnes d’enveloppes flottaient :
La première contenait des messages publicitaires clignotants : Amazon, Restaurant, Netflix, tous avec des icônes scintillantes.
La deuxième regroupait des lettres de notification incomplètes : “Réunion demain”, “Paiement en attente”, “Invitation à…”.
La troisième était presque vide, mais une enveloppe brillait d’une lueur dorée.
— Ça doit être elle… souffla Léa.
Ils avancèrent prudemment. Chaque enveloppe sur le chemin semblait les tenter, envoyant des sons et des images pour les distraire : des GIF animés, des promotions, des alertes de réseaux sociaux. Hugo serra la tablette contre lui, concentré, tandis que Léa tendait la main vers la lueur dorée.
— Ensemble, dit-elle.
Ils touchèrent l’enveloppe en même temps. Un faisceau de lumière jaillit et les enveloppes flottantes furent aspirées dans un vortex. La tablette s’illumina à nouveau :
Gmail (7/100).
Le tintement des notifications cessa, remplacé par un silence presque sacré. Pour la première fois, ils purent respirer calmement.
— Sept mots… sur cent, murmura Hugo.
— Chaque mot nous rapproche du secret final… mais je sens que le vrai défi commence maintenant, répondit Léa.
À ce moment, une grande arche holographique apparut devant eux, portant le mot suivant :
YouTube.
— Le flux… murmura Hugo. Le royaume où tout peut se répéter indéfiniment.
— Oui, et probablement l’un des plus dangereux, ajouta Léa.
Ils franchirent le portail, prêts à affronter le Royaume des Vidéos, où des milliards de clips, tutoriels, publicités et distractions les attendaient.
Chapitre 11 – Le Royaume des Vidéos
Le Royaume de YouTube s’étendait à perte de vue. Des écrans flottants et gigantesques formaient des tours instables, chacune diffusant une vidéo différente. Les sons se mélangeaient : musique, tutos, vlogs, publicités, critiques de films, streams de jeux vidéo. L’air vibrait d’un flux constant de notifications, et des sous-titres lumineux flottaient autour d’eux, scintillant en permanence.
— Ça ressemble à un océan sans fin, murmura Léa.
— Un océan où on peut se noyer en quelques secondes, ajouta Hugo.
Chaque écran semblait capable d’aspirer quiconque s’approchait trop près. Des créatures holographiques surgissaient des vidéos : des chatons, des influenceurs, des ballons de football, des tutoriels de cuisine. Tous semblaient vouloir capter leur attention et les détourner de leur mission.
— Souviens-toi de ce que le Modérateur a dit : le vrai mot est caché derrière l’illusion, dit Hugo.
Ils avancèrent, slalomant entre des flux de vidéos. Certains montraient des paysages de Netflix, d’autres des publicités pour des produits sur Amazon, d’autres encore des extraits de films ou des vlogs de voyages. Chaque fois qu’ils s’approchaient d’une vidéo, un nouveau mot scintillait dans l’air : Instagram, Facebook, Météo, Gmail, Restaurant… mais ce n’était pas le mot recherché.
Enfin, au centre d’une immense place flottante, un écran unique trônait au-dessus de tout le reste. Il n’émettait aucun son, aucun effet lumineux, seulement un halo doré. Sur l’écran, une vidéo se répétait : une main tendue, offrant un objet scintillant.
— C’est peut-être… murmura Léa.
Ils s’approchèrent. Dès qu’ils touchèrent l’écran, un faisceau de lumière enveloppa la tablette. Le mot apparut en lettres dorées :
YouTube (8/100).
À peine le mot fut-il inscrit que tout le Royaume trembla. Des vagues de vidéos commencèrent à se répandre, menaçant de les engloutir.
— Vite, il faut sortir ! cria Hugo.
Un portail holographique s’ouvrit juste à côté. Le mot inscrit dessus était :
Instagram.
— Le flux des images… dit Léa, inquiète. Le royaume où tout est montré et partagé.
— Et probablement encore plus dangereux que YouTube, ajouta Hugo.
Sans hésiter, ils plongèrent dans le portail, sachant que chaque mot collecté les rapprochait de la vérité… mais que chaque royaume devenait de plus en plus piégeant.
Chapitre 12 – Le Royaume des Images
Le portail les projeta dans un monde saturé de couleurs et de lumières. Le royaume d’Instagram ressemblait à une immense galerie suspendue dans les airs. Chaque rue, chaque pont, chaque bâtiment était recouvert d’écrans affichant des photos parfaites : selfies, paysages idylliques, plats gourmands, animaux mignons. Les passants, eux, semblaient flotter, figés dans des poses étudiées, comme si chaque geste devait être photographié.
— Tout est faux… dit Hugo, observant les visages figés.
— Ou seulement mis en scène, ajouta Léa. Mais on doit trouver le mot.
Des panneaux lumineux clignotaient : #Voyage, #Food, #Selfie, #TopChef, #LeBonCoin… Chaque image cherchait à capter leur attention. Les sons, les jingles et les notifications créaient une cacophonie hypnotique.
— Souviens-toi, dit Léa à Hugo, ce n’est pas la photo qui compte, c’est le mot derrière.
