Le Seigneur des Anneaux de Kung-Fu - une parodie de Claude
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Le Seigneur des Anneaux de Kung-Fu
Une parodie épique en 15 chapitres
Chapitre 1 : L’Arrivée du Maître Gandalf-San
Dans la vallée paisible de la Comté-Zen, où les hobbits pratiquaient l’art ancien du tai-chi matinal entre deux repas, une silhouette familière apparut sur le chemin de terre battue. Mais ce n’était pas le Gandalf que nous connaissions tous. Non, celui-ci portait une robe orange safran traditionnelle, ses cheveux blancs étaient soigneusement rasés sur les côtés selon la mode des moines shaolin, et à la place du traditionnel bâton de magicien, il tenait fermement un bâton de combat en bambou poli.
"Maître Gandalf-San !" s’écria Bilbon Sacquet-Sensei, interrompant sa méditation matinale sur sa terrasse. Le vieux hobbit, lui-même adepte des arts martiaux depuis son aventure avec les nains kung-fu, s’inclina respectueusement. "Quelle joie de vous revoir dans notre humble dojo... euh, je veux dire, notre terrier !"
Gandalf-San s’arrêta devant la porte ronde verte, ses yeux perçants scrutant l’horizon comme s’il cherchait des ennemis invisibles. Ses mouvements étaient fluides et gracieux, chaque geste calculé avec la précision d’un maître des arts martiaux. "Salutations, vieux ami," dit-il de sa voix grave et mesurée. "Les temps sombres approchent, et je crains que la paix de votre vallée ne soit sur le point d’être troublée par des forces que même mes années d’entraînement au temple de Kamar-Taj n’auraient pu prévoir."
Bilbon fronça les sourcils, ses poils de pieds se hérissant d’inquiétude. "De quoi parlez-vous, Maître ? Depuis votre dernière visite et notre victoire contre le dragon Smaug-San grâce à vos techniques de combat, tout a été parfaitement calme ici. Les hobbits continuent leurs cours de qi gong, le marché du dimanche propose toujours les meilleurs nunchakus artisanaux, et même les jeunes apprennent les bases du kung-fu avec enthousiasme."
Gandalf-San secoua lentement la tête, ses yeux se plissant avec sagesse. "L’Anneau, Bilbon-San. L’Anneau Unique que vous avez trouvé dans la caverne de Gollum-Sensei. Je crains qu’il ne soit pas ce que nous pensions. Mes méditations profondes et mes consultations avec les anciens textes du temple m’ont révélé sa véritable nature." Il marqua une pause dramatique, exécutant un kata silencieux avec son bâton. "Cet anneau est l’Anneau de Kung-Fu Ultime, forgé par le Seigneur Sombre Sauron-Sama dans les feux du Mont du Doom-Dojo."
Les yeux de Bilbon s’écarquillèrent de surprise. Il porta instinctivement la main à sa poche, où l’anneau doré reposait depuis des années. "Mais... mais je l’utilise juste pour mes exercices de concentration ! Et parfois pour impressionner les jeunes hobbits avec mes techniques d’invisibilité martiale !"
"Précisément le problème," répondit Gandalf-San en commençant une série de mouvements de warm-up. "L’anneau corrompt celui qui l’utilise, même pour de nobles arts martiaux. Sauron-Sama cherche à récupérer son pouvoir, et ses armées d’orques ninjas se rassemblent déjà dans les terres sombres du Mordor-Dojo."
Soudain, des bruits de pas précipités retentirent sur le chemin. Frodon Sacquet, le neveu de Bilbon, apparut en courant, son gi de karaté trempé de sueur. "Oncle Bilbon ! Maître Gandalf-San !" haleta-t-il en s’inclinant respectueusement. "J’ai terminé ma course matinale et mes katas dans la forêt, et j’ai vu d’étranges cavaliers noirs près de la rivière ! Ils portaient des masques de démons et leurs chevaux semblaient flotter au-dessus du sol comme s’ils maîtrisaient la technique de vol des maîtres légendaires !"
Gandalf-San et Bilbon échangèrent un regard inquiet. "Les Nazgûl-Sensei," murmura le mage-moine. "Les neuf anciens rois devenus esclaves de Sauron-Sama par leur soif de pouvoir martial. Ils sont déjà sur notre piste." Il se tourna vers Frodon avec un air grave. "Jeune disciple, votre oncle ne vous a-t-il jamais parlé de l’anneau qu’il possède ?"
Frodon secoua la tête, perplexe. "Quel anneau, Maître ? Oncle Bilbon a beaucoup d’équipements d’arts martiaux, mais je ne me souviens d’aucun anneau particulier."
Bilbon soupira profondément, sachant que le moment de vérité était arrivé. Lentement, il sortit l’Anneau Unique de sa poche. Immédiatement, l’air autour d’eux sembla se charger d’une énergie martiale puissante. L’anneau brillait d’une lumière dorée hypnotique, et des symboles de kung-fu ancien apparurent brièvement sur sa surface.
"Voici l’Anneau de Kung-Fu Ultime," dit Bilbon solennellement. "Je l’ai trouvé lors de notre aventure avec Thorin et les nains-guerriers. Je pensais que c’était simplement un accessoire magique pour améliorer mes techniques de combat, mais il semble que j’aie eu tort."
Frodon tendit la main vers l’anneau, fasciné par sa beauté et l’aura de pouvoir qui s’en dégageait. "Puis-je le toucher, oncle ?"
"Non !" s’écria Gandalf-San en bondissant entre Frodon et l’anneau avec la rapidité d’un tigre. "N’y touchez pas, jeune disciple ! Même un bref contact pourrait commencer à corrompre votre chi pur." Il se tourna vers Bilbon. "Mon vieil ami, vous devez vous en débarrasser. Cet anneau doit être détruit dans les flammes mêmes où il a été forgé, au cœur du Mont du Doom-Dojo."
Bilbon serra l’anneau dans son poing, soudain réticent à s’en séparer. "Mais... mais mes techniques d’invisibilité ! Ma vitesse accrue ! Ma force décuplée lors des combats ! Comment pourrais-je renoncer à de tels avantages ?"
Gandalf-San observa attentivement son ami et reconnut les signes de dépendance à l’anneau. "C’est exactement ce dont je parlais, Bilbon-San. L’anneau vous a déjà plus affecté que vous ne le réalisez. Votre attachement à ses pouvoirs est le premier signe de corruption."
Un long silence s’installa, seulement brisé par le vent qui faisait bruisser les feuilles des arbres environnants. Finalement, Bilbon tendit l’anneau vers Frodon. "Alors, mon cher neveu, c’est à toi que revient cette responsabilité. Tu es jeune, ton esprit est pur, et ton entraînement martial est solide mais pas encore trop avancé pour être corrompu facilement."
Frodon recula d’un pas, effrayé par la responsabilité énorme qu’on lui proposait. "Mais oncle, je ne suis qu’un hobbit ! Comment pourrais-je accomplir une telle mission ? Je maîtrise à peine les techniques de base du kung-fu ! Je n’ai jamais quitté la Comté-Zen !"
"C’est précisément pour ces raisons que vous êtes le candidat idéal," expliqua Gandalf-San en exécutant un mouvement de méditation. "Les grands maîtres et les guerriers puissants seraient trop facilement tentés par le pouvoir de l’anneau. Mais un hobbit humble, avec un cœur pur et une détermination sincère, pourrait résister à sa corruption."
Les trois compagnons restèrent silencieux pendant plusieurs minutes, chacun réfléchissant aux implications de cette révélation. Au loin, on pouvait entendre les sons paisibles de la Comté-Zen : des hobbits pratiquant leurs exercices matinaux, le tintement des armes d’entraînement qui s’entrechoquaient, et les chants traditionnels des maîtres enseignant à leurs disciples.
Finalement, Frodon releva la tête avec détermination. "Très bien, Maître Gandalf-San. J’accepte cette mission. Mais je ne peux pas y aller seul. Aurai-je des compagnons pour m’aider ?"
Gandalf-San sourit pour la première fois depuis son arrivée. "Bien sûr, jeune disciple. Votre fidèle ami Sam-San sera certainement prêt à vous accompagner. Et je connais d’autres guerriers courageux qui se joindront à notre quête." Il marqua une pause, regardant vers l’horizon. "Mais d’abord, nous devons quitter la Comté-Zen rapidement. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et chaque minute compte."
Bilbon se dirigea vers sa maison et revint rapidement avec un sac à dos de voyage et plusieurs équipements d’arts martiaux. "Prenez ceci, Frodon," dit-il en lui tendant une épée courte dans un fourreau orné. "C’est Dard-San, l’épée elfique que j’ai trouvée lors de notre aventure. Elle brille d’une lumière bleue quand des orques ninjas sont proches."
Frodon attacha l’épée à sa ceinture, sentant immédiatement le poids de sa nouvelle responsabilité. "Et maintenant ?"
"Maintenant," répondit Gandalf-San en se mettant en position de départ de course, "nous commençons le voyage le plus important de votre vie. Direction : le village de Bree-Dojo, où nous retrouverons des alliés. Mais souvenez-vous, disciple Frodon-San : la route sera longue, dangereuse, et remplie d’ennemis qui maîtrisent des arts martiaux que vous n’avez jamais vus. Êtes-vous prêt ?"
Frodon prit une profonde inspiration, exécuta un salut martial traditionnel, et hocha la tête avec détermination. "Je suis prêt, Maître."
Et ainsi commença l’aventure la plus extraordinaire que la Terre du Milieu-Dojo ait jamais connue.
Chapitre 2 : Le Rassemblement des Disciples
Le voyage vers Bree-Dojo fut plus périlleux que prévu. Gandalf-San avait quitté Frodon et Sam-San à la lisière de la Forêt Ancienne avec la promesse de les retrouver à l’auberge du Poney Fringant-Sensei, mais les deux hobbits durent faire face seuls aux dangers de la route. Heureusement, leur entraînement quotidien au tai-chi et leur maîtrise des techniques de camouflage hobbit leur permirent d’éviter la plupart des patrouilles d’orques ninjas.
"Sam-San," murmura Frodon alors qu’ils se cachaient derrière un rocher, observant un groupe de cavaliers noirs qui scrutaient les environs, "croyez-vous vraiment que nous pouvons réussir cette mission ? Ces Nazgûl-Sensei semblent si puissants avec leurs techniques de vol et leurs auras sombres."
Sam Gamegie, fidèle jardinier et disciple dévoué des arts martiaux hobbits, ajusta son sac à dos rempli d’ustensiles de cuisine transformés en armes improvisées. "Maître Frodon-San, mon père m’a toujours dit qu’un vrai guerrier ne se mesure pas à la puissance de ses techniques, mais à la pureté de ses intentions. Et vos intentions sont les plus pures que j’aie jamais vues."
Ils attendirent que les cavaliers noirs s’éloignent avant de continuer leur route vers Bree-Dojo. Le village était réputé dans toute la région pour son dojo multiculturel où humains, hobbits, nains et elfes s’entraînaient ensemble aux arts martiaux traditionnels. L’auberge du Poney Fringant-Sensei était un lieu de rencontre légendaire pour les guerriers itinérants.
En arrivant au village, ils furent surpris de voir l’agitation inhabituelle. Des gardes en armure de cuir pratiquaient des katas de groupe dans la rue principale, et plusieurs maîtres d’armes donnaient des cours intensifs à des civils inquiets.
"Quelque chose ne va pas," observa Sam en remarquant les visages tendus des habitants. "On dirait qu’ils se préparent à une guerre."
À l’auberge, ils furent accueillis par Prosper Poiredebeurré-Sensei, le propriétaire, un homme robuste dont la bedaine imposante cachait une maîtrise surprenante du sumo traditionnel. "Ah, des hobbits ! Bienvenue au Poney Fringant-Sensei ! Mais faites attention, mes amis, des temps étranges nous attendent. Des cavaliers noirs ont été vus dans la région, et certains disent qu’ils recherchent quelqu’un en particulier."
Frodon et Sam échangèrent un regard inquiet. "Avez-vous vu un grand moine en robe orange ?" demanda Frodon. "Il devait nous retrouver ici."
"Gandalf-San ? Non, il n’est pas encore arrivé. Mais j’ai autre chose qui pourrait vous intéresser." Prosper se pencha vers eux en chuchotant. "Un rôdeur mystérieux vous attend dans le coin sombre là-bas. Il dit vous connaître et prétend que Gandalf-San l’a envoyé pour assurer votre protection."
Dans l’ombre d’un coin reculé de l’auberge, une silhouette encapuchonnée était assise, immobile comme une statue. Seuls ses yeux perçants étaient visibles sous sa capuche, et une aura de danger contrôlé émanait de sa personne. Plusieurs épées et armes de jet étaient visibles sous son manteau sombre.
"Vous devez être Frodon Sacquet-San," dit l’étranger d’une voix grave en se levant gracieusement. Chacun de ses mouvements trahissait des années d’entraînement aux arts martiaux les plus secrets. "Je suis Grands-Pas-Sensei, aussi connu sous le nom d’Aragorn-San, dernier maître de l’École des Rôdeurs du Nord."
Frodon sentit instinctivement qu’il pouvait faire confiance à cet homme, malgré son apparence intimidante. "Gandalf-San vous a-t-il vraiment envoyé ?"
"En effet. Il m’a contacté par pigeon voyageur entraîné aux techniques de kung-fu. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et vous avez besoin d’un guide expérimenté pour traverser les Terres Sauvages." Aragorn-San s’assit à leur table, ses yeux constamment en mouvement, surveillant chaque entrée de l’auberge. "Mais d’abord, laissez-moi vous expliquer ce que vous affrontez."
Il sortit une carte détaillée de la région et la déroula sur la table. "Les neuf Nazgûl-Sensei sont d’anciens rois qui ont étudié les arts martiaux interdits sous la tutelage de Sauron-Sama. Chacun d’eux maîtrise une discipline différente : le Roi-Sorcier-Sensei excelle dans les techniques psychiques, le Chevalier Noir-San pratique l’art du combat à l’épée fantôme, et ainsi de suite."
Sam frissonna. "Comment peut-on espérer leur résister ?"
"Par la ruse, la stratégie, et surtout en évitant le combat direct," répondit Aragorn-San. "Mais nous aurons besoin d’aide. J’ai envoyé des messages à travers mon réseau de rôdeurs. Avec un peu de chance, nous rencontrerons des alliés en route."
Soudain, les portes de l’auberge s’ouvrirent brutalement, et quatre hobbits firent irruption dans la salle, paniqués et hors d’haleine. Frodon les reconnut immédiatement : Merry Brandebouc-San, Pippin Touque-San, et deux autres de ses cousins, tous vêtus de gis de karaté froissés et tenant des bâtons de combat.
"Frodon-San !" s’écria Merry en courant vers leur table. "Nous vous cherchions partout ! Les cavaliers noirs ont attaqué Hobbiton-Dojo ! Ils ont détruit la maison de votre oncle Bilbon et ont interrogé tous les habitants sur votre localisation !"
Pippin, le plus jeune du groupe, ajouta avec excitation : "Mais ne vous inquiétez pas ! Nous nous sommes entraînés en secret aux techniques de combat hobbit, et nous voulons vous accompagner dans votre aventure !"
Aragorn-San secoua la tête. "Jeunes hobbits, vous ne comprenez pas les dangers qui nous attendent. Ce n’est pas un voyage d’entraînement ou une quête d’aventure. C’est une mission qui pourrait déterminer le sort de toute la Terre du Milieu-Dojo."
"Justement !" répliqua Merry avec détermination. "Si le sort de notre monde est en jeu, nous ne pouvons pas rester les bras croisés ! Nous avons étudié les arts martiaux hobbit depuis notre enfance, et notre loyauté envers Frodon-San est absolue !"
Frodon regarda ses amis avec un mélange d’affection et d’inquiétude. Il savait qu’ils étaient sincères, mais il craignait aussi pour leur sécurité. "Mes chers amis, cette mission est plus dangereuse que tout ce que nous avons jamais affronté. Es-vous vraiment sûrs de vouloir risquer vos vies ?"
"Nous en sommes certains !" répondirent-ils en chœur, exécutant un salut martial synchronisé qui témoignait de leur entraînement sérieux.
Aragorn-San observa les quatre hobbits avec attention, évaluant leurs capacités martiales d’un œil expert. Après quelques minutes de réflexion, il hocha lentement la tête. "Très bien. Gandalf-San m’a dit que les hobbits possèdent des qualités uniques qui pourraient s’avérer précieuses dans cette quête. Vous pouvez venir, mais vous devrez obéir à mes ordres sans question et vous entraîner dur pendant le voyage."
"Merci, Maître Grands-Pas-Sensei !" s’écria Pippin avec joie. "Quand partons-nous ?"
"Maintenant," répondit Aragorn-San en se levant et en rassemblant ses affaires. "Les Nazgûl-Sensei ne sont plus très loin, et nous devons atteindre Fondcombe-Dojo avant qu’ils ne nous rattrapent."
Le groupe quitta rapidement l’auberge et se dirigea vers les écuries pour récupérer leurs équipements. Aragorn-San avait préparé des sacs de voyage contenant tout le nécessaire pour survivre dans les Terres Sauvages : nourriture séchée, équipement de camping, et surtout, diverses armes d’arts martiaux adaptées au style de combat de chacun.
"Écoutez-moi bien," dit-il alors qu’ils se rassemblaient à la sortie du village. "Nous allons traverser des terres dangereuses peuplées de créatures hostiles et d’orques ninjas. Votre survie dépendra de votre capacité à rester silencieux, à suivre mes instructions, et à utiliser vos compétences martiales avec sagesse plutôt qu’avec imprudence."
Les cinq hobbits hochèrent la tête solennellement, comprenant la gravité de la situation. Au loin, on pouvait entendre le grondement sourd de chevaux au galop qui se rapprochaient rapidement.
"Ils arrivent," murmura Aragorn-San en dégainant son épée longue, une lame élégante gravée de runes elfiques. "Suivez-moi, et quoi qu’il arrive, ne vous arrêtez pas !"
Et ainsi, sous la lumière déclinante du crépuscule, la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu commença son périlleux voyage vers Fondcombe-Dojo, poursuivie par les ombres menaçantes des Nazgûl-Sensei.
Chapitre 3 : Les Épreuves des Terres Sauvages
Les jours suivants furent une épreuve constante d’endurance et de survie. Aragorn-San mena le groupe à travers des sentiers secrets connus seulement des maîtres rôdeurs, évitant les routes principales où les Nazgûl-Sensei et leurs serviteurs orques ninjas patrouillaient sans relâche. Chaque soir, autour de leur petit feu de camp soigneusement camouflé, le rôdeur enseignait aux hobbits de nouvelles techniques de combat et de survie.
"La première règle des arts martiaux en milieu hostile," expliqua-t-il en montrant comment déplacer silencieusement son poids d’un pied à l’autre, "est de ne faire qu’un avec l’environnement. Vos ennemis ne peuvent pas vous battre s’ils ne peuvent pas vous trouver."
Merry et Pippin, initialement excités par l’aventure, commençaient à réaliser la difficulté réelle de leur mission. Leurs muscles endoloris témoignaient des longues marches et des exercices d’entraînement constants qu’Aragorn-San leur imposait.
"Mes pieds n’ont jamais autant souffert," gémit Pippin en massant ses orteils poilus. "Même nos cours de kung-fu les plus intensifs à Hobbiton-Dojo n’étaient pas aussi épuisants."
"C’est parce que vous n’aviez jamais eu à courir pour sauver votre vie," répondit Sam philosophiquement en préparant leur maigre repas. "Mon vieux père disait toujours que les vraies épreuves révèlent le caractère d’un guerrier."
Frodon, quant à lui, sentait le poids de l’Anneau de Kung-Fu Ultime augmenter jour après jour. Non seulement physiquement - l’anneau semblait devenir plus lourd à mesure qu’ils se rapprochaient du Mordor-Dojo - mais aussi mentalement. Il commençait à entendre des murmures dans sa tête, des suggestions subtiles de porter l’anneau pour améliorer ses capacités de combat.
"Maître Grands-Pas-Sensei," dit-il un soir alors qu’ils établissaient leur camp près d’un ruisseau, "l’anneau... il me parle. Il me dit que je pourrais devenir un grand maître des arts martiaux si je l’utilisais plus souvent."
Aragorn-San fronça les sourcils avec inquiétude. "C’est exactement ce dont Gandalf-San m’avait prévenu. L’anneau tente de vous corrompre en exploitant vos désirs légitimes d’amélioration martiale. Vous devez résister à ces tentations, Frodon-San. La vraie force vient de l’entraînement discipliné, pas de raccourcis magiques."
Leur conversation fut interrompue par un sifflement étrange venant de la forêt environnante. Aragorn-San se figea instantanément, tous ses sens en alerte. "Silence absolu," chuchota-t-il. "Éteignez le feu. Maintenant."
Les hobbits obéirent immédiatement, étouffant les flammes avec de la terre. Dans l’obscurité soudaine, ils entendirent le bruit caractéristique de plusieurs paires de pieds se déplaçant furtivement entre les arbres. Mais ce n’étaient pas des pas ordinaires - ils étaient trop légers, trop coordonnés, comme ceux d’adversaires entraînés aux techniques de déplacement ninja.
"Orques ninjas," murmura Aragorn-San en dégainant silencieusement ses deux couteaux de lancer. "Au moins une douzaine. Ils nous ont trouvés."
Soudain, des shurikens sifflèrent dans l’air, se plantant dans les arbres autour de leur campement. Les hobbits dégainèrent immédiatement leurs armes, formant instinctivement un cercle défensif comme Aragorn-San le leur avait enseigné.
"Hobbits stupides !" grogna une voix gutturale dans l’obscurité. "Rendre l’anneau maintenant, ou nous découper en petits morceaux avec techniques de sabre-venin !"
"Jamais !" s’écria Frodon avec une détermination qui le surprit lui-même. Il sentit l’anneau pulser contre sa poitrine, lui offrant sa puissance, mais il résista héroïquement à la tentation.
La bataille qui s’ensuivit fut intense et brutale. Les orques ninjas étaient rapides et vicieux, utilisant des techniques de combat sombres et tordues qui contrastaient fortement avec les arts martiaux nobles enseignés dans les dojos de la Terre du Milieu. Leurs lames étaient empoisonnées, leurs mouvements imprévisibles, et ils attaquaient sans honneur ni code martial.
Aragorn-San se battit comme un démon, ses lames dansant dans l’obscurité avec une précision mortelle. Chaque mouvement était calculé, chaque attaque parfaitement exécutée. Il incarnait la perfection de l’École des Rôdeurs, combinant vitesse, force et stratégie.
Les hobbits, malgré leur formation limitée, se défendirent avec courage. Sam utilisa sa poêle en fonte comme un bouclier et une massue, Merry et Pippin coordonnèrent leurs attaques avec leurs bâtons de combat, et Frodon découvrit que Dard-San, l’épée elfique, semblait anticiper les mouvements de ses ennemis.
"Derrière toi, Frodon-San !" cria Sam en bloquant un coup de katana orque avec sa poêle dans un fracas métallique retentissant.
Frodon pivota rapidement et trancha net la main d’un orque ninja qui tentait de l’attaquer par surprise. La lame elfique brillait d’une lumière bleue pale qui semblait aveugler leurs assaillants.
Mais malgré leur courage, les hobbits étaient largement dépassés en nombre et en expérience. Plusieurs orques ninjas parvinrent à percer leurs défenses, et Pippin poussa un cri de douleur quand une lame empoisonnée lui entailla le bras.
C’est alors qu’un hurlement terrifiant résonna dans la nuit, suivi par le galop de chevaux spectres. Les Nazgûl-Sensei arrivaient, attirés par le bruit du combat.
"Fuyez !" ordonna Aragorn-San en lançant ses derniers couteaux avec une précision mortelle. "Vers la rivière ! L’eau courante les ralentira !"
Le groupe courut désespérément à travers la forêt, poursuivi par les cris de rage des orques survivants et le grondement surnaturel des cavaliers noirs. Les branches fouettaient leurs visages, les racines tentaient de les faire trébucher, mais ils continuaient à courir, puisant dans leurs réserves d’énergie intérieure.
"Là !" cria Merry en pointant vers une lueur entre les arbres. "La rivière !"
Ils atteignirent la berge juste au moment où les premiers Nazgûl-Sensei émergeaient de la forêt. Les cavaliers noirs s’arrêtèrent net au bord de l’eau, leurs montures spectres refusant de traverser le cours d’eau sacré.
"Rendez-nous l’anneau, porteur !" siffla le Roi-Sorcier-Sensei, sa voix résonnant avec le pouvoir de techniques psychiques interdites. "Vous ne pouvez pas nous échapper éternellement ! L’Anneau de Kung-Fu Ultime doit retourner à son maître !"
Frodon sentit une pression énorme dans sa tête, comme si des mains invisibles tentaient de fouiller ses pensées. L’anneau devenait brûlant contre sa poitrine, et il dut lutter de toutes ses forces pour ne pas le sortir et le jeter au Nazgûl-Sensei.
"Résistez, Frodon-San !" cria Aragorn-San en l’attrapant par les épaules. "Concentrez-vous sur vos techniques de méditation hobbit ! Ne les laissez pas entrer dans votre esprit !"
Avec un effort surhumain, Frodon récita mentalement les mantras de purification que son oncle Bilbon lui avait enseignés. Progressivement, la pression psychique diminua, et les Nazgûl-Sensei poussèrent des hurlements de frustration.
"Ce n’est que partie remise," gronda le Roi-Sorcier-Sensei avant de faire demi-tour avec ses compagnons spectraux.
Le groupe traversa rapidement la rivière et continua sa route vers Fondcombe-Dojo, mais ils savaient que
Le Seigneur des Anneaux de Kung-Fu
Une parodie épique en 15 chapitres
Chapitre 1 : L’Arrivée du Maître Gandalf-San
Dans la vallée paisible de la Comté-Zen, où les hobbits pratiquaient l’art ancien du tai-chi matinal entre deux repas, une silhouette familière apparut sur le chemin de terre battue. Mais ce n’était pas le Gandalf que nous connaissions tous. Non, celui-ci portait une robe orange safran traditionnelle, ses cheveux blancs étaient soigneusement rasés sur les côtés selon la mode des moines shaolin, et à la place du traditionnel bâton de magicien, il tenait fermement un bâton de combat en bambou poli.
"Maître Gandalf-San !" s’écria Bilbon Sacquet-Sensei, interrompant sa méditation matinale sur sa terrasse. Le vieux hobbit, lui-même adepte des arts martiaux depuis son aventure avec les nains kung-fu, s’inclina respectueusement. "Quelle joie de vous revoir dans notre humble dojo... euh, je veux dire, notre terrier !"
Gandalf-San s’arrêta devant la porte ronde verte, ses yeux perçants scrutant l’horizon comme s’il cherchait des ennemis invisibles. Ses mouvements étaient fluides et gracieux, chaque geste calculé avec la précision d’un maître des arts martiaux. "Salutations, vieux ami," dit-il de sa voix grave et mesurée. "Les temps sombres approchent, et je crains que la paix de votre vallée ne soit sur le point d’être troublée par des forces que même mes années d’entraînement au temple de Kamar-Taj n’auraient pu prévoir."
Bilbon fronça les sourcils, ses poils de pieds se hérissant d’inquiétude. "De quoi parlez-vous, Maître ? Depuis votre dernière visite et notre victoire contre le dragon Smaug-San grâce à vos techniques de combat, tout a été parfaitement calme ici. Les hobbits continuent leurs cours de qi gong, le marché du dimanche propose toujours les meilleurs nunchakus artisanaux, et même les jeunes apprennent les bases du kung-fu avec enthousiasme."
Gandalf-San secoua lentement la tête, ses yeux se plissant avec sagesse. "L’Anneau, Bilbon-San. L’Anneau Unique que vous avez trouvé dans la caverne de Gollum-Sensei. Je crains qu’il ne soit pas ce que nous pensions. Mes méditations profondes et mes consultations avec les anciens textes du temple m’ont révélé sa véritable nature." Il marqua une pause dramatique, exécutant un kata silencieux avec son bâton. "Cet anneau est l’Anneau de Kung-Fu Ultime, forgé par le Seigneur Sombre Sauron-Sama dans les feux du Mont du Doom-Dojo."
Les yeux de Bilbon s’écarquillèrent de surprise. Il porta instinctivement la main à sa poche, où l’anneau doré reposait depuis des années. "Mais... mais je l’utilise juste pour mes exercices de concentration ! Et parfois pour impressionner les jeunes hobbits avec mes techniques d’invisibilité martiale !"
"Précisément le problème," répondit Gandalf-San en commençant une série de mouvements de warm-up. "L’anneau corrompt celui qui l’utilise, même pour de nobles arts martiaux. Sauron-Sama cherche à récupérer son pouvoir, et ses armées d’orques ninjas se rassemblent déjà dans les terres sombres du Mordor-Dojo."
Soudain, des bruits de pas précipités retentirent sur le chemin. Frodon Sacquet, le neveu de Bilbon, apparut en courant, son gi de karaté trempé de sueur. "Oncle Bilbon ! Maître Gandalf-San !" haleta-t-il en s’inclinant respectueusement. "J’ai terminé ma course matinale et mes katas dans la forêt, et j’ai vu d’étranges cavaliers noirs près de la rivière ! Ils portaient des masques de démons et leurs chevaux semblaient flotter au-dessus du sol comme s’ils maîtrisaient la technique de vol des maîtres légendaires !"
Gandalf-San et Bilbon échangèrent un regard inquiet. "Les Nazgûl-Sensei," murmura le mage-moine. "Les neuf anciens rois devenus esclaves de Sauron-Sama par leur soif de pouvoir martial. Ils sont déjà sur notre piste." Il se tourna vers Frodon avec un air grave. "Jeune disciple, votre oncle ne vous a-t-il jamais parlé de l’anneau qu’il possède ?"
Frodon secoua la tête, perplexe. "Quel anneau, Maître ? Oncle Bilbon a beaucoup d’équipements d’arts martiaux, mais je ne me souviens d’aucun anneau particulier."
Bilbon soupira profondément, sachant que le moment de vérité était arrivé. Lentement, il sortit l’Anneau Unique de sa poche. Immédiatement, l’air autour d’eux sembla se charger d’une énergie martiale puissante. L’anneau brillait d’une lumière dorée hypnotique, et des symboles de kung-fu ancien apparurent brièvement sur sa surface.
"Voici l’Anneau de Kung-Fu Ultime," dit Bilbon solennellement. "Je l’ai trouvé lors de notre aventure avec Thorin et les nains-guerriers. Je pensais que c’était simplement un accessoire magique pour améliorer mes techniques de combat, mais il semble que j’aie eu tort."
Frodon tendit la main vers l’anneau, fasciné par sa beauté et l’aura de pouvoir qui s’en dégageait. "Puis-je le toucher, oncle ?"
"Non !" s’écria Gandalf-San en bondissant entre Frodon et l’anneau avec la rapidité d’un tigre. "N’y touchez pas, jeune disciple ! Même un bref contact pourrait commencer à corrompre votre chi pur." Il se tourna vers Bilbon. "Mon vieil ami, vous devez vous en débarrasser. Cet anneau doit être détruit dans les flammes mêmes où il a été forgé, au cœur du Mont du Doom-Dojo."
Bilbon serra l’anneau dans son poing, soudain réticent à s’en séparer. "Mais... mais mes techniques d’invisibilité ! Ma vitesse accrue ! Ma force décuplée lors des combats ! Comment pourrais-je renoncer à de tels avantages ?"
Gandalf-San observa attentivement son ami et reconnut les signes de dépendance à l’anneau. "C’est exactement ce dont je parlais, Bilbon-San. L’anneau vous a déjà plus affecté que vous ne le réalisez. Votre attachement à ses pouvoirs est le premier signe de corruption."
Un long silence s’installa, seulement brisé par le vent qui faisait bruisser les feuilles des arbres environnants. Finalement, Bilbon tendit l’anneau vers Frodon. "Alors, mon cher neveu, c’est à toi que revient cette responsabilité. Tu es jeune, ton esprit est pur, et ton entraînement martial est solide mais pas encore trop avancé pour être corrompu facilement."
Frodon recula d’un pas, effrayé par la responsabilité énorme qu’on lui proposait. "Mais oncle, je ne suis qu’un hobbit ! Comment pourrais-je accomplir une telle mission ? Je maîtrise à peine les techniques de base du kung-fu ! Je n’ai jamais quitté la Comté-Zen !"
"C’est précisément pour ces raisons que vous êtes le candidat idéal," expliqua Gandalf-San en exécutant un mouvement de méditation. "Les grands maîtres et les guerriers puissants seraient trop facilement tentés par le pouvoir de l’anneau. Mais un hobbit humble, avec un cœur pur et une détermination sincère, pourrait résister à sa corruption."
Les trois compagnons restèrent silencieux pendant plusieurs minutes, chacun réfléchissant aux implications de cette révélation. Au loin, on pouvait entendre les sons paisibles de la Comté-Zen : des hobbits pratiquant leurs exercices matinaux, le tintement des armes d’entraînement qui s’entrechoquaient, et les chants traditionnels des maîtres enseignant à leurs disciples.
Finalement, Frodon releva la tête avec détermination. "Très bien, Maître Gandalf-San. J’accepte cette mission. Mais je ne peux pas y aller seul. Aurai-je des compagnons pour m’aider ?"
Gandalf-San sourit pour la première fois depuis son arrivée. "Bien sûr, jeune disciple. Votre fidèle ami Sam-San sera certainement prêt à vous accompagner. Et je connais d’autres guerriers courageux qui se joindront à notre quête." Il marqua une pause, regardant vers l’horizon. "Mais d’abord, nous devons quitter la Comté-Zen rapidement. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et chaque minute compte."
Bilbon se dirigea vers sa maison et revint rapidement avec un sac à dos de voyage et plusieurs équipements d’arts martiaux. "Prenez ceci, Frodon," dit-il en lui tendant une épée courte dans un fourreau orné. "C’est Dard-San, l’épée elfique que j’ai trouvée lors de notre aventure. Elle brille d’une lumière bleue quand des orques ninjas sont proches."
Frodon attacha l’épée à sa ceinture, sentant immédiatement le poids de sa nouvelle responsabilité. "Et maintenant ?"
"Maintenant," répondit Gandalf-San en se mettant en position de départ de course, "nous commençons le voyage le plus important de votre vie. Direction : le village de Bree-Dojo, où nous retrouverons des alliés. Mais souvenez-vous, disciple Frodon-San : la route sera longue, dangereuse, et remplie d’ennemis qui maîtrisent des arts martiaux que vous n’avez jamais vus. Êtes-vous prêt ?"
Frodon prit une profonde inspiration, exécuta un salut martial traditionnel, et hocha la tête avec détermination. "Je suis prêt, Maître."
Et ainsi commença l’aventure la plus extraordinaire que la Terre du Milieu-Dojo ait jamais connue.
Chapitre 2 : Le Rassemblement des Disciples
Le voyage vers Bree-Dojo fut plus périlleux que prévu. Gandalf-San avait quitté Frodon et Sam-San à la lisière de la Forêt Ancienne avec la promesse de les retrouver à l’auberge du Poney Fringant-Sensei, mais les deux hobbits durent faire face seuls aux dangers de la route. Heureusement, leur entraînement quotidien au tai-chi et leur maîtrise des techniques de camouflage hobbit leur permirent d’éviter la plupart des patrouilles d’orques ninjas.
"Sam-San," murmura Frodon alors qu’ils se cachaient derrière un rocher, observant un groupe de cavaliers noirs qui scrutaient les environs, "croyez-vous vraiment que nous pouvons réussir cette mission ? Ces Nazgûl-Sensei semblent si puissants avec leurs techniques de vol et leurs auras sombres."
Sam Gamegie, fidèle jardinier et disciple dévoué des arts martiaux hobbits, ajusta son sac à dos rempli d’ustensiles de cuisine transformés en armes improvisées. "Maître Frodon-San, mon père m’a toujours dit qu’un vrai guerrier ne se mesure pas à la puissance de ses techniques, mais à la pureté de ses intentions. Et vos intentions sont les plus pures que j’aie jamais vues."
Ils attendirent que les cavaliers noirs s’éloignent avant de continuer leur route vers Bree-Dojo. Le village était réputé dans toute la région pour son dojo multiculturel où humains, hobbits, nains et elfes s’entraînaient ensemble aux arts martiaux traditionnels. L’auberge du Poney Fringant-Sensei était un lieu de rencontre légendaire pour les guerriers itinérants.
En arrivant au village, ils furent surpris de voir l’agitation inhabituelle. Des gardes en armure de cuir pratiquaient des katas de groupe dans la rue principale, et plusieurs maîtres d’armes donnaient des cours intensifs à des civils inquiets.
"Quelque chose ne va pas," observa Sam en remarquant les visages tendus des habitants. "On dirait qu’ils se préparent à une guerre."
À l’auberge, ils furent accueillis par Prosper Poiredebeurré-Sensei, le propriétaire, un homme robuste dont la bedaine imposante cachait une maîtrise surprenante du sumo traditionnel. "Ah, des hobbits ! Bienvenue au Poney Fringant-Sensei ! Mais faites attention, mes amis, des temps étranges nous attendent. Des cavaliers noirs ont été vus dans la région, et certains disent qu’ils recherchent quelqu’un en particulier."
Frodon et Sam échangèrent un regard inquiet. "Avez-vous vu un grand moine en robe orange ?" demanda Frodon. "Il devait nous retrouver ici."
"Gandalf-San ? Non, il n’est pas encore arrivé. Mais j’ai autre chose qui pourrait vous intéresser." Prosper se pencha vers eux en chuchotant. "Un rôdeur mystérieux vous attend dans le coin sombre là-bas. Il dit vous connaître et prétend que Gandalf-San l’a envoyé pour assurer votre protection."
Dans l’ombre d’un coin reculé de l’auberge, une silhouette encapuchonnée était assise, immobile comme une statue. Seuls ses yeux perçants étaient visibles sous sa capuche, et une aura de danger contrôlé émanait de sa personne. Plusieurs épées et armes de jet étaient visibles sous son manteau sombre.
"Vous devez être Frodon Sacquet-San," dit l’étranger d’une voix grave en se levant gracieusement. Chacun de ses mouvements trahissait des années d’entraînement aux arts martiaux les plus secrets. "Je suis Grands-Pas-Sensei, aussi connu sous le nom d’Aragorn-San, dernier maître de l’École des Rôdeurs du Nord."
Frodon sentit instinctivement qu’il pouvait faire confiance à cet homme, malgré son apparence intimidante. "Gandalf-San vous a-t-il vraiment envoyé ?"
"En effet. Il m’a contacté par pigeon voyageur entraîné aux techniques de kung-fu. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et vous avez besoin d’un guide expérimenté pour traverser les Terres Sauvages." Aragorn-San s’assit à leur table, ses yeux constamment en mouvement, surveillant chaque entrée de l’auberge. "Mais d’abord, laissez-moi vous expliquer ce que vous affrontez."
Il sortit une carte détaillée de la région et la déroula sur la table. "Les neuf Nazgûl-Sensei sont d’anciens rois qui ont étudié les arts martiaux interdits sous la tutelage de Sauron-Sama. Chacun d’eux maîtrise une discipline différente : le Roi-Sorcier-Sensei excelle dans les techniques psychiques, le Chevalier Noir-San pratique l’art du combat à l’épée fantôme, et ainsi de suite."
Sam frissonna. "Comment peut-on espérer leur résister ?"
"Par la ruse, la stratégie, et surtout en évitant le combat direct," répondit Aragorn-San. "Mais nous aurons besoin d’aide. J’ai envoyé des messages à travers mon réseau de rôdeurs. Avec un peu de chance, nous rencontrerons des alliés en route."
Soudain, les portes de l’auberge s’ouvrirent brutalement, et quatre hobbits firent irruption dans la salle, paniqués et hors d’haleine. Frodon les reconnut immédiatement : Merry Brandebouc-San, Pippin Touque-San, et deux autres de ses cousins, tous vêtus de gis de karaté froissés et tenant des bâtons de combat.
"Frodon-San !" s’écria Merry en courant vers leur table. "Nous vous cherchions partout ! Les cavaliers noirs ont attaqué Hobbiton-Dojo ! Ils ont détruit la maison de votre oncle Bilbon et ont interrogé tous les habitants sur votre localisation !"
Pippin, le plus jeune du groupe, ajouta avec excitation : "Mais ne vous inquiétez pas ! Nous nous sommes entraînés en secret aux techniques de combat hobbit, et nous voulons vous accompagner dans votre aventure !"
Aragorn-San secoua la tête. "Jeunes hobbits, vous ne comprenez pas les dangers qui nous attendent. Ce n’est pas un voyage d’entraînement ou une quête d’aventure. C’est une mission qui pourrait déterminer le sort de toute la Terre du Milieu-Dojo."
"Justement !" répliqua Merry avec détermination. "Si le sort de notre monde est en jeu, nous ne pouvons pas rester les bras croisés ! Nous avons étudié les arts martiaux hobbit depuis notre enfance, et notre loyauté envers Frodon-San est absolue !"
Frodon regarda ses amis avec un mélange d’affection et d’inquiétude. Il savait qu’ils étaient sincères, mais il craignait aussi pour leur sécurité. "Mes chers amis, cette mission est plus dangereuse que tout ce que nous avons jamais affronté. Es-vous vraiment sûrs de vouloir risquer vos vies ?"
"Nous en sommes certains !" répondirent-ils en chœur, exécutant un salut martial synchronisé qui témoignait de leur entraînement sérieux.
Aragorn-San observa les quatre hobbits avec attention, évaluant leurs capacités martiales d’un œil expert. Après quelques minutes de réflexion, il hocha lentement la tête. "Très bien. Gandalf-San m’a dit que les hobbits possèdent des qualités uniques qui pourraient s’avérer précieuses dans cette quête. Vous pouvez venir, mais vous devrez obéir à mes ordres sans question et vous entraîner dur pendant le voyage."
"Merci, Maître Grands-Pas-Sensei !" s’écria Pippin avec joie. "Quand partons-nous ?"
"Maintenant," répondit Aragorn-San en se levant et en rassemblant ses affaires. "Les Nazgûl-Sensei ne sont plus très loin, et nous devons atteindre Fondcombe-Dojo avant qu’ils ne nous rattrapent."
Le groupe quitta rapidement l’auberge et se dirigea vers les écuries pour récupérer leurs équipements. Aragorn-San avait préparé des sacs de voyage contenant tout le nécessaire pour survivre dans les Terres Sauvages : nourriture séchée, équipement de camping, et surtout, diverses armes d’arts martiaux adaptées au style de combat de chacun.