Ils progressèrent prudemment. Chaque fois qu’un passant s’approchait d’eux, il projetait un mot : Facebook, YouTube, Netflix, Amazon… mais ce n’était jamais le mot recherché.
Au centre du royaume, une immense place circulaire trônait. Au-dessus, une sphère lumineuse projetait un flux continu d’images. Au milieu, une figure mystérieuse tendait la main, tenant un objet étincelant. Ses yeux brillaient comme des filtres parfaits.
— Ça doit être là, souffla Léa.
Ils s’approchèrent. Dès qu’ils touchèrent la sphère, les images disparurent en tourbillonnant, comme aspirées par un vortex. La tablette s’illumina :
Instagram (9/100).
Hugo soupira de soulagement, mais Léa sentit immédiatement un frisson :
— Chaque royaume devient plus difficile… et je sens que le suivant sera pire.
À peine eurent-ils repris leur souffle qu’un nouveau portail se forma devant eux. Cette fois, le mot inscrit était simple, mais imposant :
Météo.
— Encore le flux… mais cette fois sur le climat et le temps, dit Hugo.
— Oui… et je parie que ce sera trompeur à souhait, murmura Léa.
Sans hésiter, ils sautèrent dans le portail, prêts à affronter le royaume du Météo, où chaque ciel, chaque nuage et chaque éclair pouvait être un piège ou une clé pour avancer dans la chasse aux Cent Mots.
Chapitre 13 – Le Royaume des Ciels
Le portail les projeta dans un vaste espace ouvert où le ciel semblait plus réel que la terre elle-même. Des nuages immenses flottaient à différents niveaux, certains sombres et menaçants, d’autres lumineux comme du coton doré. Des éclairs zébraient l’horizon, et le vent portait des sons étranges : le souffle des tempêtes, le craquement des orages, le murmure des rafales.
— Tout est vivant ici, murmura Hugo, fasciné et inquiet à la fois.
— Oui, mais chaque phénomène peut être un piège… ou un mot à collecter, ajouta Léa.
Des panneaux lumineux flottaient parmi les nuages : Météo, Gmail, Amazon, Restaurant, clignotant et tournant sur eux-mêmes. Certains nuages se transformaient en mini-écrans, diffusant des prévisions absurdes : pluie de pizzas, tornade de livres, orages de notifications.
— Il faut se concentrer, dit Léa. Le mot ne sera pas évident.
Ils avancèrent prudemment sur un pont de lumière qui semblait suspendu entre deux masses nuageuses. À chaque pas, des rafales tentaient de les repousser, et des éclairs clignotaient pour les désorienter.
Au centre du royaume, un immense nuage doré se dressait, immobile et lumineux. Sur lui brillait un mot : Météo.
— Là ! cria Hugo.
Mais dès qu’ils s’approchèrent, le nuage se mit à se diviser en dizaines de petites sphères flottantes, chacune projetant des conditions météorologiques différentes : pluie, neige, orage, brouillard, soleil éclatant. Les sphères tentaient de les éloigner, tournoyant comme des aimants.
— On doit choisir celle qui correspond vraiment au mot, murmura Léa. Pas la plus spectaculaire… la bonne.
Elle observa attentivement. La sphère qui brillait doucement, ni trop éclatante ni trop sombre, semblait calme mais stable. Elle tendit la main, suivie par Hugo.
Le contact fit exploser une lumière dorée qui les enveloppa. La tablette s’illumina une nouvelle fois :
Météo (10/100).
Le royaume s’apaisa aussitôt. Les nuages se dispersèrent, laissant apparaître un ciel bleu paisible, parsemé de quelques cumulus lumineux.
— Dix mots déjà… murmura Hugo, impressionné.
— Oui, mais il nous en reste encore quatre-vingt-dix, répondit Léa avec un sourire nerveux.
À cet instant, un nouveau portail apparut, brillant d’une lumière douce mais persistante. Le mot inscrit dessus était :
Le Bon Coin.
— La chasse continue… dit Léa. Le royaume suivant nous plonge directement dans le monde des annonces et des échanges.
— On n’a pas le choix, répondit Hugo. Allons-y.
Ils sautèrent dans le portail, prêts à affronter le royaume des annonces, où chaque objet, chaque affiche et chaque offre pouvait cacher un mot-clé crucial pour leur quête.
Chapitre 14 – Le Royaume des Annonces
Le portail les propulsa dans un univers étrange, mi-réel, mi-virtuel. Des rues infinies s’étendaient devant eux, bordées de panneaux clignotants, de vitrines et d’affiches flottantes. Chaque objet semblait être en vente : vélos, voitures, meubles, gadgets, instruments de musique… et partout, le mot Le Bon Coin brillait en petites néons intermittents.
— On dirait un marché géant, dit Hugo, un peu dépassé.
— Oui, mais chaque annonce est vivante ici. Il faut savoir distinguer le vrai du faux, répondit Léa.
Des hologrammes d’objets en vente glissaient autour d’eux. Certains se transformaient en créatures : une guitare virevoltait comme un oiseau, un vélo se mit à courir sur ses roues comme un cheval sauvage, et un canapé affichait un sourire inquiétant.
— C’est comme si tout essayait de nous distraire, murmura Hugo.