"Écoutez-moi bien," dit-il alors qu’ils se rassemblaient à la sortie du village. "Nous allons traverser des terres dangereuses peuplées de créatures hostiles et d’orques ninjas. Votre survie dépendra de votre capacité à rester silencieux, à suivre mes instructions, et à utiliser vos compétences martiales avec sagesse plutôt qu’avec imprudence."
Les cinq hobbits hochèrent la tête solennellement, comprenant la gravité de la situation. Au loin, on pouvait entendre le grondement sourd de chevaux au galop qui se rapprochaient rapidement.
"Ils arrivent," murmura Aragorn-San en dégainant son épée longue, une lame élégante gravée de runes elfiques. "Suivez-moi, et quoi qu’il arrive, ne vous arrêtez pas !"
Et ainsi, sous la lumière déclinante du crépuscule, la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu commença son périlleux voyage vers Fondcombe-Dojo, poursuivie par les ombres menaçantes des Nazgûl-Sensei.
Chapitre 3 : Les Épreuves des Terres Sauvages
Les jours suivants furent une épreuve constante d’endurance et de survie. Aragorn-San mena le groupe à travers des sentiers secrets connus seulement des maîtres rôdeurs, évitant les routes principales où les Nazgûl-Sensei et leurs serviteurs orques ninjas patrouillaient sans relâche. Chaque soir, autour de leur petit feu de camp soigneusement camouflé, le rôdeur enseignait aux hobbits de nouvelles techniques de combat et de survie.
"La première règle des arts martiaux en milieu hostile," expliqua-t-il en montrant comment déplacer silencieusement son poids d’un pied à l’autre, "est de ne faire qu’un avec l’environnement. Vos ennemis ne peuvent pas vous battre s’ils ne peuvent pas vous trouver."
Merry et Pippin, initialement excités par l’aventure, commençaient à réaliser la difficulté réelle de leur mission. Leurs muscles endoloris témoignaient des longues marches et des exercices d’entraînement constants qu’Aragorn-San leur imposait.
"Mes pieds n’ont jamais autant souffert," gémit Pippin en massant ses orteils poilus. "Même nos cours de kung-fu les plus intensifs à Hobbiton-Dojo n’étaient pas aussi épuisants."
"C’est parce que vous n’aviez jamais eu à courir pour sauver votre vie," répondit Sam philosophiquement en préparant leur maigre repas. "Mon vieux père disait toujours que les vraies épreuves révèlent le caractère d’un guerrier."
Frodon, quant à lui, sentait le poids de l’Anneau de Kung-Fu Ultime augmenter jour après jour. Non seulement physiquement - l’anneau semblait devenir plus lourd à mesure qu’ils se rapprochaient du Mordor-Dojo - mais aussi mentalement. Il commençait à entendre des murmures dans sa tête, des suggestions subtiles de porter l’anneau pour améliorer ses capacités de combat.
"Maître Grands-Pas-Sensei," dit-il un soir alors qu’ils établissaient leur camp près d’un ruisseau, "l’anneau... il me parle. Il me dit que je pourrais devenir un grand maître des arts martiaux si je l’utilisais plus souvent."
Aragorn-San fronça les sourcils avec inquiétude. "C’est exactement ce dont Gandalf-San m’avait prévenu. L’anneau tente de vous corrompre en exploitant vos désirs légitimes d’amélioration martiale. Vous devez résister à ces tentations, Frodon-San. La vraie force vient de l’entraînement discipliné, pas de raccourcis magiques."
Leur conversation fut interrompue par un sifflement étrange venant de la forêt environnante. Aragorn-San se figea instantanément, tous ses sens en alerte. "Silence absolu," chuchota-t-il. "Éteignez le feu. Maintenant."
Les hobbits obéirent immédiatement, étouffant les flammes avec de la terre. Dans l’obscurité soudaine, ils entendirent le bruit caractéristique de plusieurs paires de pieds se déplaçant furtivement entre les arbres. Mais ce n’étaient pas des pas ordinaires - ils étaient trop légers, trop coordonnés, comme ceux d’adversaires entraînés aux techniques de déplacement ninja.
"Orques ninjas," murmura Aragorn-San en dégainant silencieusement ses deux couteaux de lancer. "Au moins une douzaine. Ils nous ont trouvés."
Soudain, des shurikens sifflèrent dans l’air, se plantant dans les arbres autour de leur campement. Les hobbits dégainèrent immédiatement leurs armes, formant instinctivement un cercle défensif comme Aragorn-San le leur avait enseigné.
"Hobbits stupides !" grogna une voix gutturale dans l’obscurité. "Rendre l’anneau maintenant, ou nous découper en petits morceaux avec techniques de sabre-venin !"
"Jamais !" s’écria Frodon avec une détermination qui le surprit lui-même. Il sentit l’anneau pulser contre sa poitrine, lui offrant sa puissance, mais il résista héroïquement à la tentation.
La bataille qui s’ensuivit fut intense et brutale. Les orques ninjas étaient rapides et vicieux, utilisant des techniques de combat sombres et tordues qui contrastaient fortement avec les arts martiaux nobles enseignés dans les dojos de la Terre du Milieu. Leurs lames étaient empoisonnées, leurs mouvements imprévisibles, et ils attaquaient sans honneur ni code martial.
Aragorn-San se battit comme un démon, ses lames dansant dans l’obscurité avec une précision mortelle. Chaque mouvement était calculé, chaque attaque parfaitement exécutée. Il incarnait la perfection de l’École des Rôdeurs, combinant vitesse, force et stratégie.
Les hobbits, malgré leur formation limitée, se défendirent avec courage. Sam utilisa sa poêle en fonte comme un bouclier et une massue, Merry et Pippin coordonnèrent leurs attaques avec leurs bâtons de combat, et Frodon découvrit que Dard-San, l’épée elfique, semblait anticiper les mouvements de ses ennemis.
"Derrière toi, Frodon-San !" cria Sam en bloquant un coup de katana orque avec sa poêle dans un fracas métallique retentissant.
Frodon pivota rapidement et trancha net la main d’un orque ninja qui tentait de l’attaquer par surprise. La lame elfique brillait d’une lumière bleue pale qui semblait aveugler leurs assaillants.
Mais malgré leur courage, les hobbits étaient largement dépassés en nombre et en expérience. Plusieurs orques ninjas parvinrent à percer leurs défenses, et Pippin poussa un cri de douleur quand une lame empoisonnée lui entailla le bras.
C’est alors qu’un hurlement terrifiant résonna dans la nuit, suivi par le galop de chevaux spectres. Les Nazgûl-Sensei arrivaient, attirés par le bruit du combat.
"Fuyez !" ordonna Aragorn-San en lançant ses derniers couteaux avec une précision mortelle. "Vers la rivière ! L’eau courante les ralentira !"
Le groupe courut désespérément à travers la forêt, poursuivi par les cris de rage des orques survivants et le grondement surnaturel des cavaliers noirs. Les branches fouettaient leurs visages, les racines tentaient de les faire trébucher, mais ils continuaient à courir, puisant dans leurs réserves d’énergie intérieure.
"Là !" cria Merry en pointant vers une lueur entre les arbres. "La rivière !"
Ils atteignirent la berge juste au moment où les premiers Nazgûl-Sensei émergeaient de la forêt. Les cavaliers noirs s’arrêtèrent net au bord de l’eau, leurs montures spectres refusant de traverser le cours d’eau sacré.
"Rendez-nous l’anneau, porteur !" siffla le Roi-Sorcier-Sensei, sa voix résonnant avec le pouvoir de techniques psychiques interdites. "Vous ne pouvez pas nous échapper éternellement ! L’Anneau de Kung-Fu Ultime doit retourner à son maître !"
Frodon sentit une pression énorme dans sa tête, comme si des mains invisibles tentaient de fouiller ses pensées. L’anneau devenait brûlant contre sa poitrine, et il dut lutter de toutes ses forces pour ne pas le sortir et le jeter au Nazgûl-Sensei.
"Résistez, Frodon-San !" cria Aragorn-San en l’attrapant par les épaules. "Concentrez-vous sur vos techniques de méditation hobbit ! Ne les laissez pas entrer dans votre esprit !"
Avec un effort surhumain, Frodon récita mentalement les mantras de purification que son oncle Bilbon lui avait enseignés. Progressivement, la pression psychique diminua, et les Nazgûl-Sensei poussèrent des hurlements de frustration.
"Ce n’est que partie remise," gronda le Roi-Sorcier-Sensei avant de faire demi-tour avec ses compagnons spectraux.
Le groupe traversa rapidement la rivière et continua sa route vers Fondcombe-Dojo, mais ils savaient que leur répit ne serait que temporaire. Les Nazgûl-Sensei trouveraient un moyen de traverser l’eau, et la prochaine confrontation serait encore plus dangereuse.
Chapitre 4 : Le Refuge de Fondcombe-Dojo
Trois jours après leur évasion de justesse, les voyageurs épuisés aperçurent enfin les tours élégantes de Fondcombe-Dojo se dresser majestueusement dans la vallée cachée. Le légendaire sanctuaire des Elfes-Maîtres était réputé dans toute la Terre du Milieu pour être le plus ancien et le plus prestigieux centre d’entraînement aux arts martiaux. Ses jardins zen parfaitement entretenus, ses dojos aux architectures impossibles, et ses maîtres immortels attiraient des disciples de toutes les races depuis des millénaires.
"Enfin," soupira Frodon en contemplant la beauté sereine du lieu. Les bâtiments elfiques semblaient flotter au-dessus de cascades cristallines, et partout dans la vallée, on pouvait voir des elfes pratiquant des formes de kung-fu d’une grâce surnaturelle.
À l’entrée principale, ils furent accueillis par Lindir-San, un elfe-maître aux cheveux dorés vêtu d’un gi de soie blanche immaculée. Ses mouvements étaient si fluides qu’il semblait danser plutôt que marcher, et une aura de paix profonde émanait de sa personne.
"Soyez les bienvenus à Fondcombe-Dojo, voyageurs fatigués," dit-il en s’inclinant avec la grâce parfaite des saluts elfiques. "Maître Elrond-San vous attend dans le Grand Dojo de Méditation. Il a préparé des chambres pour votre repos et des bains thérapeutiques pour soigner vos blessures."
Aragorn-San s’inclina respectueusement. "Nous sommes honorés, Maître Lindir-San. Nos jeunes compagnons hobbits ont grand besoin de repos et de soins."
Ils furent conduits à travers des jardins où des elfes de tous âges pratiquaient des arts martiaux d’une beauté hypnotique. Certains semblaient voler dans les airs en exécutant des katas impossibles, d’autres méditaient en équilibre sur des pics rocheux, et les plus avancés manipulaient les éléments eux-mêmes dans leurs techniques de combat.
"Incroyable," murmura Pippin, les yeux écarquillés. "Ces techniques dépassent tout ce que j’ai jamais vu ! Comment font-ils pour rester en l’air si longtemps ?"
"L’entraînement elfique dure des siècles," expliqua Lindir-San avec un sourire bienveillant. "Nous avons l’éternité pour perfectionner nos arts. Mais ne vous découragez pas, jeunes hobbits. Votre cœur pur et votre détermination valent plus que mille années d’entraînement technique."
Le Grand Dojo de Méditation était une merveille architecturale : une salle circulaire immense avec un plafond ouvert laissant voir le ciel étoilé, des murs ornés de tapisseries anciennes représentant les plus grands maîtres de l’histoire, et au centre, un bassin de méditation où flottaient des lotus lumineux.
Maître Elrond-San les attendait, assis en position de lotus parfaite sur un coussin de méditation. Sa présence imposante et sereine témoignait de milliers d’années de sagesse martiale. Ses cheveux noirs étaient striés d’argent, ses yeux contenaient la profondeur des océans, et chacun de ses mouvements révélait une maîtrise absolue de tous les arts de combat connus.
"Aragorn-San, mon fils adoptif," dit-il en se levant gracieusement. "Et vous devez être Frodon Sacquet-San, le porteur de l’Anneau de Kung-Fu Ultime." Ses yeux se posèrent sur Frodon avec une intensité perçante mais bienveillante. "Je ressens l’aura de l’anneau, et je comprends le fardeau que vous portez."
Frodon s’inclina profondément. "Maître Elrond-San, Gandalf-San nous a dit que vous pourriez nous conseiller sur la marche à suivre."
"Gandalf-San..." Elrond fronça légèrement les sourcils. "Il devrait déjà être arrivé. Son retard m’inquiète. Mais d’abord, laissez-moi examiner cet anneau maudit."
Avec réticence, Frodon sortit l’Anneau de Kung-Fu Ultime de sa chemise. Immédiatement, l’atmosphère de la salle changea. Les lotus lumineux du bassin de méditation pâlirent, et une tension presque palpable emplit l’air.
Elrond-San observa l’anneau sans le toucher, ses yeux perçants analysant chaque détail de l’artefact maudit. "Oui," murmura-t-il après un long moment. "C’est bien l’Anneau Unique, forgé par Sauron-Sama dans les techniques interdites du kung-fu obscur. Je peux sentir sa soif de pouvoir et sa corruption."
"Peut-il être détruit ici ?" demanda anxieusement Sam. "Avec toute la sagesse et la puissance des elfes-maîtres ?"
Elrond secoua tristement la tête. "Non, fidèle Sam-San. Cet anneau ne peut être détruit que dans les flammes du Mont du Doom-Dojo où il fut forgé. Aucune technique de notre monde ne peut l’anéantir ailleurs."
Un silence lourd s’installa dans la salle. Les hobbits commençaient à réaliser l’ampleur impossible de leur tâche : traverser tout le continent, infiltrer le territoire ennemi, et atteindre le cœur même du domaine de Sauron-Sama.
"Mais," continua Elrond, "vous ne serez pas seuls dans cette quête. J’ai convoqué un conseil de guerre avec les plus grands maîtres de notre époque. Ensemble, nous formerons une Communauté capable d’affronter cette mission."
Les jours suivants furent consacrés à la récupération et à l’entraînement intensif. Les hobbits eurent accès aux techniques secrètes elfiques, apprenant des mouvements de combat qu’aucun mortel n’avait maîtrisés depuis des siècles. Frodon, en particulier, reçut un entraînement spécialisé pour résister à la corruption de l’anneau.
"La clé," lui expliqua Maître Arwen-San, la fille d’Elrond et experte en arts martiaux de purification spirituelle, "est de maintenir un équilibre constant entre votre chi personnel et l’influence de l’anneau. Observez."
Elle lui montra une série de techniques de méditation en mouvement, des katas spécialement conçus pour renforcer l’esprit contre les influences maléfiques. Ses mouvements étaient d’une beauté céleste, et Frodon sentit immédiatement un apaisement dans la pression constante que l’anneau exerçait sur son esprit.
"Maintenant vous," dit-elle avec encouragement.
Frodon tenta de reproduire les mouvements, maladroitement au début, puis avec une grâce croissante. À sa grande surprise, l’anneau sembla devenir plus léger, et les murmures tentateurs dans sa tête s’estompèrent.
"Excellent, Frodon-San ! Vous avez un talent naturel pour ces techniques. Avec de la pratique, vous pourrez résister même aux attaques psychiques directes des Nazgûl-Sensei."
Pendant ce temps, ses compagnons hobbits s’entraînaient avec d’autres maîtres elfes. Merry et Pippin apprenaient les techniques de combat en équipe, découvrant comment coordonner leurs attaques pour compenser leur petite taille face à des ennemis plus grands. Sam, quant à lui, étudiait les arts martiaux défensifs, se spécialisant dans la protection de ses compagnons.
Le cinquième jour de leur séjour, alors que Frodon pratiquait ses nouvelles techniques dans un jardin tranquille, il entendit une voix familière crier son nom.
"Frodon-San ! Mes chers amis hobbits !"
Il se retourna pour voir Gandalf-San courir vers eux, mais quelque chose avait changé. Le moine-magicien portait toujours sa robe orange traditionnelle, mais elle était maintenant d’un blanc pur éclatant, et son aura de pouvoir martial avait considérablement augmenté.
"Maître Gandalf-San !" s’écria Frodon avec joie. "Nous nous inquiétions pour vous ! Que vous est-il arrivé ?"
Gandalf le Blanc-San (car c’était désormais son nom) sourit chaleureusement en s’approchant. "Une épreuve terrible, mon jeune disciple. J’ai dû affronter un ancien démon de kung-fu dans les profondeurs de la Moria-Dojo. La bataille fut si intense qu’elle m’a transformé, m’élevant au rang de Grand Maître Ultime."
Il leur raconta brièvement son combat épique contre le Balrog-Sensei, un démon de feu qui maîtrisait les techniques martiales les plus destructrices. Leur duel avait duré des jours, détruisant des montagnes entières, jusqu’à ce que Gandalf parvienne finalement à triompher au prix de sa propre mort temporaire.
"Mais les Valar-Senseis, les dieux des arts martiaux, m’ont ressuscité et m’ont accordé de nouveaux pouvoirs," conclut-il. "Maintenant, je suis prêt à vous accompagner dans la phase la plus dangereuse de votre quête."
Ce soir-là, le Grand Conseil se réunit dans la Salle des Maîtres. Autour d’une table ronde sculptée dans un seul bloc de jade, s’assirent les plus grands guerriers de l’époque : Elrond-San, Gandalf le Blanc-San, Aragorn-San, Boromir-San de Gondor-Dojo (un maître de l’art du bouclier et de l’épée), Legolas-San (prince elfe archer et expert en kung-fu aérien), Gimli-San (nain-maître de l’art de la hache de guerre), et bien sûr, les quatre hobbits.
"Mes amis," commença Elrond solennellement, "nous sommes réunis pour décider du sort de l’Anneau de Kung-Fu Ultime. La situation est grave : les armée de Sauron-Sama se rassemblent, ses Nazgûl-Sensei patrouillent toutes les routes, et le temps joue en sa faveur."
Boromir-San, un homme fort et fier aux cheveux bruns et à l’armure étincelante, prit la parole. "Pourquoi ne pas utiliser l’anneau contre Sauron-Sama lui-même ? Avec sa puissance, nous pourrions former une armée invincible et attaquer directement Mordor-Dojo !"
"Non !" s’écria vivement Gandalf-San. "C’est exactement ce que veut Sauron-Sama ! L’anneau corrompt quiconque tente de l’utiliser, même avec les meilleures intentions. Il ne peut pas être maîtrisé, seulement détruit."
Un débat intense s’ensuivit, chaque membre du conseil proposant différentes stratégies. Certains voulaient cacher l’anneau, d’autres suggéraient de l’utiliser temporairement, et quelques-uns proposaient même de le jeter dans l’océan.
Finalement, Frodon se leva, son visage pâle mais déterminé. "Je prendrai l’anneau," dit-il d’une voix claire qui résonna dans toute la salle. "Je ne connais pas le chemin, mais je le trouverai. Je l’apporterai au Mont du Doom-Dojo et je le détruirai."
Un silence respectueux accueillit sa déclaration. Puis, un par un, les autres membres du conseil se levèrent.
"Vous avez mon épée," dit Aragorn-San solennellement.
"Et ma hache !" ajouta Gimli-San avec ferveur.
"Et mon arc !" proclama Legolas-San.
Sam se leva immédiatement. "Et vous avez ma poêle de combat ! Euh, je veux dire, ma loyauté, Maître Frodon-San !"
Bientôt, tous s’étaient engagés à accompagner Frodon dans sa quête impossible. Ainsi naquit officiellement la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu, neuf guerriers unis par un destin commun et une détermination inébranlable.
Elrond-San sourit avec satisfaction. "Alors c’est décidé. Que cette Communauté porte l’espoir de tous les peuples libres de la Terre du Milieu-Dojo. Que les techniques des anciens maîtres vous protègent, et que votre courage ne faillisse jamais."
La nuit était tombée sur Fondcombe-Dojo, mais dans le Grand Dojo de Méditation, neuf destinées venaient de s’unir pour la plus grande aventure de tous les temps.
Chapitre 5 : La Traversée de la Moria-Dojo
Après plusieurs jours de préparation intensive à Fondcombe-Dojo, la Communauté était enfin prête à reprendre sa route vers le Mordor-Dojo. Elrond-San leur avait fourni des équipements de combat elfiques de la plus haute qualité : armures légères mais résistantes, armes enchantées, et surtout, des amulettes de protection contre les techniques de kung-fu obscur.
"Le chemin le plus direct passe par les Monts Brumeux-Sensei," expliqua Gandalf le Blanc-San en déployant une carte détaillée sur la table de stratégie. "Nous pouvons soit traverser le Col de Caradhras-San, soit emprunter les anciens tunnels de la Moria-Dojo."
Gimli-San, le nain-maître de la hache, se redressa avec fierté. "La Moria-Dojo ! L’ancien royaume de mes ancêtres nains-guerriers ! C’était autrefois le plus grand centre d’entraînement souterrain de toute la Terre du Milieu, avec des salles d’armes gigantesques et des forges capables de créer les armes les plus puissantes jamais vues !"
Legolas-San fronça élégamment les sourcils. "J’ai entendu des rumeurs troublantes sur ce lieu, Gimli-San. On dit que l’ombre y a pris racine, et que des créatures maléfiques hantent maintenant ses anciens dojos."
"Balivernes elfiques !" grommela Gimli en caressant sa hache ornée de runes. "Les nains-maîtres ont construit Moria-Dojo pour durer éternellement ! Même si quelques orques ninjas s’y sont infiltrés, nous les chasserons rapidement avec nos techniques de combat souterrain !"