Une voix métallique résonna :
— Bienvenue dans le Royaume des Annonces. Pour obtenir le mot, vous devez choisir l’objet qui représente la valeur du partage et de l’échange, pas celle du désir ou de la consommation.
Devant eux, trois objets scintillaient :
Une voiture de luxe flamboyante.
Une console de jeux dernier cri.
Un vieux livre poussiéreux, avec une couverture simple mais solide.
— Je crois que je sais… dit Léa.
Ils saisirent le livre en même temps. Aussitôt, une lumière dorée jaillit et enveloppa la tablette. Le mot suivant apparut :
Le Bon Coin (11/100).
Les panneaux et objets flottants s’évanouirent. La place retrouva un calme presque irréel. Hugo souffla :
— Onze mots… et je sens que ça devient de plus en plus compliqué.
Au loin, un nouveau portail se matérialisa, scintillant d’une lumière chaude. Le mot inscrit dessus était :
Programme TV.
— On entre dans le royaume de la télévision… murmura Léa. Chaque écran, chaque émission pourrait être un piège.
— Alors, on fait attention. On avance ensemble, répondit Hugo.
Ils sautèrent dans le portail, prêts à affronter le Royaume du Divertissement, où des milliers d’écrans, chaînes et émissions attendaient pour tester leur discernement et leur courage.
Chapitre 15 – Le Royaume du Divertissement
Le portail les propulsa dans une immense salle obscure, où des écrans géants flottaient en suspension, formant une forêt lumineuse. Chaque écran diffusait une émission différente : séries, talk-shows, jeux télévisés, bulletins d’information, publicités. Les sons se mélangeaient dans un vacarme constant : rires, applaudissements, jingles, musiques de générique.
— C’est… écrasant, murmura Hugo.
— Oui, et chaque écran est une distraction, dit Léa. Il faut trouver le mot derrière tout ça.
Autour d’eux, des télés, des projecteurs et des hologrammes clignotaient. Certains montraient des célébrités, d’autres des compétitions sportives ou des extraits de films sur Netflix. Chaque image semblait vouloir attirer leur attention et les détourner de leur quête.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot, vous devez identifier le programme qui relie toutes les chaînes et tous les écrans. Ne vous laissez pas séduire par le spectaculaire.
Ils observèrent attentivement. Des écrans clignotaient : Amazon, Restaurant, Netflix, Instagram, YouTube, Le Bon Coin, et des titres de programmes divers. Léa comprit que le mot recherché n’était pas le plus visible, mais celui qui unifiait le flux : Programme TV.
— Là, je crois que c’est lui, murmura-t-elle.
Ils touchèrent l’écran central. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Programme TV (12/100).
À peine le mot apparut-il que la salle changea. Les écrans se transformèrent en portails lumineux, chacun indiquant un nouveau mot : Netflix, Disney+, TikTok, Spotify… Les royaumes suivants les attendaient.
— Douze mots… et la chasse continue, dit Hugo.
— Oui… mais je sens qu’on va devoir rester concentrés plus que jamais.
Un nouveau portail scintilla devant eux, avec le mot :
Netflix.
— Le flux des séries et films… murmura Léa. On y est presque, mais chaque royaume devient de plus en plus complexe.
— Alors allons-y, dit Hugo. Ensemble.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume des Séries, où chaque épisode pourrait être un piège ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 16 – Le Royaume des Séries
Le portail les propulsa dans un immense amphithéâtre suspendu dans le vide. Des écrans flottants couvraient les murs à perte de vue. Chaque écran diffusait une série différente : drames, comédies, thrillers, documentaires. Les personnages semblaient vivants, comme s’ils essayaient de franchir les écrans pour atteindre Léa et Hugo.
— C’est… comme si on était à l’intérieur de chaque série en même temps, murmura Léa.
— Et si on se laisse absorber, on pourrait ne jamais ressortir, ajouta Hugo.
La voix métallique du Modérateur résonna à nouveau :
— Pour obtenir le mot, vous devez identifier la série qui incarne le flux, celle qui relie tous les genres et tous les spectateurs. Attention aux illusions : certaines histoires vous captureront si vous y prêtez trop attention.
Ils avancèrent prudemment. Des images et des extraits de séries défilaient autour d’eux : Stranger Things, The Witcher, One Piece, Naruto, House of the Dragon. Chacun essayait de les hypnotiser avec des scènes dramatiques ou des cliffhangers insoutenables.
— Le mot n’est pas le plus spectaculaire, dit Léa. Cherchons celui qui symbolise le service, pas l’histoire.
Au centre de l’amphithéâtre, un écran géant diffusait un logo familier : Netflix. Il était simple, mais imposant, et tous les flux semblaient converger vers lui.
— C’est lui, murmura Hugo.
Ils touchèrent le logo. Une lumière dorée jaillit et enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Netflix (13/100).
À peine eurent-ils récupéré le mot que le décor changea. Les murs devinrent un océan de flux continu, où des séries, films et documentaires défilaient en boucle. Devant eux, un nouveau portail scintilla avec le mot :
Disney+.
— Le royaume des contes et de l’imaginaire… murmura Léa.
— Prépare-toi, dit Hugo. On va devoir distinguer le réel de l’illusion encore une fois.
Ils franchirent le portail, prêts à affronter le Royaume Disney+, où magie, illusion et pièges narratifs attendaient pour tester leur discernement et leur courage.
Chapitre 17 – Le Royaume de la Magie
Le portail les projeta dans un monde étincelant où tout semblait animé par une magie lumineuse. Des châteaux flottants, des forêts enchantées et des créatures mythiques peuplaient le paysage. Des rivières scintillaient de couleurs irréelles, et des nuages formaient des personnages issus des contes les plus célèbres.
— On dirait… tous les films et dessins animés en même temps, murmura Léa.
— Oui… et je parie que chaque illusion ici peut nous piéger, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des hologrammes de personnages Disney se promenaient, interagissant avec le monde : Mickey, Elsa, Simba, et même des figures de Marvel et Star Wars. Chaque créature semblait vouloir les détourner de leur quête, créant des illusions et des scènes spectaculaires.
Une voix métallique résonna dans l’air :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez distinguer la magie qui a un véritable impact de celle qui est pure distraction. Ce n’est pas le plus brillant ou le plus spectaculaire qui est la clé.
Au centre, un immense écran flottait, montrant un simple logo : Disney+. Il brillait doucement, mais aucune image spectaculaire ne l’accompagnait. Tous les flux du royaume semblaient converger vers ce logo.
— Là… c’est lui, souffla Léa.
Ils touchèrent le logo simultanément. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Disney+ (14/100).
Le royaume s’apaisa, les créatures se figèrent et les paysages redevinrent silencieux et lumineux. Mais une nouvelle inquiétude apparut : devant eux se matérialisa un portail holographique portant le mot suivant :
TikTok.
— Le flux des vidéos courtes… murmura Hugo. Ça va être encore plus chaotique que YouTube.
— Oui… et je sens qu’il faudra être rapides et concentrés comme jamais, répondit Léa.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume TikTok, où chaque seconde pouvait être un piège et chaque clip une distraction potentiellement dangereuse.
Chapitre 18 – Le Royaume des Clips
Le portail les propulsa dans un monde étourdissant de lumière et de mouvement. Le royaume de TikTok ressemblait à une immense arène où des milliards de clips courts défilaient simultanément. Chaque seconde apportait un nouveau défi visuel et sonore : danses, challenges, extraits musicaux, tutoriels, effets spéciaux.
— C’est… complètement chaotique, murmura Léa, presque submergée.
— Oui, ici, chaque instant peut nous absorber, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des hologrammes dansaient, chantaient et se multipliaient à l’infini. Des hashtags clignotaient : #DanceChallenge, #Viral, #DIY, #Food, #Météo. Chaque flux semblait vivant et tentait de capter leur attention.
Une voix métallique résonna dans l’air :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez repérer celui qui relie tous les clips. Ce n’est pas le plus spectaculaire ni le plus viral, mais celui qui symbolise l’essence même du flux et de la créativité.
Ils avancèrent prudemment, esquivant des tourbillons de mini-vidéos qui surgissaient du sol et des murs. Des avatars se multipliaient et tentaient de les détourner. Hugo serra la tablette contre lui, tandis que Léa cherchait le mot caché au cœur du chaos.
Au centre, un écran unique flottait. Il diffusait un flux continu, mais un mot apparaissait clairement au milieu : TikTok. Toutes les vidéos semblaient converger vers lui.
— C’est lui, murmura Léa.
Ils touchèrent l’écran simultanément. Une lumière dorée les enveloppa. Le mot suivant s’inscrivit sur la tablette :
TikTok (15/100).
Le royaume se calma instantanément. Les clips cessèrent leur danse frénétique, laissant un silence presque sacré.
— Quinze mots déjà… et je sens qu’on approche des flux les plus dangereux, murmura Hugo.
— Oui… et le prochain royaume sera peut-être le plus imprévisible de tous, répondit Léa.
Un nouveau portail apparut devant eux. Le mot inscrit dessus était :
Spotify.
— Le royaume de la musique et des sons… dit Hugo. On va devoir rester concentrés et écouter chaque vibration pour ne pas se perdre.
— Exactement, répondit Léa. Préparons-nous.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume de la Musique, où chaque note, chaque rythme et chaque chanson pourrait être un piège… ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 19 – Le Royaume des Sons
Le portail les projeta dans un univers où l’air vibrait de milliers de notes musicales. Le royaume de Spotify ressemblait à un immense océan sonore. Des vagues de musique s’élevaient du sol, flottant dans l’air, mêlant rock, pop, classique, rap, jazz et musiques du monde. Chaque vibration semblait presque tangible, capable de les pousser ou de les attirer.
— C’est… comme si chaque son pouvait nous contrôler, murmura Léa.
— Oui, il faut avancer sans se laisser emporter par les rythmes, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des hologrammes de pochettes d’album, d’instruments et de musiciens flottaient. Des flux de paroles chantaient en boucle, et des notes lumineuses filaient comme des étoiles filantes, toutes orientées vers différents écrans.
Une voix métallique retentit :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez identifier celui qui incarne la musique, pas le bruit. Ignorez les sons superficiels, écoutez l’essence.