La Communauté décida finalement de tenter d’abord le passage par le col de montagne, mais après trois jours de lutte contre une tempête de neige surnaturelle (probablement envoyée par Sauron-Sama), ils furent contraints de faire demi-tour et de se diriger vers l’entrée de la Moria-Dojo.
Les Portes de Durin se dressaient majestueusement dans la paroi rocheuse, ornées de gravures complexes représentant les exploits martiaux des anciens rois nains. Mais elles étaient fermées, et aucune poignée ou mécanisme visible ne permettait de les ouvrir.
"Comment entre-t-on ?" demanda Frodon en examinant les motifs sculptés.
Gandalf-San s’approcha des portes et commença à réciter des incantations dans la langue ancienne des arts martiaux. "Parlez, ami, et entrez," murmura-t-il finalement.
Rien ne se passa.
Pendant plus d’une heure, le moine-magicien tenta différentes combinaisons de mots de pouvoir et de techniques d’ouverture mystique, sans succès. Les autres membres de la Communauté commençaient à s’impatienter.
"Peut-être faut-il utiliser la force brute ?" suggéra Boromir-San en dégainant son épée. "Mes techniques de brisage de obstacles pourraient..."
"Non," l’interrompit Gandalf-San. "Ces portes ont été créées par les plus grands maîtres-forgerons nains. La violence ne fera que déclencher leurs défenses magiques."
C’est alors que Frodon, qui observait attentivement les inscriptions, eut une inspiration soudaine. "Maître Gandalf-San, vous avez dit ’Parlez, ami, et entrez’. Mais si c’était plus simple ? Si le mot de passe était littéralement le mot ’ami’ en langue elfique ?"
Gandalf le regarda avec surprise, puis sourit largement. "Mellon," dit-il clairement.
Les Portes de Durin s’ouvrirent immédiatement dans un grondement sourd, révélant un passage sombre qui s’enfonçait dans les profondeurs de la montagne.
"Brillant, Frodon-San !" s’exclama Gandalf. "Parfois, les solutions les plus simples sont les meilleures. Une leçon importante dans les arts martiaux également."
Ils pénétrèrent dans les tunnels de la Moria-Dojo, leurs torches projetant des ombres dansantes sur les murs de pierre taillée avec une précision parfaite. L’architecture naine était impressionnante : des couloirs assez larges pour permettre des combats d’entraînement en groupe, des plafonds voûtés ornés de motifs représentant différents styles de kung-fu, et partout, des salles latérales qui avaient autrefois servi de dojos spécialisés.
"Regardez ces gravures !" murmura Merry avec admiration. "Elles montrent des nains exécutant des techniques que je n’ai jamais vues !"
Gimli-San rayonnait de fierté. "L’École de Combat Souterrain des Nains était unique au monde. Nous avions développé des styles martiaux spécialement adaptés aux espaces confinés et aux combats dans l’obscurité."
Mais au fur et à mesure qu’ils progressaient, il devenait évident que quelque chose de terrible s’était produit dans les anciennes salles d’entraînement. Des squelettes en armure naine jonchaient certains couloirs, leurs armes encore serrées dans leurs mains osseuses. Des marques de griffes et de lames ornaient les murs, témoignant de batailles féroces.
"Qu’est-il arrivé ici ?" demanda Sam d’une voix inquiète.
Gandalf-San examina l’un des squelettes avec attention. "Une invasion. Mais pas d’orques ordinaires. Regardez ces marques de combat - elles ont été faites par des créatures beaucoup plus grandes et plus dangereuses."
Ils atteignirent finalement la Chambre de Mazarbul-Sensei, l’ancien bureau du Seigneur de la Moria-Dojo. La salle était dans un état de destruction totale : meubles brisés, armes éparpillées au sol, et au centre, un tombeau de marbre fendu.
Gimli-San poussa un gémissement de douleur en lisant l’inscription sur le tombeau. "Balin-San, Seigneur de la Moria-Dojo. Mon cousin... il était venu ici avec une expédition pour reconquérir notre ancien royaume."
Gandalf découvrit un livre de combat partiellement brûlé et en lut quelques passages à voix haute : "Les orques ninjas attaquent en nombre... nous ne pouvons pas sortir... ils ont réveillé quelque chose dans les profondeurs... tambours... tambours dans le noir... nous ne pouvons pas sortir... ils arrivent..."
Un silence lourd s’abattit sur la Communauté. Soudain, des tambours résonnèrent effectivement dans les profondeurs de la montagne, accompagnés de cris gutturaux et du bruit de milliers de pieds courant dans les tunnels.
"Fuyez !" cria Gandalf-San en bondissant vers la sortie. "Les orques nous ont trouvés !"
La course-poursuite qui s’ensuivit fut un cauchemar de tunnels tortueux et de salles sombres. Des centaines d’orques ninjas jaillirent de chaque passage latéral, leurs lames empoisonnées brillant dans la lueur des torches. La Communauté dut combattre tout en courant, utilisant toutes leurs techniques de combat en mouvement.
Legolas-San tirait flèche après flèche avec une précision mortelle, chaque projectile trouvant sa cible même dans l’obscurité. Gimli-San faisait tournoyer sa hache avec une rage destructrice, ouvrant un passage sanglant à travers les rangs ennemis. Boromir-San protégeait les hobbits avec son bouclier, parant les attaques avec des techniques défensives parfaites.
"Par ici !" cria Gandalf en les menant vers un pont de pierre qui enjambait un gouffre insondable. "Le Pont de Khazad-dûm-Sensei ! De l’autre côté, nous serons en sécurité !"
Mais alors qu’ils approchaient du pont, une lueur rougeâtre menaçante illumina soudain les profondeurs du gouffre. Une chaleur terrible se répandit dans l’air, et un rugissement qui faisait trembler la montagne résonna dans toute la caverne.
"Non..." murmura Gandalf, son visage devenant mortellement pâle. "Un Balrog-Sensei. Un démon de l’ombre et de la flamme, maître des techniques martiales les plus destructrices. Je pensais qu’ils avaient tous été détruits lors de la Grande Guerre des Arts Martiaux !"
La créature émergea du gouffre dans une explosion de flammes et de fumée noire. C’était un géant de feu et d’ombre, avec des cornes tordues, des ailes de chauve-souris membranées, et dans ses mains brûlantes, un fouet de flamme et une épée de feu plus grande qu’un homme. Son aura de pouvoir martial maléfique était si intense que même les orques ninjas reculèrent de terreur.
"Franchissez le pont !" ordonna Gandalf-San à ses compagnons. "Je vais retenir cette abomination !"
"Non, Maître !" s’écria Frodon. "Nous ne vous laisserons pas seul !"
"Obéissez !" rugit Gandalf avec une autorité qui ne souffrait aucune contestation. "C’est ma destinée ! Allez-y, maintenant !"
La Communauté traversa le pont étroit à toute vitesse tandis que Gandalf faisait face au Balrog-Sensei. Le combat qui s’engagea dépassait tout ce qu’ils avaient jamais vu : des techniques de kung-fu céleste contre des arts martiaux démoniaques, la lumière pure contre les ténèbres absolues.
Gandalf frappa le pont de son bâton de bambou enchanté en criant : "Vous ne passerez pas !" La pierre ancienne se fissura et s’effondra, emportant le Balrog-Sensei dans les profondeurs.
Mais au dernier moment, le fouet de flamme du démon s’enroula autour de la cheville de Gandalf, l’entraînant avec lui dans l’abîme.
"Fuyez, idiots !" furent ses derniers mots avant de disparaître dans les ténèbres.
La Communauté, sous le choc et le chagrin, fut contrainte de continuer sa fuite vers la sortie de la Moria-Dojo, poursuivie par les cris de deuil qui résonnaient dans toute la montagne. Ils avaient perdu leur guide et leur plus puissant protecteur, et le chemin vers le Mordor-Dojo n’avait jamais semblé aussi long et périlleux.
Chapitre 6 : L’Épreuve de la Lothlórien-Dojo
Épuisés et désemparés par la perte de Gandalf le Blanc-San, les huit membres survivants de la Communauté émergèrent enfin des tunnels maudits de la Moria-Dojo. La lumière du soleil leur fit mal aux yeux après les heures passées dans l’obscurité, et le contraste entre la beauté paisible de la nature et l’horreur qu’ils venaient de vivre était saisissant.
Ils établirent un camp de fortune près d’un ruisseau, mais l’atmosphère était lourde de chagrin et d’incertitude. Gimli-San pleurait ouvertement la destruction de son ancien royaume ancestral, Legolas-San scrutait l’horizon à la recherche de dangers, et les hobbits étaient prostrés par la perte de leur guide spirituel.
"Que faisons-nous maintenant ?" demanda Pippin d’une petite voix. "Maître Gandalf-San était notre chef, notre protecteur. Comment pouvons-nous continuer sans lui ?"
Aragorn-San, réalisant qu’il devait maintenant assumer le leadership du groupe, se redressa et prit la parole avec une détermination forcée. "Gandalf-San aurait voulu que nous continuions la mission. Son sacrifice ne doit pas être vain. Nous devons atteindre le Mordor-Dojo et détruire l’anneau, quoi qu’il nous en coûte."
Boromir-San secoua la tête avec pessimisme. "Regardons la réalité en face, Aragorn-San. Nous sommes huit contre les armées entières de Sauron-Sama. Sans Gandalf et ses pouvoirs, nous n’avons aucune chance de succès. Peut-être devrions-nous nous diriger vers Gondor-Dojo et utiliser l’anneau pour renforcer nos défenses ?"
"Non !" s’écria Frodon avec une véhémence qui surprit tout le monde. "L’anneau ne peut pas être utilisé ! Gandalf-San nous l’a répété maintes fois ! Il doit être détruit, point final !"
Le débat qui s’ensuivit révéla les fissures qui commençaient à apparaître dans l’unité de la Communauté. La pression constante, la perte de leur guide, et l’influence sournoise de l’anneau commençaient à faire leurs ravages sur la moral du groupe.
C’est alors qu’ils furent soudainement entourés par une troupe de guerriers elfes qui semblaient avoir émergé des arbres eux-mêmes. Leurs mouvements étaient si silencieux et gracieux qu’aucun membre de la Communauté ne les avait entendus approcher, malgré leurs techniques d’alerte développées.
"Halte !" commanda leur chef, un elfe-maître aux cheveux dorés vêtu d’une armure de mailles elfique qui brillait comme de l’argent liquide. "Qui ose pénétrer dans les domaines sacrés de la Lothlórien-Dojo sans permission ?"
Legolas-San s’avança et s’inclina respectueusement. "Je suis Legolas-San du Royaume Sylvestre-Dojo. Nous sommes en mission urgente et nous cherchons un passage sûr vers le sud."
L’elfe-capitaine, qui se présenta comme Haldir-San, examina attentivement chaque membre du groupe. Ses yeux s’attardèrent particulièrement sur Gimli-San. "Un nain dans la Lothlórien-Dojo ? C’est sans précédent. Les nains ne sont pas les bienvenus dans notre domaine sacré."
"Ce nain-là est mon compagnon d’armes," déclara fermement Legolas-San. "Il a gagné le droit de marcher à mes côtés par son courage et son honneur. Je me porte garant de lui."
Après une longue délibération en langue elfique, Haldir-San accepta finalement de les escorter vers Caras Galadhon-Sensei, la cité-temple au cœur de la forêt dorée. Le voyage à travers la Lothlórien-Dojo fut comme un rêve éveillé pour les membres de la Communauté.
La forêt entière était un gigantesque dojo naturel où chaque arbre, chaque clairière, chaque ruisseau avait été aménagé pour la pratique des arts martiaux les plus raffinés. Des elfes de tous âges s’entraînaient en harmonie parfaite avec la nature, leurs techniques de combat incorporant les mouvements du vent, la fluidité de l’eau, et la stabilité de la terre.
"Incroyable," murmura Merry en observant un groupe d’elfes pratiquer un kata collectif dans les branches d’un mallorn géant. "Ils ne touchent même pas les feuilles, mais leurs mouvements font danser tout l’arbre !"
"L’École Elfique de Combat Naturel," expliqua Legolas-San avec fierté. "Nous apprenons à puiser notre force dans les éléments eux-mêmes, à devenir un avec l’environnement. C’est l’opposé parfait des techniques sombres et destructrices de Sauron-Sama."
Ils furent logés dans des plates-formes construites dans les cimes des arbres, des flèts elfiques d’une architecture impossible qui semblaient défier les lois de la gravité. Cette nuit-là, bercés par les chants ancestraux des elfes et la brise parfumée de la forêt dorée
Le Seigneur des Anneaux de Kung-Fu
Une parodie épique en 15 chapitres
Chapitre 1 : L’Arrivée du Maître Gandalf-San
Dans la vallée paisible de la Comté-Zen, où les hobbits pratiquaient l’art ancien du tai-chi matinal entre deux repas, une silhouette familière apparut sur le chemin de terre battue. Mais ce n’était pas le Gandalf que nous connaissions tous. Non, celui-ci portait une robe orange safran traditionnelle, ses cheveux blancs étaient soigneusement rasés sur les côtés selon la mode des moines shaolin, et à la place du traditionnel bâton de magicien, il tenait fermement un bâton de combat en bambou poli.
"Maître Gandalf-San !" s’écria Bilbon Sacquet-Sensei, interrompant sa méditation matinale sur sa terrasse. Le vieux hobbit, lui-même adepte des arts martiaux depuis son aventure avec les nains kung-fu, s’inclina respectueusement. "Quelle joie de vous revoir dans notre humble dojo... euh, je veux dire, notre terrier !"
Gandalf-San s’arrêta devant la porte ronde verte, ses yeux perçants scrutant l’horizon comme s’il cherchait des ennemis invisibles. Ses mouvements étaient fluides et gracieux, chaque geste calculé avec la précision d’un maître des arts martiaux. "Salutations, vieux ami," dit-il de sa voix grave et mesurée. "Les temps sombres approchent, et je crains que la paix de votre vallée ne soit sur le point d’être troublée par des forces que même mes années d’entraînement au temple de Kamar-Taj n’auraient pu prévoir."
Bilbon fronça les sourcils, ses poils de pieds se hérissant d’inquiétude. "De quoi parlez-vous, Maître ? Depuis votre dernière visite et notre victoire contre le dragon Smaug-San grâce à vos techniques de combat, tout a été parfaitement calme ici. Les hobbits continuent leurs cours de qi gong, le marché du dimanche propose toujours les meilleurs nunchakus artisanaux, et même les jeunes apprennent les bases du kung-fu avec enthousiasme."
Gandalf-San secoua lentement la tête, ses yeux se plissant avec sagesse. "L’Anneau, Bilbon-San. L’Anneau Unique que vous avez trouvé dans la caverne de Gollum-Sensei. Je crains qu’il ne soit pas ce que nous pensions. Mes méditations profondes et mes consultations avec les anciens textes du temple m’ont révélé sa véritable nature." Il marqua une pause dramatique, exécutant un kata silencieux avec son bâton. "Cet anneau est l’Anneau de Kung-Fu Ultime, forgé par le Seigneur Sombre Sauron-Sama dans les feux du Mont du Doom-Dojo."
Les yeux de Bilbon s’écarquillèrent de surprise. Il porta instinctivement la main à sa poche, où l’anneau doré reposait depuis des années. "Mais... mais je l’utilise juste pour mes exercices de concentration ! Et parfois pour impressionner les jeunes hobbits avec mes techniques d’invisibilité martiale !"
"Précisément le problème," répondit Gandalf-San en commençant une série de mouvements de warm-up. "L’anneau corrompt celui qui l’utilise, même pour de nobles arts martiaux. Sauron-Sama cherche à récupérer son pouvoir, et ses armées d’orques ninjas se rassemblent déjà dans les terres sombres du Mordor-Dojo."
Soudain, des bruits de pas précipités retentirent sur le chemin. Frodon Sacquet, le neveu de Bilbon, apparut en courant, son gi de karaté trempé de sueur. "Oncle Bilbon ! Maître Gandalf-San !" haleta-t-il en s’inclinant respectueusement. "J’ai terminé ma course matinale et mes katas dans la forêt, et j’ai vu d’étranges cavaliers noirs près de la rivière ! Ils portaient des masques de démons et leurs chevaux semblaient flotter au-dessus du sol comme s’ils maîtrisaient la technique de vol des maîtres légendaires !"
Gandalf-San et Bilbon échangèrent un regard inquiet. "Les Nazgûl-Sensei," murmura le mage-moine. "Les neuf anciens rois devenus esclaves de Sauron-Sama par leur soif de pouvoir martial. Ils sont déjà sur notre piste." Il se tourna vers Frodon avec un air grave. "Jeune disciple, votre oncle ne vous a-t-il jamais parlé de l’anneau qu’il possède ?"
Frodon secoua la tête, perplexe. "Quel anneau, Maître ? Oncle Bilbon a beaucoup d’équipements d’arts martiaux, mais je ne me souviens d’aucun anneau particulier."
Bilbon soupira profondément, sachant que le moment de vérité était arrivé. Lentement, il sortit l’Anneau Unique de sa poche. Immédiatement, l’air autour d’eux sembla se charger d’une énergie martiale puissante. L’anneau brillait d’une lumière dorée hypnotique, et des symboles de kung-fu ancien apparurent brièvement sur sa surface.
"Voici l’Anneau de Kung-Fu Ultime," dit Bilbon solennellement. "Je l’ai trouvé lors de notre aventure avec Thorin et les nains-guerriers. Je pensais que c’était simplement un accessoire magique pour améliorer mes techniques de combat, mais il semble que j’aie eu tort."
Frodon tendit la main vers l’anneau, fasciné par sa beauté et l’aura de pouvoir qui s’en dégageait. "Puis-je le toucher, oncle ?"
"Non !" s’écria Gandalf-San en bondissant entre Frodon et l’anneau avec la rapidité d’un tigre. "N’y touchez pas, jeune disciple ! Même un bref contact pourrait commencer à corrompre votre chi pur." Il se tourna vers Bilbon. "Mon vieil ami, vous devez vous en débarrasser. Cet anneau doit être détruit dans les flammes mêmes où il a été forgé, au cœur du Mont du Doom-Dojo."
Bilbon serra l’anneau dans son poing, soudain réticent à s’en séparer. "Mais... mais mes techniques d’invisibilité ! Ma vitesse accrue ! Ma force décuplée lors des combats ! Comment pourrais-je renoncer à de tels avantages ?"
Gandalf-San observa attentivement son ami et reconnut les signes de dépendance à l’anneau. "C’est exactement ce dont je parlais, Bilbon-San. L’anneau vous a déjà plus affecté que vous ne le réalisez. Votre attachement à ses pouvoirs est le premier signe de corruption."
Un long silence s’installa, seulement brisé par le vent qui faisait bruisser les feuilles des arbres environnants. Finalement, Bilbon tendit l’anneau vers Frodon. "Alors, mon cher neveu, c’est à toi que revient cette responsabilité. Tu es jeune, ton esprit est pur, et ton entraînement martial est solide mais pas encore trop avancé pour être corrompu facilement."
Frodon recula d’un pas, effrayé par la responsabilité énorme qu’on lui proposait. "Mais oncle, je ne suis qu’un hobbit ! Comment pourrais-je accomplir une telle mission ? Je maîtrise à peine les techniques de base du kung-fu ! Je n’ai jamais quitté la Comté-Zen !"
"C’est précisément pour ces raisons que vous êtes le candidat idéal," expliqua Gandalf-San en exécutant un mouvement de méditation. "Les grands maîtres et les guerriers puissants seraient trop facilement tentés par le pouvoir de l’anneau. Mais un hobbit humble, avec un cœur pur et une détermination sincère, pourrait résister à sa corruption."
Les trois compagnons restèrent silencieux pendant plusieurs minutes, chacun réfléchissant aux implications de cette révélation. Au loin, on pouvait entendre les sons paisibles de la Comté-Zen : des hobbits pratiquant leurs exercices matinaux, le tintement des armes d’entraînement qui s’entrechoquaient, et les chants traditionnels des maîtres enseignant à leurs disciples.
Finalement, Frodon releva la tête avec détermination. "Très bien, Maître Gandalf-San. J’accepte cette mission. Mais je ne peux pas y aller seul. Aurai-je des compagnons pour m’aider ?"
Gandalf-San sourit pour la première fois depuis son arrivée. "Bien sûr, jeune disciple. Votre fidèle ami Sam-San sera certainement prêt à vous accompagner. Et je connais d’autres guerriers courageux qui se joindront à notre quête." Il marqua une pause, regardant vers l’horizon. "Mais d’abord, nous devons quitter la Comté-Zen rapidement. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et chaque minute compte."
Bilbon se dirigea vers sa maison et revint rapidement avec un sac à dos de voyage et plusieurs équipements d’arts martiaux. "Prenez ceci, Frodon," dit-il en lui tendant une épée courte dans un fourreau orné. "C’est Dard-San, l’épée elfique que j’ai trouvée lors de notre aventure. Elle brille d’une lumière bleue quand des orques ninjas sont proches."
Frodon attacha l’épée à sa ceinture, sentant immédiatement le poids de sa nouvelle responsabilité. "Et maintenant ?"
"Maintenant," répondit Gandalf-San en se mettant en position de départ de course, "nous commençons le voyage le plus important de votre vie. Direction : le village de Bree-Dojo, où nous retrouverons des alliés. Mais souvenez-vous, disciple Frodon-San : la route sera longue, dangereuse, et remplie d’ennemis qui maîtrisent des arts martiaux que vous n’avez jamais vus. Êtes-vous prêt ?"