Ils avancèrent prudemment, esquivant les vagues de musique les plus éclatantes, qui tentaient de les séduire ou de les désorienter. Hugo serra la tablette contre lui, tandis que Léa concentrait toute son attention sur le flux sonore.
Au centre, une immense sphère lumineuse flottait, pulsant au rythme d’une mélodie claire et régulière. À l’intérieur, le mot Spotify brillait doucement, comme une note pure dans le chaos sonore.
— C’est lui, murmura Léa.
Ils touchèrent la sphère simultanément. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Spotify (16/100).
Le flux musical s’apaisa, laissant un silence presque méditatif. Hugo souffla :
— Seize mots… chaque étape devient plus exigeante.
— Oui… et je sens que le prochain royaume va tester notre mémoire et notre agilité mentale, répondit Léa.
Un nouveau portail scintilla devant eux. Le mot inscrit dessus était :
FIFA.
— Le royaume des jeux et du sport… murmura Hugo. Chaque mouvement compte ici.
— Exactement, répondit Léa. Préparons-nous à entrer sur le terrain.
Ils franchirent le portail, prêts à affronter le Royaume de FIFA, où chaque match, chaque ballon et chaque action pourrait être un piège… ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 20 – Le Royaume du Jeu
Le portail les projeta sur un terrain immense, baigné de lumière et de sons de stade. Le royaume de FIFA ressemblait à un gigantesque terrain de football, mais flottant dans le vide, entouré de gradins infinis remplis d’avatars numériques en délire. Des ballons luminescents flottaient et rebondissaient comme par magie, et chaque action semblait suivre ses propres règles physiques.
— C’est… surréaliste, murmura Hugo.
— Oui… et chaque ballon, chaque passe, chaque tir pourrait être un piège, ajouta Léa.
Autour d’eux, des hologrammes de joueurs célébraient des buts, couraient en boucle, et tentaient de les distraire. Des panneaux lumineux clignotaient avec des logos de clubs, des hashtags, et d’autres mots déjà collectés : Amazon, Netflix, Spotify, TikTok.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez maîtriser le terrain. Chaque action compte. Trop d’attaques inutiles ou de mouvements précipités, et vous perdrez le mot à jamais.
Léa et Hugo avancèrent prudemment. Chaque ballon projetait des mots lorsqu’ils le touchaient : certains anciens mots collectés, d’autres leur rappelant les pièges des royaumes précédents.
Au centre du terrain, un ballon doré flottait, brillant doucement. Gravé dessus : FIFA. Tous les flux du royaume semblaient converger vers lui.
— Là, murmura Léa. On doit juste rester concentrés.
Ils touchèrent le ballon en même temps. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
FIFA (17/100).
Le terrain s’apaisa immédiatement. Les gradins se vidèrent, les ballons cessèrent de flotter et l’air devint tranquille.
— Dix-sept mots… murmura Hugo.
— Oui… et je sens que le prochain royaume va nous plonger dans la mémoire et l’organisation… répondit Léa.
Un nouveau portail se matérialisa devant eux, scintillant d’une lumière douce. Le mot inscrit dessus était :
Google Translate.
— La traduction et les langues… murmura Hugo. On va devoir déchiffrer et comprendre rapidement.
— Exactement, répondit Léa. Préparons-nous.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume de Google Translate, où chaque mot, chaque phrase et chaque langue pourrait être un piège… ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 21 – Le Royaume des Langues
Le portail les propulsa dans un univers où les lettres flottaient dans l’air comme des lucioles. Le royaume de Google Translate ressemblait à une immense bibliothèque infinie, mais chaque étagère était faite de mots et de phrases dans toutes les langues du monde. Les textes changeaient de forme et de couleur à chaque seconde, oscillant entre alphabets latins, cyrilliques, arabes, chinois et même hiéroglyphes.
— C’est… déroutant, murmura Léa.
— Oui… ici, chaque mot peut nous égarer, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des phrases apparaissaient et disparaissaient, certaines semblant les appeler, d’autres leur proposant des énigmes. Chaque mot qu’ils touchaient projetait des traductions dans toutes les langues possibles. Les murs résonnaient d’échos : Bonjour, Hello, Привет, مرحبا, 你好…
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez comprendre l’essence du langage. Ignorez les distractions et trouvez le mot qui symbolise la traduction universelle.
Ils avancèrent prudemment. Les mots se réarrangeaient constamment, certains formant des phrases absurdes, d’autres révélant des indices subtils. Hugo serra la tablette, concentré, tandis que Léa observait attentivement chaque mot qui se transformait devant eux.
Au centre de la bibliothèque flottante, un mot doré scintillait au milieu d’une sphère lumineuse : Google Translate. Tous les flux du royaume semblaient converger vers lui.
— Là… c’est lui, murmura Léa.
Ils touchèrent le mot simultanément. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Google Translate (18/100).
Le royaume s’apaisa. Les lettres flottantes se fixèrent, et l’air redevint silencieux.
— Dix-huit mots… murmura Hugo.
— Oui… et je sens que le prochain royaume nous plongera dans l’information et l’actualité… répondit Léa.
Un nouveau portail apparut devant eux, scintillant et lumineux. Le mot inscrit dessus était :
Météo (bis).