Frodon prit une profonde inspiration, exécuta un salut martial traditionnel, et hocha la tête avec détermination. "Je suis prêt, Maître."
Et ainsi commença l’aventure la plus extraordinaire que la Terre du Milieu-Dojo ait jamais connue.
Chapitre 2 : Le Rassemblement des Disciples
Le voyage vers Bree-Dojo fut plus périlleux que prévu. Gandalf-San avait quitté Frodon et Sam-San à la lisière de la Forêt Ancienne avec la promesse de les retrouver à l’auberge du Poney Fringant-Sensei, mais les deux hobbits durent faire face seuls aux dangers de la route. Heureusement, leur entraînement quotidien au tai-chi et leur maîtrise des techniques de camouflage hobbit leur permirent d’éviter la plupart des patrouilles d’orques ninjas.
"Sam-San," murmura Frodon alors qu’ils se cachaient derrière un rocher, observant un groupe de cavaliers noirs qui scrutaient les environs, "croyez-vous vraiment que nous pouvons réussir cette mission ? Ces Nazgûl-Sensei semblent si puissants avec leurs techniques de vol et leurs auras sombres."
Sam Gamegie, fidèle jardinier et disciple dévoué des arts martiaux hobbits, ajusta son sac à dos rempli d’ustensiles de cuisine transformés en armes improvisées. "Maître Frodon-San, mon père m’a toujours dit qu’un vrai guerrier ne se mesure pas à la puissance de ses techniques, mais à la pureté de ses intentions. Et vos intentions sont les plus pures que j’aie jamais vues."
Ils attendirent que les cavaliers noirs s’éloignent avant de continuer leur route vers Bree-Dojo. Le village était réputé dans toute la région pour son dojo multiculturel où humains, hobbits, nains et elfes s’entraînaient ensemble aux arts martiaux traditionnels. L’auberge du Poney Fringant-Sensei était un lieu de rencontre légendaire pour les guerriers itinérants.
En arrivant au village, ils furent surpris de voir l’agitation inhabituelle. Des gardes en armure de cuir pratiquaient des katas de groupe dans la rue principale, et plusieurs maîtres d’armes donnaient des cours intensifs à des civils inquiets.
"Quelque chose ne va pas," observa Sam en remarquant les visages tendus des habitants. "On dirait qu’ils se préparent à une guerre."
À l’auberge, ils furent accueillis par Prosper Poiredebeurré-Sensei, le propriétaire, un homme robuste dont la bedaine imposante cachait une maîtrise surprenante du sumo traditionnel. "Ah, des hobbits ! Bienvenue au Poney Fringant-Sensei ! Mais faites attention, mes amis, des temps étranges nous attendent. Des cavaliers noirs ont été vus dans la région, et certains disent qu’ils recherchent quelqu’un en particulier."
Frodon et Sam échangèrent un regard inquiet. "Avez-vous vu un grand moine en robe orange ?" demanda Frodon. "Il devait nous retrouver ici."
"Gandalf-San ? Non, il n’est pas encore arrivé. Mais j’ai autre chose qui pourrait vous intéresser." Prosper se pencha vers eux en chuchotant. "Un rôdeur mystérieux vous attend dans le coin sombre là-bas. Il dit vous connaître et prétend que Gandalf-San l’a envoyé pour assurer votre protection."
Dans l’ombre d’un coin reculé de l’auberge, une silhouette encapuchonnée était assise, immobile comme une statue. Seuls ses yeux perçants étaient visibles sous sa capuche, et une aura de danger contrôlé émanait de sa personne. Plusieurs épées et armes de jet étaient visibles sous son manteau sombre.
"Vous devez être Frodon Sacquet-San," dit l’étranger d’une voix grave en se levant gracieusement. Chacun de ses mouvements trahissait des années d’entraînement aux arts martiaux les plus secrets. "Je suis Grands-Pas-Sensei, aussi connu sous le nom d’Aragorn-San, dernier maître de l’École des Rôdeurs du Nord."
Frodon sentit instinctivement qu’il pouvait faire confiance à cet homme, malgré son apparence intimidante. "Gandalf-San vous a-t-il vraiment envoyé ?"
"En effet. Il m’a contacté par pigeon voyageur entraîné aux techniques de kung-fu. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et vous avez besoin d’un guide expérimenté pour traverser les Terres Sauvages." Aragorn-San s’assit à leur table, ses yeux constamment en mouvement, surveillant chaque entrée de l’auberge. "Mais d’abord, laissez-moi vous expliquer ce que vous affrontez."
Il sortit une carte détaillée de la région et la déroula sur la table. "Les neuf Nazgûl-Sensei sont d’anciens rois qui ont étudié les arts martiaux interdits sous la tutelage de Sauron-Sama. Chacun d’eux maîtrise une discipline différente : le Roi-Sorcier-Sensei excelle dans les techniques psychiques, le Chevalier Noir-San pratique l’art du combat à l’épée fantôme, et ainsi de suite."
Sam frissonna. "Comment peut-on espérer leur résister ?"
"Par la ruse, la stratégie, et surtout en évitant le combat direct," répondit Aragorn-San. "Mais nous aurons besoin d’aide. J’ai envoyé des messages à travers mon réseau de rôdeurs. Avec un peu de chance, nous rencontrerons des alliés en route."
Soudain, les portes de l’auberge s’ouvrirent brutalement, et quatre hobbits firent irruption dans la salle, paniqués et hors d’haleine. Frodon les reconnut immédiatement : Merry Brandebouc-San, Pippin Touque-San, et deux autres de ses cousins, tous vêtus de gis de karaté froissés et tenant des bâtons de combat.
"Frodon-San !" s’écria Merry en courant vers leur table. "Nous vous cherchions partout ! Les cavaliers noirs ont attaqué Hobbiton-Dojo ! Ils ont détruit la maison de votre oncle Bilbon et ont interrogé tous les habitants sur votre localisation !"
Pippin, le plus jeune du groupe, ajouta avec excitation : "Mais ne vous inquiétez pas ! Nous nous sommes entraînés en secret aux techniques de combat hobbit, et nous voulons vous accompagner dans votre aventure !"
Aragorn-San secoua la tête. "Jeunes hobbits, vous ne comprenez pas les dangers qui nous attendent. Ce n’est pas un voyage d’entraînement ou une quête d’aventure. C’est une mission qui pourrait déterminer le sort de toute la Terre du Milieu-Dojo."
"Justement !" répliqua Merry avec détermination. "Si le sort de notre monde est en jeu, nous ne pouvons pas rester les bras croisés ! Nous avons étudié les arts martiaux hobbit depuis notre enfance, et notre loyauté envers Frodon-San est absolue !"
Frodon regarda ses amis avec un mélange d’affection et d’inquiétude. Il savait qu’ils étaient sincères, mais il craignait aussi pour leur sécurité. "Mes chers amis, cette mission est plus dangereuse que tout ce que nous avons jamais affronté. Es-vous vraiment sûrs de vouloir risquer vos vies ?"
"Nous en sommes certains !" répondirent-ils en chœur, exécutant un salut martial synchronisé qui témoignait de leur entraînement sérieux.
Aragorn-San observa les quatre hobbits avec attention, évaluant leurs capacités martiales d’un œil expert. Après quelques minutes de réflexion, il hocha lentement la tête. "Très bien. Gandalf-San m’a dit que les hobbits possèdent des qualités uniques qui pourraient s’avérer précieuses dans cette quête. Vous pouvez venir, mais vous devrez obéir à mes ordres sans question et vous entraîner dur pendant le voyage."
"Merci, Maître Grands-Pas-Sensei !" s’écria Pippin avec joie. "Quand partons-nous ?"
"Maintenant," répondit Aragorn-San en se levant et en rassemblant ses affaires. "Les Nazgûl-Sensei ne sont plus très loin, et nous devons atteindre Fondcombe-Dojo avant qu’ils ne nous rattrapent."
Le groupe quitta rapidement l’auberge et se dirigea vers les écuries pour récupérer leurs équipements. Aragorn-San avait préparé des sacs de voyage contenant tout le nécessaire pour survivre dans les Terres Sauvages : nourriture séchée, équipement de camping, et surtout, diverses armes d’arts martiaux adaptées au style de combat de chacun.
"Écoutez-moi bien," dit-il alors qu’ils se rassemblaient à la sortie du village. "Nous allons traverser des terres dangereuses peuplées de créatures hostiles et d’orques ninjas. Votre survie dépendra de votre capacité à rester silencieux, à suivre mes instructions, et à utiliser vos compétences martiales avec sagesse plutôt qu’avec imprudence."
Les cinq hobbits hochèrent la tête solennellement, comprenant la gravité de la situation. Au loin, on pouvait entendre le grondement sourd de chevaux au galop qui se rapprochaient rapidement.
"Ils arrivent," murmura Aragorn-San en dégainant son épée longue, une lame élégante gravée de runes elfiques. "Suivez-moi, et quoi qu’il arrive, ne vous arrêtez pas !"
Et ainsi, sous la lumière déclinante du crépuscule, la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu commença son périlleux voyage vers Fondcombe-Dojo, poursuivie par les ombres menaçantes des Nazgûl-Sensei.
Chapitre 3 : Les Épreuves des Terres Sauvages
Les jours suivants furent une épreuve constante d’endurance et de survie. Aragorn-San mena le groupe à travers des sentiers secrets connus seulement des maîtres rôdeurs, évitant les routes principales où les Nazgûl-Sensei et leurs serviteurs orques ninjas patrouillaient sans relâche. Chaque soir, autour de leur petit feu de camp soigneusement camouflé, le rôdeur enseignait aux hobbits de nouvelles techniques de combat et de survie.
"La première règle des arts martiaux en milieu hostile," expliqua-t-il en montrant comment déplacer silencieusement son poids d’un pied à l’autre, "est de ne faire qu’un avec l’environnement. Vos ennemis ne peuvent pas vous battre s’ils ne peuvent pas vous trouver."
Merry et Pippin, initialement excités par l’aventure, commençaient à réaliser la difficulté réelle de leur mission. Leurs muscles endoloris témoignaient des longues marches et des exercices d’entraînement constants qu’Aragorn-San leur imposait.
"Mes pieds n’ont jamais autant souffert," gémit Pippin en massant ses orteils poilus. "Même nos cours de kung-fu les plus intensifs à Hobbiton-Dojo n’étaient pas aussi épuisants."
"C’est parce que vous n’aviez jamais eu à courir pour sauver votre vie," répondit Sam philosophiquement en préparant leur maigre repas. "Mon vieux père disait toujours que les vraies épreuves révèlent le caractère d’un guerrier."
Frodon, quant à lui, sentait le poids de l’Anneau de Kung-Fu Ultime augmenter jour après jour. Non seulement physiquement - l’anneau semblait devenir plus lourd à mesure qu’ils se rapprochaient du Mordor-Dojo - mais aussi mentalement. Il commençait à entendre des murmures dans sa tête, des suggestions subtiles de porter l’anneau pour améliorer ses capacités de combat.
"Maître Grands-Pas-Sensei," dit-il un soir alors qu’ils établissaient leur camp près d’un ruisseau, "l’anneau... il me parle. Il me dit que je pourrais devenir un grand maître des arts martiaux si je l’utilisais plus souvent."
Aragorn-San fronça les sourcils avec inquiétude. "C’est exactement ce dont Gandalf-San m’avait prévenu. L’anneau tente de vous corrompre en exploitant vos désirs légitimes d’amélioration martiale. Vous devez résister à ces tentations, Frodon-San. La vraie force vient de l’entraînement discipliné, pas de raccourcis magiques."
Leur conversation fut interrompue par un sifflement étrange venant de la forêt environnante. Aragorn-San se figea instantanément, tous ses sens en alerte. "Silence absolu," chuchota-t-il. "Éteignez le feu. Maintenant."
Les hobbits obéirent immédiatement, étouffant les flammes avec de la terre. Dans l’obscurité soudaine, ils entendirent le bruit caractéristique de plusieurs paires de pieds se déplaçant furtivement entre les arbres. Mais ce n’étaient pas des pas ordinaires - ils étaient trop légers, trop coordonnés, comme ceux d’adversaires entraînés aux techniques de déplacement ninja.
"Orques ninjas," murmura Aragorn-San en dégainant silencieusement ses deux couteaux de lancer. "Au moins une douzaine. Ils nous ont trouvés."
Soudain, des shurikens sifflèrent dans l’air, se plantant dans les arbres autour de leur campement. Les hobbits dégainèrent immédiatement leurs armes, formant instinctivement un cercle défensif comme Aragorn-San le leur avait enseigné.
"Hobbits stupides !" grogna une voix gutturale dans l’obscurité. "Rendre l’anneau maintenant, ou nous découper en petits morceaux avec techniques de sabre-venin !"
"Jamais !" s’écria Frodon avec une détermination qui le surprit lui-même. Il sentit l’anneau pulser contre sa poitrine, lui offrant sa puissance, mais il résista héroïquement à la tentation.
La bataille qui s’ensuivit fut intense et brutale. Les orques ninjas étaient rapides et vicieux, utilisant des techniques de combat sombres et tordues qui contrastaient fortement avec les arts martiaux nobles enseignés dans les dojos de la Terre du Milieu. Leurs lames étaient empoisonnées, leurs mouvements imprévisibles, et ils attaquaient sans honneur ni code martial.
Aragorn-San se battit comme un démon, ses lames dansant dans l’obscurité avec une précision mortelle. Chaque mouvement était calculé, chaque attaque parfaitement exécutée. Il incarnait la perfection de l’École des Rôdeurs, combinant vitesse, force et stratégie.
Les hobbits, malgré leur formation limitée, se défendirent avec courage. Sam utilisa sa poêle en fonte comme un bouclier et une massue, Merry et Pippin coordonnèrent leurs attaques avec leurs bâtons de combat, et Frodon découvrit que Dard-San, l’épée elfique, semblait anticiper les mouvements de ses ennemis.
"Derrière toi, Frodon-San !" cria Sam en bloquant un coup de katana orque avec sa poêle dans un fracas métallique retentissant.
Frodon pivota rapidement et trancha net la main d’un orque ninja qui tentait de l’attaquer par surprise. La lame elfique brillait d’une lumière bleue pale qui semblait aveugler leurs assaillants.
Mais malgré leur courage, les hobbits étaient largement dépassés en nombre et en expérience. Plusieurs orques ninjas parvinrent à percer leurs défenses, et Pippin poussa un cri de douleur quand une lame empoisonnée lui entailla le bras.
C’est alors qu’un hurlement terrifiant résonna dans la nuit, suivi par le galop de chevaux spectres. Les Nazgûl-Sensei arrivaient, attirés par le bruit du combat.
"Fuyez !" ordonna Aragorn-San en lançant ses derniers couteaux avec une précision mortelle. "Vers la rivière ! L’eau courante les ralentira !"
Le groupe courut désespérément à travers la forêt, poursuivi par les cris de rage des orques survivants et le grondement surnaturel des cavaliers noirs. Les branches fouettaient leurs visages, les racines tentaient de les faire trébucher, mais ils continuaient à courir, puisant dans leurs réserves d’énergie intérieure.
"Là !" cria Merry en pointant vers une lueur entre les arbres. "La rivière !"
Ils atteignirent la berge juste au moment où les premiers Nazgûl-Sensei émergeaient de la forêt. Les cavaliers noirs s’arrêtèrent net au bord de l’eau, leurs montures spectres refusant de traverser le cours d’eau sacré.
"Rendez-nous l’anneau, porteur !" siffla le Roi-Sorcier-Sensei, sa voix résonnant avec le pouvoir de techniques psychiques interdites. "Vous ne pouvez pas nous échapper éternellement ! L’Anneau de Kung-Fu Ultime doit retourner à son maître !"
Frodon sentit une pression énorme dans sa tête, comme si des mains invisibles tentaient de fouiller ses pensées. L’anneau devenait brûlant contre sa poitrine, et il dut lutter de toutes ses forces pour ne pas le sortir et le jeter au Nazgûl-Sensei.
"Résistez, Frodon-San !" cria Aragorn-San en l’attrapant par les épaules. "Concentrez-vous sur vos techniques de méditation hobbit ! Ne les laissez pas entrer dans votre esprit !"
Avec un effort surhumain, Frodon récita mentalement les mantras de purification que son oncle Bilbon lui avait enseignés. Progressivement, la pression psychique diminua, et les Nazgûl-Sensei poussèrent des hurlements de frustration.
"Ce n’est que partie remise," gronda le Roi-Sorcier-Sensei avant de faire demi-tour avec ses compagnons spectraux.
Le groupe traversa rapidement la rivière et continua sa route vers Fondcombe-Dojo, mais ils savaient que leur répit ne serait que temporaire. Les Nazgûl-Sensei trouveraient un moyen de traverser l’eau, et la prochaine confrontation serait encore plus dangereuse.
Chapitre 4 : Le Refuge de Fondcombe-Dojo
Trois jours après leur évasion de justesse, les voyageurs épuisés aperçurent enfin les tours élégantes de Fondcombe-Dojo se dresser majestueusement dans la vallée cachée. Le légendaire sanctuaire des Elfes-Maîtres était réputé dans toute la Terre du Milieu pour être le plus ancien et le plus prestigieux centre d’entraînement aux arts martiaux. Ses jardins zen parfaitement entretenus, ses dojos aux architectures impossibles, et ses maîtres immortels attiraient des disciples de toutes les races depuis des millénaires.
"Enfin," soupira Frodon en contemplant la beauté sereine du lieu. Les bâtiments elfiques semblaient flotter au-dessus de cascades cristallines, et partout dans la vallée, on pouvait voir des elfes pratiquant des formes de kung-fu d’une grâce surnaturelle.
À l’entrée principale, ils furent accueillis par Lindir-San, un elfe-maître aux cheveux dorés vêtu d’un gi de soie blanche immaculée. Ses mouvements étaient si fluides qu’il semblait danser plutôt que marcher, et une aura de paix profonde émanait de sa personne.
"Soyez les bienvenus à Fondcombe-Dojo, voyageurs fatigués," dit-il en s’inclinant avec la grâce parfaite des saluts elfiques. "Maître Elrond-San vous attend dans le Grand Dojo de Méditation. Il a préparé des chambres pour votre repos et des bains thérapeutiques pour soigner vos blessures."
Aragorn-San s’inclina respectueusement. "Nous sommes honorés, Maître Lindir-San. Nos jeunes compagnons hobbits ont grand besoin de repos et de soins."
Ils furent conduits à travers des jardins où des elfes de tous âges pratiquaient des arts martiaux d’une beauté hypnotique. Certains semblaient voler dans les airs en exécutant des katas impossibles, d’autres méditaient en équilibre sur des pics rocheux, et les plus avancés manipulaient les éléments eux-mêmes dans leurs techniques de combat.
"Incroyable," murmura Pippin, les yeux écarquillés. "Ces techniques dépassent tout ce que j’ai jamais vu ! Comment font-ils pour rester en l’air si longtemps ?"
"L’entraînement elfique dure des siècles," expliqua Lindir-San avec un sourire bienveillant. "Nous avons l’éternité pour perfectionner nos arts. Mais ne vous découragez pas, jeunes hobbits. Votre cœur pur et votre détermination valent plus que mille années d’entraînement technique."
Le Grand Dojo de Méditation était une merveille architecturale : une salle circulaire immense avec un plafond ouvert laissant voir le ciel étoilé, des murs ornés de tapisseries anciennes représentant les plus grands maîtres de l’histoire, et au centre, un bassin de méditation où flottaient des lotus lumineux.
Maître Elrond-San les attendait, assis en position de lotus parfaite sur un coussin de méditation. Sa présence imposante et sereine témoignait de milliers d’années de sagesse martiale. Ses cheveux noirs étaient striés d’argent, ses yeux contenaient la profondeur des océans, et chacun de ses mouvements révélait une maîtrise absolue de tous les arts de combat connus.
"Aragorn-San, mon fils adoptif," dit-il en se levant gracieusement. "Et vous devez être Frodon Sacquet-San, le porteur de l’Anneau de Kung-Fu Ultime." Ses yeux se posèrent sur Frodon avec une intensité perçante mais bienveillante. "Je ressens l’aura de l’anneau, et je comprends le fardeau que vous portez."
Frodon s’inclina profondément. "Maître Elrond-San, Gandalf-San nous a dit que vous pourriez nous conseiller sur la marche à suivre."
"Gandalf-San..." Elrond fronça légèrement les sourcils. "Il devrait déjà être arrivé. Son retard m’inquiète. Mais d’abord, laissez-moi examiner cet anneau maudit."
Avec réticence, Frodon sortit l’Anneau de Kung-Fu Ultime de sa chemise. Immédiatement, l’atmosphère de la salle changea. Les lotus lumineux du bassin de méditation pâlirent, et une tension presque palpable emplit l’air.
Elrond-San observa l’anneau sans le toucher, ses yeux perçants analysant chaque détail de l’artefact maudit. "Oui," murmura-t-il après un long moment. "C’est bien l’Anneau Unique, forgé par Sauron-Sama dans les techniques interdites du kung-fu obscur. Je peux sentir sa soif de pouvoir et sa corruption."
"Peut-il être détruit ici ?" demanda anxieusement Sam. "Avec toute la sagesse et la puissance des elfes-maîtres ?"
Elrond secoua tristement la tête. "Non, fidèle Sam-San. Cet anneau ne peut être détruit que dans les flammes du Mont du Doom-Dojo où il fut forgé. Aucune technique de notre monde ne peut l’anéantir ailleurs."