— Le flux météorologique… dit Hugo. On va devoir observer et interpréter encore une fois.
— Exactement, répondit Léa. Chaque détail compte ici.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume de la Météo, où chaque prévision, nuage et tempête pourrait être un piège ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 22 – Le Royaume des Tempêtes
Le portail les projeta dans un ciel changeant et tumultueux. Le royaume de la Météo (bis) était un vaste espace aérien où des nuages, des vents et des éclairs formaient des labyrinthes mouvants. Des arcs-en-ciel fluorescents traversaient le ciel, et chaque rafale semblait contenir des lettres ou des symboles qui flottaient dans l’air.
— Ici, chaque mouvement peut nous emporter, murmura Léa.
— Oui… il faut avancer prudemment, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des panneaux lumineux indiquaient des prévisions étranges : pluie de feux d’artifice, tempête de livres, tornade de notifications. Chaque flux météorologique pouvait les désorienter et les éloigner de leur objectif.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez identifier la condition stable, celle qui reste malgré les tempêtes. Ignorez les illusions spectaculaires et concentrez-vous sur l’essentiel.
Ils avancèrent prudemment sur un pont de nuages lumineux. Chaque pas faisait vibrer l’air et modifiait les flux autour d’eux. Hugo serra la tablette, tandis que Léa observait les nuages et les vents, cherchant la lumière stable au milieu du chaos.
Au centre, un énorme nuage doré flottait immobile. Gravé dessus : Météo. Tous les flux météorologiques semblaient converger vers lui, formant un halo protecteur.
— C’est ici… murmura Léa.
Ils touchèrent le nuage simultanément. Une lumière dorée les enveloppa, et le mot suivant s’inscrivit sur la tablette :
Météo (bis) (19/100).
Le ciel se calma instantanément. Les éclairs disparaissaient, les arcs-en-ciel s’estompaient, et un silence apaisant s’installa.
— Dix-neuf mots… murmura Hugo.
— Oui… et je sens que le prochain royaume sera celui du divertissement pur, où chaque image et vidéo pourrait nous hypnotiser, répondit Léa.
Un nouveau portail scintilla devant eux. Le mot inscrit dessus était :
YouTube (bis).
— Le flux des vidéos… dit Hugo. On va devoir être rapides et attentifs comme jamais.
— Exactement, répondit Léa. Préparons-nous.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume YouTube (bis), où chaque clip, chaque recommandation et chaque distraction pourrait être un piège… ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 23 – Le Royaume des Recommandations
Le portail les projeta dans une immense arène digitale, où des écrans gigantesques flottaient à perte de vue. Chaque écran diffusait une vidéo différente : tutoriels, vlogs, clips musicaux, gaming, actualités. Le royaume de YouTube (bis) était une répétition infinie du premier royaume YouTube, mais cette fois, les vidéos semblaient interconnectées, formant un labyrinthe visuel où chaque clic pouvait les piéger.
— C’est pire qu’avant… murmura Léa, étourdie par les flux constants.
— Oui… et chaque recommandation peut nous détourner de notre chemin, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des avatars numériques apparaissaient, pointant vers des vidéos, criant des hashtags : #Viral, #Trending, #DIY, #Challenge. Les sons se mélangeaient : rires, jingles, applaudissements, effets spéciaux. Chaque flux essayait de les hypnotiser et de les piéger dans une boucle infinie.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez repérer celui qui relie toutes les recommandations. Ignorez le spectaculaire et concentrez-vous sur l’essence du flux.
Ils avancèrent prudemment, observant attentivement les vidéos et les hashtags qui défilaient autour d’eux. Certains écrans projetaient des mots déjà collectés : Spotify, TikTok, Netflix, Disney+, FIFA. D’autres tentaient de créer des distractions séduisantes.
Au centre, un écran unique flottait, affichant un halo doré au milieu du flux incessant. Le mot inscrit à l’intérieur : YouTube. Tous les flux semblaient converger vers cet écran.
— C’est lui, murmura Léa.
Ils touchèrent l’écran en même temps. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
YouTube (bis) (20/100).
Les flux se calmèrent. Les écrans flottants disparurent, laissant un espace silencieux et clair.
— Vingt mots déjà… murmura Hugo.
— Oui… et je sens que le prochain royaume sera celui de la rapidité et des vidéos courtes… murmura Léa.
Un nouveau portail apparut devant eux, brillant d’une lumière rapide et vive. Le mot inscrit dessus était :
TikTok (bis).
— Les clips courts… dit Hugo. Ici, chaque seconde va compter.
— Exactement, répondit Léa. Préparons-nous pour un défi encore plus intense.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume TikTok (bis), où chaque clip pourrait être un piège… ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 24 – Le Royaume des Flux Éphémères
Le portail les propulsa dans un univers frénétique, saturé de mouvements et de sons. Le royaume de TikTok (bis) ressemblait à un immense carrousel de clips courts, où chaque image et chaque son défilaient à une vitesse vertigineuse. Les couleurs éclataient dans tous les sens, et les avatars dansaient, chantaient, et gesticulaient, créant un tourbillon quasi hypnotique.