Un silence lourd s’installa dans la salle. Les hobbits commençaient à réaliser l’ampleur impossible de leur tâche : traverser tout le continent, infiltrer le territoire ennemi, et atteindre le cœur même du domaine de Sauron-Sama.
"Mais," continua Elrond, "vous ne serez pas seuls dans cette quête. J’ai convoqué un conseil de guerre avec les plus grands maîtres de notre époque. Ensemble, nous formerons une Communauté capable d’affronter cette mission."
Les jours suivants furent consacrés à la récupération et à l’entraînement intensif. Les hobbits eurent accès aux techniques secrètes elfiques, apprenant des mouvements de combat qu’aucun mortel n’avait maîtrisés depuis des siècles. Frodon, en particulier, reçut un entraînement spécialisé pour résister à la corruption de l’anneau.
"La clé," lui expliqua Maître Arwen-San, la fille d’Elrond et experte en arts martiaux de purification spirituelle, "est de maintenir un équilibre constant entre votre chi personnel et l’influence de l’anneau. Observez."
Elle lui montra une série de techniques de méditation en mouvement, des katas spécialement conçus pour renforcer l’esprit contre les influences maléfiques. Ses mouvements étaient d’une beauté céleste, et Frodon sentit immédiatement un apaisement dans la pression constante que l’anneau exerçait sur son esprit.
"Maintenant vous," dit-elle avec encouragement.
Frodon tenta de reproduire les mouvements, maladroitement au début, puis avec une grâce croissante. À sa grande surprise, l’anneau sembla devenir plus léger, et les murmures tentateurs dans sa tête s’estompèrent.
"Excellent, Frodon-San ! Vous avez un talent naturel pour ces techniques. Avec de la pratique, vous pourrez résister même aux attaques psychiques directes des Nazgûl-Sensei."
Pendant ce temps, ses compagnons hobbits s’entraînaient avec d’autres maîtres elfes. Merry et Pippin apprenaient les techniques de combat en équipe, découvrant comment coordonner leurs attaques pour compenser leur petite taille face à des ennemis plus grands. Sam, quant à lui, étudiait les arts martiaux défensifs, se spécialisant dans la protection de ses compagnons.
Le cinquième jour de leur séjour, alors que Frodon pratiquait ses nouvelles techniques dans un jardin tranquille, il entendit une voix familière crier son nom.
"Frodon-San ! Mes chers amis hobbits !"
Il se retourna pour voir Gandalf-San courir vers eux, mais quelque chose avait changé. Le moine-magicien portait toujours sa robe orange traditionnelle, mais elle était maintenant d’un blanc pur éclatant, et son aura de pouvoir martial avait considérablement augmenté.
"Maître Gandalf-San !" s’écria Frodon avec joie. "Nous nous inquiétions pour vous ! Que vous est-il arrivé ?"
Gandalf le Blanc-San (car c’était désormais son nom) sourit chaleureusement en s’approchant. "Une épreuve terrible, mon jeune disciple. J’ai dû affronter un ancien démon de kung-fu dans les profondeurs de la Moria-Dojo. La bataille fut si intense qu’elle m’a transformé, m’élevant au rang de Grand Maître Ultime."
Il leur raconta brièvement son combat épique contre le Balrog-Sensei, un démon de feu qui maîtrisait les techniques martiales les plus destructrices. Leur duel avait duré des jours, détruisant des montagnes entières, jusqu’à ce que Gandalf parvienne finalement à triompher au prix de sa propre mort temporaire.
"Mais les Valar-Senseis, les dieux des arts martiaux, m’ont ressuscité et m’ont accordé de nouveaux pouvoirs," conclut-il. "Maintenant, je suis prêt à vous accompagner dans la phase la plus dangereuse de votre quête."
Ce soir-là, le Grand Conseil se réunit dans la Salle des Maîtres. Autour d’une table ronde sculptée dans un seul bloc de jade, s’assirent les plus grands guerriers de l’époque : Elrond-San, Gandalf le Blanc-San, Aragorn-San, Boromir-San de Gondor-Dojo (un maître de l’art du bouclier et de l’épée), Legolas-San (prince elfe archer et expert en kung-fu aérien), Gimli-San (nain-maître de l’art de la hache de guerre), et bien sûr, les quatre hobbits.
"Mes amis," commença Elrond solennellement, "nous sommes réunis pour décider du sort de l’Anneau de Kung-Fu Ultime. La situation est grave : les armée de Sauron-Sama se rassemblent, ses Nazgûl-Sensei patrouillent toutes les routes, et le temps joue en sa faveur."
Boromir-San, un homme fort et fier aux cheveux bruns et à l’armure étincelante, prit la parole. "Pourquoi ne pas utiliser l’anneau contre Sauron-Sama lui-même ? Avec sa puissance, nous pourrions former une armée invincible et attaquer directement Mordor-Dojo !"
"Non !" s’écria vivement Gandalf-San. "C’est exactement ce que veut Sauron-Sama ! L’anneau corrompt quiconque tente de l’utiliser, même avec les meilleures intentions. Il ne peut pas être maîtrisé, seulement détruit."
Un débat intense s’ensuivit, chaque membre du conseil proposant différentes stratégies. Certains voulaient cacher l’anneau, d’autres suggéraient de l’utiliser temporairement, et quelques-uns proposaient même de le jeter dans l’océan.
Finalement, Frodon se leva, son visage pâle mais déterminé. "Je prendrai l’anneau," dit-il d’une voix claire qui résonna dans toute la salle. "Je ne connais pas le chemin, mais je le trouverai. Je l’apporterai au Mont du Doom-Dojo et je le détruirai."
Un silence respectueux accueillit sa déclaration. Puis, un par un, les autres membres du conseil se levèrent.
"Vous avez mon épée," dit Aragorn-San solennellement.
"Et ma hache !" ajouta Gimli-San avec ferveur.
"Et mon arc !" proclama Legolas-San.
Sam se leva immédiatement. "Et vous avez ma poêle de combat ! Euh, je veux dire, ma loyauté, Maître Frodon-San !"
Bientôt, tous s’étaient engagés à accompagner Frodon dans sa quête impossible. Ainsi naquit officiellement la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu, neuf guerriers unis par un destin commun et une détermination inébranlable.
Elrond-San sourit avec satisfaction. "Alors c’est décidé. Que cette Communauté porte l’espoir de tous les peuples libres de la Terre du Milieu-Dojo. Que les techniques des anciens maîtres vous protègent, et que votre courage ne faillisse jamais."
La nuit était tombée sur Fondcombe-Dojo, mais dans le Grand Dojo de Méditation, neuf destinées venaient de s’unir pour la plus grande aventure de tous les temps.
Chapitre 5 : La Traversée de la Moria-Dojo
Après plusieurs jours de préparation intensive à Fondcombe-Dojo, la Communauté était enfin prête à reprendre sa route vers le Mordor-Dojo. Elrond-San leur avait fourni des équipements de combat elfiques de la plus haute qualité : armures légères mais résistantes, armes enchantées, et surtout, des amulettes de protection contre les techniques de kung-fu obscur.
"Le chemin le plus direct passe par les Monts Brumeux-Sensei," expliqua Gandalf le Blanc-San en déployant une carte détaillée sur la table de stratégie. "Nous pouvons soit traverser le Col de Caradhras-San, soit emprunter les anciens tunnels de la Moria-Dojo."
Gimli-San, le nain-maître de la hache, se redressa avec fierté. "La Moria-Dojo ! L’ancien royaume de mes ancêtres nains-guerriers ! C’était autrefois le plus grand centre d’entraînement souterrain de toute la Terre du Milieu, avec des salles d’armes gigantesques et des forges capables de créer les armes les plus puissantes jamais vues !"
Legolas-San fronça élégamment les sourcils. "J’ai entendu des rumeurs troublantes sur ce lieu, Gimli-San. On dit que l’ombre y a pris racine, et que des créatures maléfiques hantent maintenant ses anciens dojos."
"Balivernes elfiques !" grommela Gimli en caressant sa hache ornée de runes. "Les nains-maîtres ont construit Moria-Dojo pour durer éternellement ! Même si quelques orques ninjas s’y sont infiltrés, nous les chasserons rapidement avec nos techniques de combat souterrain !"
La Communauté décida finalement de tenter d’abord le passage par le col de montagne, mais après trois jours de lutte contre une tempête de neige surnaturelle (probablement envoyée par Sauron-Sama), ils furent contraints de faire demi-tour et de se diriger vers l’entrée de la Moria-Dojo.
Les Portes de Durin se dressaient majestueusement dans la paroi rocheuse, ornées de gravures complexes représentant les exploits martiaux des anciens rois nains. Mais elles étaient fermées, et aucune poignée ou mécanisme visible ne permettait de les ouvrir.
"Comment entre-t-on ?" demanda Frodon en examinant les motifs sculptés.
Gandalf-San s’approcha des portes et commença à réciter des incantations dans la langue ancienne des arts martiaux. "Parlez, ami, et entrez," murmura-t-il finalement.
Rien ne se passa.
Pendant plus d’une heure, le moine-magicien tenta différentes combinaisons de mots de pouvoir et de techniques d’ouverture mystique, sans succès. Les autres membres de la Communauté commençaient à s’impatienter.
"Peut-être faut-il utiliser la force brute ?" suggéra Boromir-San en dégainant son épée. "Mes techniques de brisage de obstacles pourraient..."
"Non," l’interrompit Gandalf-San. "Ces portes ont été créées par les plus grands maîtres-forgerons nains. La violence ne fera que déclencher leurs défenses magiques."
C’est alors que Frodon, qui observait attentivement les inscriptions, eut une inspiration soudaine. "Maître Gandalf-San, vous avez dit ’Parlez, ami, et entrez’. Mais si c’était plus simple ? Si le mot de passe était littéralement le mot ’ami’ en langue elfique ?"
Gandalf le regarda avec surprise, puis sourit largement. "Mellon," dit-il clairement.
Les Portes de Durin s’ouvrirent immédiatement dans un grondement sourd, révélant un passage sombre qui s’enfonçait dans les profondeurs de la montagne.
"Brillant, Frodon-San !" s’exclama Gandalf. "Parfois, les solutions les plus simples sont les meilleures. Une leçon importante dans les arts martiaux également."
Ils pénétrèrent dans les tunnels de la Moria-Dojo, leurs torches projetant des ombres dansantes sur les murs de pierre taillée avec une précision parfaite. L’architecture naine était impressionnante : des couloirs assez larges pour permettre des combats d’entraînement en groupe, des plafonds voûtés ornés de motifs représentant différents styles de kung-fu, et partout, des salles latérales qui avaient autrefois servi de dojos spécialisés.
"Regardez ces gravures !" murmura Merry avec admiration. "Elles montrent des nains exécutant des techniques que je n’ai jamais vues !"
Gimli-San rayonnait de fierté. "L’École de Combat Souterrain des Nains était unique au monde. Nous avions développé des styles martiaux spécialement adaptés aux espaces confinés et aux combats dans l’obscurité."
Mais au fur et à mesure qu’ils progressaient, il devenait évident que quelque chose de terrible s’était produit dans les anciennes salles d’entraînement. Des squelettes en armure naine jonchaient certains couloirs, leurs armes encore serrées dans leurs mains osseuses. Des marques de griffes et de lames ornaient les murs, témoignant de batailles féroces.
"Qu’est-il arrivé ici ?" demanda Sam d’une voix inquiète.
Gandalf-San examina l’un des squelettes avec attention. "Une invasion. Mais pas d’orques ordinaires. Regardez ces marques de combat - elles ont été faites par des créatures beaucoup plus grandes et plus dangereuses."
Ils atteignirent finalement la Chambre de Mazarbul-Sensei, l’ancien bureau du Seigneur de la Moria-Dojo. La salle était dans un état de destruction totale : meubles brisés, armes éparpillées au sol, et au centre, un tombeau de marbre fendu.
Gimli-San poussa un gémissement de douleur en lisant l’inscription sur le tombeau. "Balin-San, Seigneur de la Moria-Dojo. Mon cousin... il était venu ici avec une expédition pour reconquérir notre ancien royaume."
Gandalf découvrit un livre de combat partiellement brûlé et en lut quelques passages à voix haute : "Les orques ninjas attaquent en nombre... nous ne pouvons pas sortir... ils ont réveillé quelque chose dans les profondeurs... tambours... tambours dans le noir... nous ne pouvons pas sortir... ils arrivent..."
Un silence lourd s’abattit sur la Communauté. Soudain, des tambours résonnèrent effectivement dans les profondeurs de la montagne, accompagnés de cris gutturaux et du bruit de milliers de pieds courant dans les tunnels.
"Fuyez !" cria Gandalf-San en bondissant vers la sortie. "Les orques nous ont trouvés !"
La course-poursuite qui s’ensuivit fut un cauchemar de tunnels tortueux et de salles sombres. Des centaines d’orques ninjas jaillirent de chaque passage latéral, leurs lames empoisonnées brillant dans la lueur des torches. La Communauté dut combattre tout en courant, utilisant toutes leurs techniques de combat en mouvement.
Legolas-San tirait flèche après flèche avec une précision mortelle, chaque projectile trouvant sa cible même dans l’obscurité. Gimli-San faisait tournoyer sa hache avec une rage destructrice, ouvrant un passage sanglant à travers les rangs ennemis. Boromir-San protégeait les hobbits avec son bouclier, parant les attaques avec des techniques défensives parfaites.
"Par ici !" cria Gandalf en les menant vers un pont de pierre qui enjambait un gouffre insondable. "Le Pont de Khazad-dûm-Sensei ! De l’autre côté, nous serons en sécurité !"
Mais alors qu’ils approchaient du pont, une lueur rougeâtre menaçante illumina soudain les profondeurs du gouffre. Une chaleur terrible se répandit dans l’air, et un rugissement qui faisait trembler la montagne résonna dans toute la caverne.
"Non..." murmura Gandalf, son visage devenant mortellement pâle. "Un Balrog-Sensei. Un démon de l’ombre et de la flamme, maître des techniques martiales les plus destructrices. Je pensais qu’ils avaient tous été détruits lors de la Grande Guerre des Arts Martiaux !"
La créature émergea du gouffre dans une explosion de flammes et de fumée noire. C’était un géant de feu et d’ombre, avec des cornes tordues, des ailes de chauve-souris membranées, et dans ses mains brûlantes, un fouet de flamme et une épée de feu plus grande qu’un homme. Son aura de pouvoir martial maléfique était si intense que même les orques ninjas reculèrent de terreur.
"Franchissez le pont !" ordonna Gandalf-San à ses compagnons. "Je vais retenir cette abomination !"
"Non, Maître !" s’écria Frodon. "Nous ne vous laisserons pas seul !"
"Obéissez !" rugit Gandalf avec une autorité qui ne souffrait aucune contestation. "C’est ma destinée ! Allez-y, maintenant !"
La Communauté traversa le pont étroit à toute vitesse tandis que Gandalf faisait face au Balrog-Sensei. Le combat qui s’engagea dépassait tout ce qu’ils avaient jamais vu : des techniques de kung-fu céleste contre des arts martiaux démoniaques, la lumière pure contre les ténèbres absolues.
Gandalf frappa le pont de son bâton de bambou enchanté en criant : "Vous ne passerez pas !" La pierre ancienne se fissura et s’effondra, emportant le Balrog-Sensei dans les profondeurs.
Mais au dernier moment, le fouet de flamme du démon s’enroula autour de la cheville de Gandalf, l’entraînant avec lui dans l’abîme.
"Fuyez, idiots !" furent ses derniers mots avant de disparaître dans les ténèbres.
La Communauté, sous le choc et le chagrin, fut contrainte de continuer sa fuite vers la sortie de la Moria-Dojo, poursuivie par les cris de deuil qui résonnaient dans toute la montagne. Ils avaient perdu leur guide et leur plus puissant protecteur, et le chemin vers le Mordor-Dojo n’avait jamais semblé aussi long et périlleux.
Chapitre 6 : L’Épreuve de la Lothlórien-Dojo
Épuisés et désemparés par la perte de Gandalf le Blanc-San, les huit membres survivants de la Communauté émergèrent enfin des tunnels maudits de la Moria-Dojo. La lumière du soleil leur fit mal aux yeux après les heures passées dans l’obscurité, et le contraste entre la beauté paisible de la nature et l’horreur qu’ils venaient de vivre était saisissant.
Ils établirent un camp de fortune près d’un ruisseau, mais l’atmosphère était lourde de chagrin et d’incertitude. Gimli-San pleurait ouvertement la destruction de son ancien royaume ancestral, Legolas-San scrutait l’horizon à la recherche de dangers, et les hobbits étaient prostrés par la perte de leur guide spirituel.
"Que faisons-nous maintenant ?" demanda Pippin d’une petite voix. "Maître Gandalf-San était notre chef, notre protecteur. Comment pouvons-nous continuer sans lui ?"
Aragorn-San, réalisant qu’il devait maintenant assumer le leadership du groupe, se redressa et prit la parole avec une détermination forcée. "Gandalf-San aurait voulu que nous continuions la mission. Son sacrifice ne doit pas être vain. Nous devons atteindre le Mordor-Dojo et détruire l’anneau, quoi qu’il nous en coûte."
Boromir-San secoua la tête avec pessimisme. "Regardons la réalité en face, Aragorn-San. Nous sommes huit contre les armées entières de Sauron-Sama. Sans Gandalf et ses pouvoirs, nous n’avons aucune chance de succès. Peut-être devrions-nous nous diriger vers Gondor-Dojo et utiliser l’anneau pour renforcer nos défenses ?"
"Non !" s’écria Frodon avec une véhémence qui surprit tout le monde. "L’anneau ne peut pas être utilisé ! Gandalf-San nous l’a répété maintes fois ! Il doit être détruit, point final !"
Le débat qui s’ensuivit révéla les fissures qui commençaient à apparaître dans l’unité de la Communauté. La pression constante, la perte de leur guide, et l’influence sournoise de l’anneau commençaient à faire leurs ravages sur la moral du groupe.
C’est alors qu’ils furent soudainement entourés par une troupe de guerriers elfes qui semblaient avoir émergé des arbres eux-mêmes. Leurs mouvements étaient si silencieux et gracieux qu’aucun membre de la Communauté ne les avait entendus approcher, malgré leurs techniques d’alerte développées.
"Halte !" commanda leur chef, un elfe-maître aux cheveux dorés vêtu d’une armure de mailles elfique qui brillait comme de l’argent liquide. "Qui ose pénétrer dans les domaines sacrés de la Lothlórien-Dojo sans permission ?"
Legolas-San s’avança et s’inclina respectueusement. "Je suis Legolas-San du Royaume Sylvestre-Dojo. Nous sommes en mission urgente et nous cherchons un passage sûr vers le sud."
L’elfe-capitaine, qui se présenta comme Haldir-San, examina attentivement chaque membre du groupe. Ses yeux s’attardèrent particulièrement sur Gimli-San. "Un nain dans la Lothlórien-Dojo ? C’est sans précédent. Les nains ne sont pas les bienvenus dans notre domaine sacré."
"Ce nain-là est mon compagnon d’armes," déclara fermement Legolas-San. "Il a gagné le droit de marcher à mes côtés par son courage et son honneur. Je me porte garant de lui."
Après une longue délibération en langue elfique, Haldir-San accepta finalement de les escorter vers Caras Galadhon-Sensei, la cité-temple au cœur de la forêt dorée. Le voyage à travers la Lothlórien-Dojo fut comme un rêve éveillé pour les membres de la Communauté.
La forêt entière était un gigantesque dojo naturel où chaque arbre, chaque clairière, chaque ruisseau avait été aménagé pour la pratique des arts martiaux les plus raffinés. Des elfes de tous âges s’entraînaient en harmonie parfaite avec la nature, leurs techniques de combat incorporant les mouvements du vent, la fluidité de l’eau, et la stabilité de la terre.
"Incroyable," murmura Merry en observant un groupe d’elfes pratiquer un kata collectif dans les branches d’un mallorn géant. "Ils ne touchent même pas les feuilles, mais leurs mouvements font danser tout l’arbre !"
"L’École Elfique de Combat Naturel," expliqua Legolas-San avec fierté. "Nous apprenons à puiser notre force dans les éléments eux-mêmes, à devenir un avec l’environnement. C’est l’opposé parfait des techniques sombres et destructrices de Sauron-Sama."
Ils furent logés dans des plates-formes construites dans les cimes des arbres, des flèts elfiques d’une architecture impossible qui semblaient défier les lois de la gravité. Cette nuit-là, bercés par les chants ancestraux des elfes et la brise parfumée de la forêt dorée, ils dormirent paisiblement pour la première fois depuis leur départ de Fondcombe-Dojo.
Le lendemain matin, ils furent conduits au cœur de Caras Galadhon-Sensei, devant le plus grand mallorn de la forêt. Au sommet de cet arbre colossal se trouvait le Grand Dojo de Méditation de Galadriel-San et Celeborn-San, les Seigneurs de la Lothlórien-Dojo.
L’ascension se fit par un escalier en spirale sculpté directement dans le tronc de l’arbre, chaque marche ornée de symboles elfiques représentant différents aspects des arts martiaux spirituels. Au sommet, ils pénétrèrent dans une salle circulaire ouverte sur le ciel, où la lumière du soleil filtrait à travers un dais de feuilles dorées.