— Ici, on doit être rapides et attentifs à chaque instant, murmura Léa.
— Oui… chaque clip pourrait nous capturer si on ne fait pas attention, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des hashtags clignotaient : #DanceChallenge, #Viral, #DIY, #Food. Les flux tentaient de les éblouir, mais chaque seconde comptait pour repérer le mot caché.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez identifier celui qui incarne l’essence du flux et de la créativité, pas le spectaculaire ou le viral.
Ils avancèrent prudemment. Les clips semblaient se multiplier à mesure qu’ils progressaient, et des vidéos déjà vues apparaissaient en boucle pour tester leur attention. Léa serra la tablette, et Hugo suivit son instinct, cherchant la cohérence dans le chaos.
Au centre de ce carrousel, un écran flottant s’illumina d’un halo doré. Le mot inscrit : TikTok. Tous les flux convergeaient vers lui, comme un phare dans la tempête visuelle.
— Là… murmura Léa. On doit rester concentrés.
Ils touchèrent l’écran simultanément. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
TikTok (bis) (21/100).
Le royaume s’apaisa instantanément. Les clips cessèrent de défiler, laissant un calme presque surnaturel.
— Vingt et un mots… murmura Hugo, essoufflé.
— Oui… et je sens que le prochain royaume sera celui de la musique et du son, avec des flux qui peuvent nous désorienter complètement, répondit Léa.
Un nouveau portail apparut devant eux, scintillant et vibrant au rythme d’ondes musicales. Le mot inscrit dessus était :
Spotify (bis).
— La musique… dit Hugo. On va devoir écouter attentivement chaque vibration.
— Exactement, répondit Léa. Chaque note pourrait être un piège… ou une clé pour continuer notre quête.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume Spotify (bis), où chaque chanson et chaque rythme pourrait les guider vers le prochain mot-clé.
Chapitre 25 – Le Royaume des Ondes
Le portail les projeta dans un univers vibrant et coloré, où des vagues musicales flottaient dans l’air comme des rubans de lumière. Le royaume de Spotify (bis) ressemblait à un océan sonore, avec des îles flottantes faites d’instruments, de notes et de pochettes d’album. Chaque vibration semblait presque tangible et pouvait les repousser ou les attirer.
— C’est… incroyable, murmura Léa.
— Oui, et chaque rythme peut nous tromper si on ne reste pas concentrés, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des hologrammes de musiciens, de pochettes d’albums et de partitions dérivaient. Des flux de paroles chantaient en boucle, et des notes lumineuses s’élevaient comme des étoiles filantes, toutes orientées vers différents écrans flottants.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez identifier celui qui incarne la musique dans son essence pure. Ignorez le bruit, concentrez-vous sur la vibration fondamentale.
Ils avancèrent prudemment. Chaque note produisait un halo lumineux, certaines vibrations tentaient de les séduire, d’autres créaient des illusions sonores. Hugo serra la tablette, tandis que Léa suivait attentivement les flux les plus stables.
Au centre, une sphère dorée pulsait doucement au rythme d’une mélodie simple et claire. Gravé à l’intérieur : Spotify. Tous les flux semblaient converger vers elle, comme si le royaume entier guidait leurs pas.
— C’est lui, murmura Léa.
Ils touchèrent la sphère simultanément. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Spotify (bis) (22/100).
Le royaume s’apaisa. Les vagues de musique disparurent, laissant un silence presque méditatif. Hugo souffla :
— Vingt-deux mots… chaque étape devient plus exigeante.
— Oui… et je sens que le prochain royaume sera celui du sport et des jeux, prêt à tester notre agilité et notre précision, répondit Léa.
Un nouveau portail apparut devant eux, scintillant comme un terrain illuminé. Le mot inscrit dessus était :
FIFA (bis).
— Le royaume des matchs… dit Hugo. Ici, chaque mouvement doit être précis.
— Exactement, répondit Léa. Préparons-nous pour le terrain le plus difficile jusqu’à présent.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume FIFA (bis), où chaque ballon, chaque passe et chaque tir pourrait être un piège… ou une clé pour continuer leur quête vers les Cent Mots.
Chapitre 26 – Le Royaume des Champions
Le portail les propulsa sur un terrain infini, baigné de lumière et d’ombre mouvante. Le royaume de FIFA (bis) ressemblait à un stade flottant dans le vide, entouré de gradins infinis peuplés d’avatars numériques. Des ballons luminescents flottaient dans tous les sens, et chaque passe ou tir semblait suivre ses propres règles, imprévisibles et changeantes.
— Chaque mouvement compte… murmura Léa.
— Oui… et un faux pas pourrait nous faire perdre le mot, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des hologrammes de joueurs célébraient des buts, couraient en boucle, et essayaient de les distraire. Les panneaux lumineux clignotaient avec des hashtags et des logos déjà collectés : Spotify, TikTok, Netflix, Disney+, YouTube.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez montrer précision et coopération. Ignorez les distractions et concentrez-vous sur le ballon doré.
Au centre du terrain, un ballon flottant brillait d’un halo doré. Gravé dessus : FIFA. Tous les flux du royaume semblaient converger vers lui, comme un point focal dans le chaos.
— Là… murmura Léa. On doit rester synchronisés.