Dame Galadriel-San les attendait, et sa présence était si majestueuse que même Boromir-San, pourtant peu impressionnable, s’inclina spontanément. Grande et élancée, avec des cheveux d’or qui semblaient contenir la lumière des étoiles et des yeux d’une profondeur insondable, elle incarnait la perfection de millénaires d’entraînement martial et spirituel.
À ses côtés se tenait Celeborn-San, son époux, un maître dont la sagesse et la puissance étaient légendaires dans toute la Terre du Milieu-Dojo. Ensemble, ils formaient le couple de guerriers le plus respecté de leur époque.
"Soyez les bienvenus, membres de la Communauté," dit Galadriel-San d’une voix qui résonnait comme une mélodie. "Je connais vos noms et vos cœurs, car mes techniques de vision martiale me permettent de percevoir bien au-delà des apparences."
Elle se tourna vers Frodon, et ses yeux semblèrent percer directement son âme. "Frodon de la Comté-Zen, porteur de l’Anneau de Kung-Fu Ultime. Vous portez un fardeau qui briserait l’esprit de guerriers bien plus expérimentés que vous. Comment votre petit cœur hobbit résiste-t-il encore à sa corruption ?"
Frodon déglutit difficilement. "Je... j’essaie de me souvenir des enseignements de mon oncle Bilbon et des techniques de purification que Maître Arwen-San m’a apprises. Mais c’est de plus en plus difficile chaque jour."
Galadriel-San hocha la tête avec compréhension. "L’anneau teste votre détermination, cherchant la moindre faiblesse pour s’infiltrer dans votre esprit. Permettez-moi de vous offrir un cadeau qui pourrait vous aider."
Elle les mena vers un bassin de marbre blanc rempli d’une eau cristalline qui reflétait la lumière de manière surnaturelle. "Ceci est le Miroir de Galadriel-San, un artefact ancien qui révèle les visions du passé, du présent et de l’avenir. Il peut vous montrer ce qui arrivera si vous échouez dans votre mission."
Un par un, les membres de la Communauté regardèrent dans le miroir et y virent des images troublantes : la Comté-Zen en flammes, des orques ninjas détruisant Fondcombe-Dojo, Sauron-Sama triomphant avec l’anneau récupéré, et par-dessus tout, l’obscurité s’étendant sur toute la Terre du Milieu-Dojo.
"Ces visions sont-elles certaines ?" demanda Sam avec effroi après avoir vu sa propre maison détruite.
"Elles ne sont qu’un des futurs possibles," répondit Galadriel-San. "Votre mission peut encore changer le cours du destin. Mais vous devez rester unis et ne jamais perdre espoir."
Soudain, quelque chose d’inattendu se produisit. Frodon, poussé par une impulsion qu’il ne comprenait pas lui-même, sortit l’Anneau de Kung-Fu Ultime et l’offrit à Galadriel-San.
"Dame Galadriel-San, vous êtes la plus puissante et la plus sage de tous les maîtres que j’ai rencontrés. Prenez l’anneau ! Vous saurez mieux que moi comment l’utiliser pour le bien !"
Un silence absolu s’abattit sur le dojo. Galadriel-San contempla l’anneau avec un mélange de désir et de terreur. Pour un instant, son apparence changea, et ils purent entrevoir ce qu’elle deviendrait si elle acceptait : une reine-guerrière terrible et belle, maîtresse de techniques martiales au-delà de toute imagination, mais corrompue par le pouvoir absolu.
"Non," dit-elle finalement en repoussant doucement la main de Frodon. "J’ai passé l’épreuve. Je resterai Galadriel-San de Lothlórien-Dojo, et je m’affaiblirai et partirai vers l’Ouest, mais je resterai moi-même."
Le reste de leur séjour fut consacré à un entraînement intensif adapté à chaque membre de la Communauté. Galadriel-San enseigna personnellement à Frodon des techniques avancées de résistance mentale, tandis que Celeborn-San perfectionnait les compétences de combat des autres.
"La route qui vous attend est semée d’embûches," leur dit Celeborn-San le matin de leur départ. "Vous allez bientôt devoir prendre une décision cruciale : continuer tous ensemble vers le Mordor-Dojo, ou vous séparer pour augmenter vos chances de succès."
Il leur remit des cadeaux d’adieu : des capes elfiques qui rendaient presque invisible celui qui les portait, des cordes tissées avec des cheveux d’elfes plus solides que l’acier, et pour chaque hobbit, un poignard forgé dans les techniques ancestrales.
"Et pour vous, porteur de l’anneau," dit Galadriel-San en tendant à Frodon une fiole de cristal contenant une lumière étincelante, "ceci contient la lumière d’Eärendil-Sensei, l’étoile la plus brillante du ciel martial. Elle brillera d’autant plus fort que les ténèbres seront épaisses autour de vous."
Alors qu’ils quittaient la Lothlórien-Dojo sur des bateaux elfiques gracieux, naviguant sur la rivière Celebdil, l’atmosphère au sein de la Communauté était tendue. La perte de Gandalf pesait toujours lourdement sur eux, et les visions du miroir avaient révélé l’ampleur des enjeux de leur mission.
Boromir-San, en particulier, semblait de plus en plus agité. Il observait constamment Frodon, et plusieurs fois, les autres membres remarquèrent qu’il murmurait tout seul en contemplant l’eau de la rivière.
"Quelque chose ne va pas avec Boromir-San," chuchota Merry à l’oreille de Pippin. "Depuis qu’il a regardé dans le miroir, il agit étrangement."
Effectivement, le guerrier de Gondor-Dojo était en proie à un conflit intérieur terrible. Dans le miroir, il avait vu son père mourir et sa cité détruite par les armées de Sauron-Sama. Désespéré, il commençait à croire que seul l’Anneau de Kung-Fu Ultime pouvait sauver son peuple, même si cela signifiait trahir ses compagnons.
Le voyage en bateau dura trois jours, pendant lesquels ils naviguèrent à travers des paysages d’une beauté sauvage. Mais plus ils se rapprochaient de leur destination, plus l’influence maléfique de l’anneau se faisait sentir. Frodon devenait de plus en plus introverti, Sam s’inquiétait constamment pour son maître, et les tensions entre les autres membres s’exacerbaient.
Le troisième soir, alors qu’ils campaient sur la rive ouest de la rivière, près des chutes de Rauros-Sensei, l’inévitable se produisit. Frodon s’éloigna du camp pour méditer en solitaire, et Boromir-San le suivit discrètement.
"Frodon-San," dit le guerrier en s’approchant, sa main posée sur la garde de son épée. "Nous devons parler. Cette mission suicide ne mènera qu’à notre destruction à tous. Donnez-moi l’anneau, et je le ramènerai à Minas Tirith-Dojo. Ensemble, nous pourrons vaincre Sauron-Sama !"
"Non !" répondit fermement Frodon en reculant. "L’anneau doit être détruit ! Vous avez entendu ce qu’ont dit Gandalf-San et Elrond-San !"
Boromir-San perdit alors complètement son sang-froid, ses yeux brillant d’une lueur de folie. "Donnez-le moi ! Vous ne comprenez pas les enjeux ! Mon peuple va mourir si nous n’agissons pas !"
Il se jeta sur Frodon, tentant de lui arracher l’anneau de force. Mais le hobbit, paniqué, glissa l’anneau à son doigt et disparut instantanément, utilisant ses nouvelles techniques d’invisibilité martiale.
Boromir-San se retrouva seul, réalisant soudain l’horreur de ce qu’il venait de faire. "Frodon ! Frodon-San ! Pardonnez-moi ! Je ne voulais pas... L’anneau m’a rendu fou !"
Mais il était trop tard. Frodon, invisible et terrifié, s’enfuyait déjà vers la forêt, convaincu qu’il ne pouvait plus faire confiance à aucun membre de la Communauté. L’anneau lui murmurait que ses compagnons finiraient tous par le trahir, qu’il devait continuer seul sa mission.
Au camp, les autres s’aperçurent rapidement de la disparition de Frodon et Boromir. Quand ce dernier revint, penaud et désespéré, et leur raconta ce qui s’était passé, la Communauté explosa en reproches et en accusations.
"Comment avez-vous pu ?" s’écria Sam avec une rage inhabituelle chez le paisible jardinier. "Vous avez trahi notre mission ! Vous avez trahi Maître Frodon-San !"
Aragorn-San prit immédiatement la direction des opérations. "Nous devons nous séparer pour le retrouver. Sam-San, prenez Merry et Pippin et fouillez la forêt à l’est. Legolas-San et Gimli-San, avec moi vers le sud. Boromir-San, vous..."
Mais ses mots furent interrompus par le son sinistre de cornes de guerre orciques résonnant à travers la forêt. Des cris gutturaux et le martèlement de centaines de pieds approchaient rapidement de leur position.
"Les Uruk-hai-Sensei de Saroumane-San !" s’écria Legolas en bandant son arc. "Ils nous ont trouvés !"
La bataille finale pour la survie de la Communauté était sur le point de commencer, et Frodon était quelque part dans la forêt, seul avec l’anneau et la terrible responsabilité de sauver le monde.
Chapitre 7 : La Dissolution de la Communauté
L’attaque des Uruk-hai-Sensei fut brutale et coordonnée. Ces orques géants, entraînés dans les dojos secrets d’Isengard-Sensei par le traître Saroumane le Blanc-Devenu-Multicolore-San, étaient bien plus redoutables que leurs cousins ordinaires. Vêtus d’armures noires gravées de runes maléfiques et maniant des armes forgées spécialement pour tuer, ils formaient une machine de guerre parfaite.
Leur chef, Lurtz-San, était un colosse aux techniques de combat particulièrement vicieuses. Sa spécialité était l’art du tir à l’arbalète combiné au combat rapproché, et ses yeux rouges brillaient d’une intelligence cruelle qui le distinguait des autres orques.
"Trouvez les Halflings-San !" rugit-il à ses troupes en elfique noir. "Le Maître Saroumane-San les veut vivants ! Tuez les autres !"
La Communauté se dispersa immédiatement selon les techniques de combat d’urgence qu’Aragorn-San leur avait enseignées. Chacun utilisa ses spécialités martiales pour survivre à l’assaut initial.
Legolas-San grimpa avec l’agilité d’un écureuil dans les branches d’un chêne géant et commença à décocher ses flèches elfiques avec une précision mortelle. Chaque tir trouvait sa cible, et bientôt une douzaine d’Uruk-hai gisaient au sol, des flèches plantées dans des points vitaux avec une précision chirurgicale.
Gimli-San poussa son cri de guerre traditionnel nain et chargea dans le tas, sa hache tourbillonnant autour de lui comme une tornade de métal. Ses techniques de combat berserker, héritées de ses ancêtres-guerriers des montagnes, faisaient des ravages dans les rangs ennemis.
"Baruk Khazâd ! Khazâd ai-mênu !" criait-il en nain ancien, ce qui signifiait approximativement "Les haches des nains ! Les nains arrivent !" Sa hache enchantée tranchait à travers les armures orciques comme si elles étaient faites de papier.
Aragorn-San dégaina Andúril-San, l’épée reforée des anciens rois, et se mit à danser littéralement entre ses ennemis. Ses mouvements fluides combinaient les techniques des Rôdeurs du Nord avec l’art martial royal de Gondor-Dojo, créant un style de combat unique et terrifiant pour ses adversaires.
Boromir-San, désespéré de racheter sa faute envers Frodon, se battait avec une fureur suicidaire. Son épée et son bouclier travaillaient en parfaite harmonie, et il protégeait férocement Merry et Pippin qui tentaient de s’échapper vers la forêt.
"Courez, jeunes maîtres !" leur cria-t-il en parant trois attaques simultanées. "Rejoignez Frodon-San ! L’avenir de la Terre du Milieu-Dojo dépend de vous !"
Mais les Uruk-hai étaient trop nombreux. Malgré leurs techniques de combat supérieures, les membres de la Communauté étaient progressivement submergés par le nombre. C’est alors que Lurtz-San décida d’intervenir personnellement.
L’Uruk-hai géant chargea directement vers Boromir-San, comprenant que le guerrier de Gondor était la clé de la défense. Son arbalète lourde était chargée avec des carreaux empoisonnés spécialement conçus pour percer les armures les plus résistantes.
Le premier carreau atteignit Boromir-San dans l’épaule droite, le faisant titubrer mais ne l’arrêtant pas. Il continua à se battre, protégeant la retraite des deux jeunes hobbits avec un courage extraordinaire.
Le second carreau le toucha dans l’estomac, lui faisant cracher du sang, mais il tint encore bon, abattant deux autres Uruk-hai qui tentaient de contourner sa défense.
Ce ne fut qu’au troisième carreau, qui le frappa en pleine poitrine, que Boromir-San s’effondra enfin à genoux. Mais même mourant, il continuait à tenir son épée levée, défiant ses ennemis jusqu’au bout.
Aragorn-San arriva en courant, ayant entendu les cris de son compagnon. Il trouva Boromir-San adossé à un arbre, les trois carreaux orciques plantés dans son corps, mais souriant faiblement.
"Ils ont pris les petits," murmura le guerrier mourant. "Merry-San et Pippin-San... j’ai essayé de les protéger... Pardonnez-moi, Aragorn-San. J’ai échoué..."
"Non," répondit Aragorn en s’agenouillant à côté de son ami. "Vous vous êtes racheté. Vous êtes mort en héros, Boromir-San de Gondor-Dojo."
"Le jeune maître Frodon... où est-il ?" demanda Boromir avec difficulté.
"Il est parti. Il a pris la bonne décision. La mission continue."
"Alors tout espoir n’est pas perdu..." Boromir sourit une dernière fois avant de fermer les yeux pour toujours.
Aragorn-San, Legolas-San et Gimli-San se rassemblèrent autour du corps de leur compagnon tombé. Ils n’avaient pas le temps d’organiser des funérailles appropriées - les Uruk-hai survivants pouvaient revenir avec des renforts à tout moment.
"Nous devons le laisser partir selon les traditions de son peuple," dit Aragorn en disposant les armes de Boromir sur sa poitrine et en joignant ses mains en position de méditation finale.
Ils placèrent le corps dans l’un des bateaux elfiques et le poussèrent dans le courant des chutes de Rauros-Sensei. Le bateau disparut dans les embruns, emportant le dernier fils de Denethor-San vers son repos éternel.
"Et maintenant ?" demanda Gimli-San en essuyant une larme furieuse de ses yeux. "La Communauté est brisée. Frodon-San a disparu, les jeunes hobbits ont été capturés, et Boromir-San est mort."
Aragorn-San regarda vers l’horizon, pesant leurs options. Au loin, il pouvait voir les traces des Uruk-hai qui emmenaient Merry et Pippin vers le nord, probablement vers Isengard-Dojo. Dans l’autre direction, quelque part dans la nature sauvage, Frodon et Sam (car le fidèle jardinier avait sûrement suivi son maître) continuaient seuls vers le Mordor-Dojo.
"Nous avons le choix," dit-il finalement. "Nous pouvons suivre Frodon-San et Sam-San, ou nous pouvons tenter de sauver Merry-San et Pippin-San. Nous ne pouvons pas faire les deux."
Legolas-San banda son arc et vérifia son carquois. "Les petits ont de la valeur pour Saroumane-San, sinon il ne les aurait pas fait capturer vivants. Ils ont du temps. Mais chaque heure qui passe éloigne Frodon-San de nous et le rapproche du danger."
"Par ma barbe," grommela Gimli-San en aiguisant sa hache ébréchée par le combat, "ces jeunes hobbits ont gagné ma loyauté par leur courage. Je ne peux pas les abandonner aux mains de ces chiens d’Uruk-hai !"
Aragorn-San hocha lentement la tête. "Alors notre choix est fait. Nous irons sauver Merry-San et Pippin-San. Frodon-San a choisi son chemin, et Sam-San ne le laissera jamais tomber. Ensemble, ils ont peut-être une chance de réussir là où un groupe plus large échouerait."
"Mais d’abord," ajouta Legolas-San en montrant les corps d’Uruk-hai éparpillés autour d’eux, "nous devons examiner nos ennemis. Il y a quelque chose d’étrange dans cette attaque."
En effet, l’examen des Uruk-hai morts révéla des détails troublants. Leurs armes portaient non seulement la marque d’Isengard-Dojo, mais aussi certains symboles qui appartenaient aux armées de Sauron-Sama lui-même.
"Une alliance," murmura Aragorn-San avec inquiétude. "Saroumane-San et Sauron-Sama travaillent ensemble. Cela change tout. Les forces du mal sont plus organisées et plus puissantes que nous le pensions."
"D’autant plus de raisons de récupérer les jeunes maîtres rapidement," déclara Gimli-San en se mettant en marche. "Qui sait quels secrets ils pourraient arracher à ces pauvres hobbits ?"
"Attendez," dit Legolas-San en s’agenouillant près de la berge. Ses yeux elfiques perçants avaient repéré quelque chose que les autres avaient manqué. "Regardez ces traces de pas. Deux hobbits ont quitté le camp pendant la bataille, mais dans une direction différente."
Il montra des empreintes à peine visibles dans la boue près de l’eau. "L’une des paires appartient certainement à Sam-San - voyez comme les pas sont profonds, il portait probablement des provisions. L’autre... plus légers, plus hésitants... Frodon-San."
"Alors ils sont partis ensemble ?" demanda Aragorn avec un soulagement évident.
"Il semblerait. Et regardez..." Legolas indiqua l’eau. "Il manque l’un de nos bateaux elfiques. Ils ont traversé la rivière."
Gimli-San cracha dans l’herbe. "Bien ! Le jeune maître a au moins un compagnon fidèle avec lui. Sam-San vaut dix guerriers pour la loyauté."
Aragorn-San sentit un poids s’alléger sur ses épaules. Si Frodon et Sam étaient ensemble et avaient une avance sur leurs poursuivants, ils avaient peut-être vraiment une chance de réussir leur mission impossible.
"Alors c’est décidé," dit-il en ajustant son équipement pour la longue course qui les attendait. "Nous suivons les Uruk-hai vers le nord. Nous récupérons nos compagnons. Et puis... nous verrons ce que le destin nous réserve."
Les trois chasseurs - car c’est ainsi qu’ils seraient désormais connus dans les légendes - se mirent en route sous le soleil déclinant, suivant les traces grossières mais rapides des Uruk-hai-Sensei. Derrière eux, les restes de la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu flottaient dans les remous de Rauros-Sensei.
Devant eux s’étendaient les vastes plaines du Rohan-Dojo, royaume des Seigneurs-Cavaliers et de leurs techniques de combat équestre légendaires. Et quelque part dans cette immensité, deux jeunes hobbits attendaient d’être secourus, ignorant qu’ils étaient sur le point de jouer un rôle crucial dans l’éveil d’une force ancienne qui dormerait dans les racines mêmes de la terre.
Mais ceci est une autre histoire, et elle devra attendre le prochain chapitre de notre épopée...
Chapitre 8 : La Poursuite dans le Rohan-Dojo
La course effrénée des Trois Chasseurs à travers les vastes plaines du Rohan-Dojo était un exploit d’endurance qui aurait impressionné même les maîtres-coureurs les plus expérimentés. Pendant trois jours et trois nuits, Aragorn-San, Legolas-San et Gimli-San maintinrent un rythme soutenu, utilisant toutes leurs techniques de déplacement rapide et de conservation d’énergie.
"Les traces sont encore fraîches," annonça Legolas-San en examinant les empreintes lourdes des Uruk-hai dans l’herbe écrasée. "Ils ne s’arrêtent que le strict minimum nécessaire. Saroumane-San doit être impatient de récupérer ses prisonniers."
Gimli-San, malgré ses jambes courtes, parvenait à suivre le rythme grâce aux techniques d’endurance naines et à sa détermination farouche. "Ces chiens d’orques n’ont aucun sens de l’honneur ! Faire courir des prisonniers sans repos ni nourriture décente ! Quand je mettrai la main sur eux..."
"Économisez votre souffle pour la course, mon ami," conseilla Aragorn-San. "Et gardez votre colère pour le combat qui nous attend. Nous gagnons du terrain, mais ils ont encore plusieurs heures d’avance."
Le paysage autour d’eux était magnifique mais inquiétant. Les plaines infinies du Rohan étaient parsemées de tumulus anciens et de cercles de pierres levées où les anciens maîtres-cavaliers avaient pratiqué leurs rites martiaux. Mais maintenant, une ombre semblait peser sur cette terre, et ils n’avaient croisé aucun des fameux Rohirrim-Sensei et leurs chevaux de guerre.
Le deuxième jour, ils découvrirent des signes troublants : des villages abandonnés, des fermes brûlées, et partout les traces de guerre. Des corps de cavaliers rohirrim jonchaient certains chemins, témoignant de batailles récentes et féroces.
"Que se passe-t-il dans ce pays ?" murmura Legolas en observant les ruines d’un petit dojo rural. "Les Rohirrim-Sensei sont réputés invincibles sur leurs terres natales."
"La guerre a commencé plus tôt que nous le pensions," répondit sombrement Aragorn. "Saroumane-San ne se contente pas d’enlever des hobbits. Il prépare une invasion complète."
Le troisième jour, au lever du soleil, ils aperçurent enfin leurs quarry au loin : une longue colonne d’Uruk-hai progressant vers le nord-ouest, reconnaissable à leurs bannières noires et à leur formation disciplinée. Au centre du groupe, ils distinguèrent deux petites silhouettes qui ne pouvaient être que Merry et Pippin.
"Ils sont vivants !" s’exclama Gimli avec soulagement. "Je peux voir les jeunes maîtres ! Ils semblent résister, les petits diables !"