Ils touchèrent le ballon en même temps. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
FIFA (bis) (23/100).
Le terrain se calma. Les gradins se vidèrent, les ballons cessèrent de flotter, et l’air devint tranquille.
— Vingt-trois mots… murmura Hugo, essoufflé.
— Oui… et je sens que le prochain royaume nous fera plonger dans les langues et la traduction à nouveau… répondit Léa.
Un nouveau portail apparut devant eux, brillant d’une lumière multicolore. Le mot inscrit dessus était :
Google Translate (bis).
— La traduction… dit Hugo. On va devoir rester attentifs à chaque mot et chaque phrase.
— Exactement, répondit Léa. Chaque mot peut être un piège ou une clé pour continuer notre quête.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume Google Translate (bis), où chaque phrase et chaque langue pourrait les guider vers le prochain mot-clé.
Chapitre 27 – Le Royaume des Langues Infinies
Le portail les propulsa dans un univers encore plus vertigineux que le précédent. Le royaume de Google Translate (bis) était une gigantesque bibliothèque flottante où des mots et des phrases dans toutes les langues se transformaient en flux lumineux. Chaque alphabet, chaque symbole semblait vivant, dansant et se réarrangeant sans cesse.
— C’est… déroutant à nouveau, murmura Léa.
— Oui… et il faudra toute notre concentration pour ne pas nous perdre, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des phrases apparaissaient et disparaissaient, certaines semblant leur parler directement. Les traductions se multipliaient à l’infini : Bonjour, Hello, Привет, مرحبا, 你好, et encore d’autres alphabets inconnus. Chaque mot pouvait être une clé… ou un piège.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez repérer l’essence universelle du langage, celui qui transcende les alphabets et les traductions. Ignorez les distractions et concentrez-vous sur la lumière stable.
Ils avancèrent prudemment sur un pont de lettres flottantes. Chaque pas faisait vibrer l’air et modifiait les flux autour d’eux. Hugo serra la tablette, tandis que Léa analysait chaque mot et symbole.
Au centre de la bibliothèque flottante, un mot doré scintillait dans une sphère lumineuse : Google Translate. Tous les flux du royaume semblaient converger vers lui.
— Là… murmura Léa. On doit rester concentrés.
Ils touchèrent le mot simultanément. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Google Translate (bis) (24/100).
Les flux se calmèrent, et le silence revint. Hugo souffla :
— Vingt-quatre mots… chaque étape devient de plus en plus exigeante.
— Oui… et je sens que le prochain royaume nous plongera dans un flux d’information continu… répondit Léa.
Un nouveau portail scintilla devant eux, avec le mot inscrit :
Programme TV (bis).
— Le royaume de la télévision… dit Hugo. On va devoir analyser chaque image et chaque séquence.
— Exactement, répondit Léa. Chaque émission pourrait être un piège… ou une clé pour continuer notre quête.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume Programme TV (bis), où chaque flux audiovisuel pourrait les guider vers le prochain mot-clé.
Chapitre 28 – Le Royaume des Écrans
Le portail les projeta dans une immense salle obscure où des centaines d’écrans flottaient à différentes hauteurs. Chaque écran diffusait une émission différente : séries, talk-shows, documentaires, publicités. Le royaume de Programme TV (bis) ressemblait à un labyrinthe audiovisuel où chaque image et chaque son tentaient de les désorienter.
— Tout est en mouvement… murmura Léa.
— Oui… et chaque émission peut nous piéger si on ne reste pas attentifs, ajouta Hugo.
Autour d’eux, des panneaux clignotaient avec des mots déjà collectés : Netflix, Disney+, YouTube, Spotify, TikTok. D’autres écrans diffusaient des fragments de programmes qui changeaient constamment, rendant la navigation difficile.
Une voix métallique résonna :
— Pour obtenir le mot de ce royaume, vous devez identifier le programme qui relie tous les flux. Ignorez le spectaculaire et concentrez-vous sur l’essence du divertissement.
Ils avancèrent prudemment, scrutant chaque écran et chaque séquence. Les flux tentaient de les hypnotiser, mais Léa et Hugo savaient qu’ils devaient chercher la constance derrière le chaos.
Au centre, un écran unique brillait d’un halo doré. Gravé dessus : Programme TV. Tous les flux du royaume semblaient converger vers lui.
— Là… murmura Léa.
Ils touchèrent l’écran simultanément. Une lumière dorée enveloppa la tablette. Le mot suivant s’inscrivit :
Programme TV (bis) (25/100).
Les écrans se calmèrent, laissant un silence apaisant. Hugo souffla :
— Vingt-cinq mots… exactement un quart de notre quête.
— Oui… et je sens que le prochain royaume sera celui des séries et films en streaming… murmura Léa.
Un nouveau portail scintilla devant eux, avec le mot inscrit :
Netflix (bis).
— Le royaume des séries et films… dit Hugo. Ici, chaque épisode pourrait être un piège ou une clé.
— Exactement, répondit Léa. Préparons-nous.
Ils franchirent le portail, prêts à entrer dans le Royaume Netflix (bis), où chaque flux de streaming pourrait les guider vers le prochain mot-clé.
à suivre...
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