Effectivement, même à distance, on pouvait voir que les deux hobbits donnaient du fil à retordre à leurs geôliers. Merry tentait visiblement de ralentir la marche en boitant de manière exagérée, tandis que Pippin semblait argumenter constamment avec les Uruk-hai, probablement pour les agacer et perturber leur concentration.
"Braves petits warriors," dit Legolas avec admiration. "Ils utilisent la guerre psychologique. Une technique sage quand on ne peut pas recourir à la force brute."
Mais alors qu’ils se rapprochaient, espérant organiser une embuscade, un nuage de poussière apparut à l’horizon sud. Bientôt, ils purent distinguer une troupe de cavaliers galopant vers eux à toute vitesse.
"Les Rohirrim-Sensei !" s’écria Aragorn avec espoir. "Enfin, des alliés !"
Les cavaliers les encerclèrent rapidement, leurs lances pointées vers les trois compagnons. C’étaient des guerriers impressionnants, vêtus d’armures de cuir et de mailles, montant des chevaux magnifiques dressés pour le combat. Leurs techniques équestres étaient légendaires dans toute la Terre du Milieu-Dojo.
Leur chef, un homme de haute taille aux cheveux blonds et aux yeux perçants, s’avança. "Halte ! Qui êtes-vous pour courir armés sur les terres du Rohan-Dojo ? Parlez rapidement, ou nos lances goûteront votre sang !"
"Je suis Aragorn-San, fils d’Arathorn-San, héritier d’Isildur-San," répondit le rôdeur en relevant fièrement la tête. "Voici Legolas-San du Royaume Sylvestre-Dojo et Gimli-San, fils de Glóin-San du peuple de Durin-San. Nous sommes les amis du Rohan et ennemis de Saroumane-San."
Le cavalier les examina attentivement. "Je suis Éomer-San, Troisième Maréchal de la Riddermark-Dojo. Ces titres que vous proclamez sont nobles, mais dans ces temps troubles, les titres ne suffisent plus. Que faites-vous sur nos terres ?"
"Nous poursuivons un groupe d’Uruk-hai-Sensei qui a enlevé nos compagnons," expliqua rapidement Aragorn. "Deux jeunes hobbits, pris après une bataille près des chutes de Rauros-Sensei. Nous les avons vus pas plus tard qu’il y a une heure, se dirigeant vers le nord-ouest."
Éomer-San échangea un regard significatif avec ses lieutenants. "Des Uruk-hai se dirigeant vers le nord-ouest ? Nous avons effectivement rencontré une telle troupe hier soir. Nos épées ont eu faim, et nous avons dispersé cette vermine aux quatre vents."
Le cœur d’Aragorn se serra. "Et... les prisonniers ? Les hobbits ?"
"Nous n’avons trouvé aucun prisonnier vivant," répondit sombrement Éomer. "Si vos compagnons étaient avec cette bande, j’ai peur qu’ils n’aient partagé le sort de leurs ravisseurs. Nous les avons tous taillés en pièces dans la fureur du combat."
Le Seigneur des Anneaux de Kung-Fu
Une parodie épique en 15 chapitres
Chapitre 1 : L’Arrivée du Maître Gandalf-San
Dans la vallée paisible de la Comté-Zen, où les hobbits pratiquaient l’art ancien du tai-chi matinal entre deux repas, une silhouette familière apparut sur le chemin de terre battue. Mais ce n’était pas le Gandalf que nous connaissions tous. Non, celui-ci portait une robe orange safran traditionnelle, ses cheveux blancs étaient soigneusement rasés sur les côtés selon la mode des moines shaolin, et à la place du traditionnel bâton de magicien, il tenait fermement un bâton de combat en bambou poli.
"Maître Gandalf-San !" s’écria Bilbon Sacquet-Sensei, interrompant sa méditation matinale sur sa terrasse. Le vieux hobbit, lui-même adepte des arts martiaux depuis son aventure avec les nains kung-fu, s’inclina respectueusement. "Quelle joie de vous revoir dans notre humble dojo... euh, je veux dire, notre terrier !"
Gandalf-San s’arrêta devant la porte ronde verte, ses yeux perçants scrutant l’horizon comme s’il cherchait des ennemis invisibles. Ses mouvements étaient fluides et gracieux, chaque geste calculé avec la précision d’un maître des arts martiaux. "Salutations, vieux ami," dit-il de sa voix grave et mesurée. "Les temps sombres approchent, et je crains que la paix de votre vallée ne soit sur le point d’être troublée par des forces que même mes années d’entraînement au temple de Kamar-Taj n’auraient pu prévoir."
Bilbon fronça les sourcils, ses poils de pieds se hérissant d’inquiétude. "De quoi parlez-vous, Maître ? Depuis votre dernière visite et notre victoire contre le dragon Smaug-San grâce à vos techniques de combat, tout a été parfaitement calme ici. Les hobbits continuent leurs cours de qi gong, le marché du dimanche propose toujours les meilleurs nunchakus artisanaux, et même les jeunes apprennent les bases du kung-fu avec enthousiasme."
Gandalf-San secoua lentement la tête, ses yeux se plissant avec sagesse. "L’Anneau, Bilbon-San. L’Anneau Unique que vous avez trouvé dans la caverne de Gollum-Sensei. Je crains qu’il ne soit pas ce que nous pensions. Mes méditations profondes et mes consultations avec les anciens textes du temple m’ont révélé sa véritable nature." Il marqua une pause dramatique, exécutant un kata silencieux avec son bâton. "Cet anneau est l’Anneau de Kung-Fu Ultime, forgé par le Seigneur Sombre Sauron-Sama dans les feux du Mont du Doom-Dojo."
Les yeux de Bilbon s’écarquillèrent de surprise. Il porta instinctivement la main à sa poche, où l’anneau doré reposait depuis des années. "Mais... mais je l’utilise juste pour mes exercices de concentration ! Et parfois pour impressionner les jeunes hobbits avec mes techniques d’invisibilité martiale !"
"Précisément le problème," répondit Gandalf-San en commençant une série de mouvements de warm-up. "L’anneau corrompt celui qui l’utilise, même pour de nobles arts martiaux. Sauron-Sama cherche à récupérer son pouvoir, et ses armées d’orques ninjas se rassemblent déjà dans les terres sombres du Mordor-Dojo."
Soudain, des bruits de pas précipités retentirent sur le chemin. Frodon Sacquet, le neveu de Bilbon, apparut en courant, son gi de karaté trempé de sueur. "Oncle Bilbon ! Maître Gandalf-San !" haleta-t-il en s’inclinant respectueusement. "J’ai terminé ma course matinale et mes katas dans la forêt, et j’ai vu d’étranges cavaliers noirs près de la rivière ! Ils portaient des masques de démons et leurs chevaux semblaient flotter au-dessus du sol comme s’ils maîtrisaient la technique de vol des maîtres légendaires !"
Gandalf-San et Bilbon échangèrent un regard inquiet. "Les Nazgûl-Sensei," murmura le mage-moine. "Les neuf anciens rois devenus esclaves de Sauron-Sama par leur soif de pouvoir martial. Ils sont déjà sur notre piste." Il se tourna vers Frodon avec un air grave. "Jeune disciple, votre oncle ne vous a-t-il jamais parlé de l’anneau qu’il possède ?"
Frodon secoua la tête, perplexe. "Quel anneau, Maître ? Oncle Bilbon a beaucoup d’équipements d’arts martiaux, mais je ne me souviens d’aucun anneau particulier."
Bilbon soupira profondément, sachant que le moment de vérité était arrivé. Lentement, il sortit l’Anneau Unique de sa poche. Immédiatement, l’air autour d’eux sembla se charger d’une énergie martiale puissante. L’anneau brillait d’une lumière dorée hypnotique, et des symboles de kung-fu ancien apparurent brièvement sur sa surface.
"Voici l’Anneau de Kung-Fu Ultime," dit Bilbon solennellement. "Je l’ai trouvé lors de notre aventure avec Thorin et les nains-guerriers. Je pensais que c’était simplement un accessoire magique pour améliorer mes techniques de combat, mais il semble que j’aie eu tort."
Frodon tendit la main vers l’anneau, fasciné par sa beauté et l’aura de pouvoir qui s’en dégageait. "Puis-je le toucher, oncle ?"
"Non !" s’écria Gandalf-San en bondissant entre Frodon et l’anneau avec la rapidité d’un tigre. "N’y touchez pas, jeune disciple ! Même un bref contact pourrait commencer à corrompre votre chi pur." Il se tourna vers Bilbon. "Mon vieil ami, vous devez vous en débarrasser. Cet anneau doit être détruit dans les flammes mêmes où il a été forgé, au cœur du Mont du Doom-Dojo."
Bilbon serra l’anneau dans son poing, soudain réticent à s’en séparer. "Mais... mais mes techniques d’invisibilité ! Ma vitesse accrue ! Ma force décuplée lors des combats ! Comment pourrais-je renoncer à de tels avantages ?"
Gandalf-San observa attentivement son ami et reconnut les signes de dépendance à l’anneau. "C’est exactement ce dont je parlais, Bilbon-San. L’anneau vous a déjà plus affecté que vous ne le réalisez. Votre attachement à ses pouvoirs est le premier signe de corruption."
Un long silence s’installa, seulement brisé par le vent qui faisait bruisser les feuilles des arbres environnants. Finalement, Bilbon tendit l’anneau vers Frodon. "Alors, mon cher neveu, c’est à toi que revient cette responsabilité. Tu es jeune, ton esprit est pur, et ton entraînement martial est solide mais pas encore trop avancé pour être corrompu facilement."
Frodon recula d’un pas, effrayé par la responsabilité énorme qu’on lui proposait. "Mais oncle, je ne suis qu’un hobbit ! Comment pourrais-je accomplir une telle mission ? Je maîtrise à peine les techniques de base du kung-fu ! Je n’ai jamais quitté la Comté-Zen !"
"C’est précisément pour ces raisons que vous êtes le candidat idéal," expliqua Gandalf-San en exécutant un mouvement de méditation. "Les grands maîtres et les guerriers puissants seraient trop facilement tentés par le pouvoir de l’anneau. Mais un hobbit humble, avec un cœur pur et une détermination sincère, pourrait résister à sa corruption."
Les trois compagnons restèrent silencieux pendant plusieurs minutes, chacun réfléchissant aux implications de cette révélation. Au loin, on pouvait entendre les sons paisibles de la Comté-Zen : des hobbits pratiquant leurs exercices matinaux, le tintement des armes d’entraînement qui s’entrechoquaient, et les chants traditionnels des maîtres enseignant à leurs disciples.
Finalement, Frodon releva la tête avec détermination. "Très bien, Maître Gandalf-San. J’accepte cette mission. Mais je ne peux pas y aller seul. Aurai-je des compagnons pour m’aider ?"
Gandalf-San sourit pour la première fois depuis son arrivée. "Bien sûr, jeune disciple. Votre fidèle ami Sam-San sera certainement prêt à vous accompagner. Et je connais d’autres guerriers courageux qui se joindront à notre quête." Il marqua une pause, regardant vers l’horizon. "Mais d’abord, nous devons quitter la Comté-Zen rapidement. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et chaque minute compte."
Bilbon se dirigea vers sa maison et revint rapidement avec un sac à dos de voyage et plusieurs équipements d’arts martiaux. "Prenez ceci, Frodon," dit-il en lui tendant une épée courte dans un fourreau orné. "C’est Dard-San, l’épée elfique que j’ai trouvée lors de notre aventure. Elle brille d’une lumière bleue quand des orques ninjas sont proches."
Frodon attacha l’épée à sa ceinture, sentant immédiatement le poids de sa nouvelle responsabilité. "Et maintenant ?"
"Maintenant," répondit Gandalf-San en se mettant en position de départ de course, "nous commençons le voyage le plus important de votre vie. Direction : le village de Bree-Dojo, où nous retrouverons des alliés. Mais souvenez-vous, disciple Frodon-San : la route sera longue, dangereuse, et remplie d’ennemis qui maîtrisent des arts martiaux que vous n’avez jamais vus. Êtes-vous prêt ?"
Frodon prit une profonde inspiration, exécuta un salut martial traditionnel, et hocha la tête avec détermination. "Je suis prêt, Maître."
Et ainsi commença l’aventure la plus extraordinaire que la Terre du Milieu-Dojo ait jamais connue.
Chapitre 2 : Le Rassemblement des Disciples
Le voyage vers Bree-Dojo fut plus périlleux que prévu. Gandalf-San avait quitté Frodon et Sam-San à la lisière de la Forêt Ancienne avec la promesse de les retrouver à l’auberge du Poney Fringant-Sensei, mais les deux hobbits durent faire face seuls aux dangers de la route. Heureusement, leur entraînement quotidien au tai-chi et leur maîtrise des techniques de camouflage hobbit leur permirent d’éviter la plupart des patrouilles d’orques ninjas.
"Sam-San," murmura Frodon alors qu’ils se cachaient derrière un rocher, observant un groupe de cavaliers noirs qui scrutaient les environs, "croyez-vous vraiment que nous pouvons réussir cette mission ? Ces Nazgûl-Sensei semblent si puissants avec leurs techniques de vol et leurs auras sombres."
Sam Gamegie, fidèle jardinier et disciple dévoué des arts martiaux hobbits, ajusta son sac à dos rempli d’ustensiles de cuisine transformés en armes improvisées. "Maître Frodon-San, mon père m’a toujours dit qu’un vrai guerrier ne se mesure pas à la puissance de ses techniques, mais à la pureté de ses intentions. Et vos intentions sont les plus pures que j’aie jamais vues."
Ils attendirent que les cavaliers noirs s’éloignent avant de continuer leur route vers Bree-Dojo. Le village était réputé dans toute la région pour son dojo multiculturel où humains, hobbits, nains et elfes s’entraînaient ensemble aux arts martiaux traditionnels. L’auberge du Poney Fringant-Sensei était un lieu de rencontre légendaire pour les guerriers itinérants.
En arrivant au village, ils furent surpris de voir l’agitation inhabituelle. Des gardes en armure de cuir pratiquaient des katas de groupe dans la rue principale, et plusieurs maîtres d’armes donnaient des cours intensifs à des civils inquiets.
"Quelque chose ne va pas," observa Sam en remarquant les visages tendus des habitants. "On dirait qu’ils se préparent à une guerre."
À l’auberge, ils furent accueillis par Prosper Poiredebeurré-Sensei, le propriétaire, un homme robuste dont la bedaine imposante cachait une maîtrise surprenante du sumo traditionnel. "Ah, des hobbits ! Bienvenue au Poney Fringant-Sensei ! Mais faites attention, mes amis, des temps étranges nous attendent. Des cavaliers noirs ont été vus dans la région, et certains disent qu’ils recherchent quelqu’un en particulier."
Frodon et Sam échangèrent un regard inquiet. "Avez-vous vu un grand moine en robe orange ?" demanda Frodon. "Il devait nous retrouver ici."
"Gandalf-San ? Non, il n’est pas encore arrivé. Mais j’ai autre chose qui pourrait vous intéresser." Prosper se pencha vers eux en chuchotant. "Un rôdeur mystérieux vous attend dans le coin sombre là-bas. Il dit vous connaître et prétend que Gandalf-San l’a envoyé pour assurer votre protection."
Dans l’ombre d’un coin reculé de l’auberge, une silhouette encapuchonnée était assise, immobile comme une statue. Seuls ses yeux perçants étaient visibles sous sa capuche, et une aura de danger contrôlé émanait de sa personne. Plusieurs épées et armes de jet étaient visibles sous son manteau sombre.
"Vous devez être Frodon Sacquet-San," dit l’étranger d’une voix grave en se levant gracieusement. Chacun de ses mouvements trahissait des années d’entraînement aux arts martiaux les plus secrets. "Je suis Grands-Pas-Sensei, aussi connu sous le nom d’Aragorn-San, dernier maître de l’École des Rôdeurs du Nord."
Frodon sentit instinctivement qu’il pouvait faire confiance à cet homme, malgré son apparence intimidante. "Gandalf-San vous a-t-il vraiment envoyé ?"
"En effet. Il m’a contacté par pigeon voyageur entraîné aux techniques de kung-fu. Les Nazgûl-Sensei se rapprochent, et vous avez besoin d’un guide expérimenté pour traverser les Terres Sauvages." Aragorn-San s’assit à leur table, ses yeux constamment en mouvement, surveillant chaque entrée de l’auberge. "Mais d’abord, laissez-moi vous expliquer ce que vous affrontez."
Il sortit une carte détaillée de la région et la déroula sur la table. "Les neuf Nazgûl-Sensei sont d’anciens rois qui ont étudié les arts martiaux interdits sous la tutelage de Sauron-Sama. Chacun d’eux maîtrise une discipline différente : le Roi-Sorcier-Sensei excelle dans les techniques psychiques, le Chevalier Noir-San pratique l’art du combat à l’épée fantôme, et ainsi de suite."
Sam frissonna. "Comment peut-on espérer leur résister ?"
"Par la ruse, la stratégie, et surtout en évitant le combat direct," répondit Aragorn-San. "Mais nous aurons besoin d’aide. J’ai envoyé des messages à travers mon réseau de rôdeurs. Avec un peu de chance, nous rencontrerons des alliés en route."
Soudain, les portes de l’auberge s’ouvrirent brutalement, et quatre hobbits firent irruption dans la salle, paniqués et hors d’haleine. Frodon les reconnut immédiatement : Merry Brandebouc-San, Pippin Touque-San, et deux autres de ses cousins, tous vêtus de gis de karaté froissés et tenant des bâtons de combat.
"Frodon-San !" s’écria Merry en courant vers leur table. "Nous vous cherchions partout ! Les cavaliers noirs ont attaqué Hobbiton-Dojo ! Ils ont détruit la maison de votre oncle Bilbon et ont interrogé tous les habitants sur votre localisation !"
Pippin, le plus jeune du groupe, ajouta avec excitation : "Mais ne vous inquiétez pas ! Nous nous sommes entraînés en secret aux techniques de combat hobbit, et nous voulons vous accompagner dans votre aventure !"
Aragorn-San secoua la tête. "Jeunes hobbits, vous ne comprenez pas les dangers qui nous attendent. Ce n’est pas un voyage d’entraînement ou une quête d’aventure. C’est une mission qui pourrait déterminer le sort de toute la Terre du Milieu-Dojo."
"Justement !" répliqua Merry avec détermination. "Si le sort de notre monde est en jeu, nous ne pouvons pas rester les bras croisés ! Nous avons étudié les arts martiaux hobbit depuis notre enfance, et notre loyauté envers Frodon-San est absolue !"
Frodon regarda ses amis avec un mélange d’affection et d’inquiétude. Il savait qu’ils étaient sincères, mais il craignait aussi pour leur sécurité. "Mes chers amis, cette mission est plus dangereuse que tout ce que nous avons jamais affronté. Es-vous vraiment sûrs de vouloir risquer vos vies ?"
"Nous en sommes certains !" répondirent-ils en chœur, exécutant un salut martial synchronisé qui témoignait de leur entraînement sérieux.
Aragorn-San observa les quatre hobbits avec attention, évaluant leurs capacités martiales d’un œil expert. Après quelques minutes de réflexion, il hocha lentement la tête. "Très bien. Gandalf-San m’a dit que les hobbits possèdent des qualités uniques qui pourraient s’avérer précieuses dans cette quête. Vous pouvez venir, mais vous devrez obéir à mes ordres sans question et vous entraîner dur pendant le voyage."
"Merci, Maître Grands-Pas-Sensei !" s’écria Pippin avec joie. "Quand partons-nous ?"
"Maintenant," répondit Aragorn-San en se levant et en rassemblant ses affaires. "Les Nazgûl-Sensei ne sont plus très loin, et nous devons atteindre Fondcombe-Dojo avant qu’ils ne nous rattrapent."
Le groupe quitta rapidement l’auberge et se dirigea vers les écuries pour récupérer leurs équipements. Aragorn-San avait préparé des sacs de voyage contenant tout le nécessaire pour survivre dans les Terres Sauvages : nourriture séchée, équipement de camping, et surtout, diverses armes d’arts martiaux adaptées au style de combat de chacun.
"Écoutez-moi bien," dit-il alors qu’ils se rassemblaient à la sortie du village. "Nous allons traverser des terres dangereuses peuplées de créatures hostiles et d’orques ninjas. Votre survie dépendra de votre capacité à rester silencieux, à suivre mes instructions, et à utiliser vos compétences martiales avec sagesse plutôt qu’avec imprudence."
Les cinq hobbits hochèrent la tête solennellement, comprenant la gravité de la situation. Au loin, on pouvait entendre le grondement sourd de chevaux au galop qui se rapprochaient rapidement.
"Ils arrivent," murmura Aragorn-San en dégainant son épée longue, une lame élégante gravée de runes elfiques. "Suivez-moi, et quoi qu’il arrive, ne vous arrêtez pas !"
Et ainsi, sous la lumière déclinante du crépuscule, la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu commença son périlleux voyage vers Fondcombe-Dojo, poursuivie par les ombres menaçantes des Nazgûl-Sensei.
Chapitre 3 : Les Épreuves des Terres Sauvages
Les jours suivants furent une épreuve constante d’endurance et de survie. Aragorn-San mena le groupe à travers des sentiers secrets connus seulement des maîtres rôdeurs, évitant les routes principales où les Nazgûl-Sensei et leurs serviteurs orques ninjas patrouillaient sans relâche. Chaque soir, autour de leur petit feu de camp soigneusement camouflé, le rôdeur enseignait aux hobbits de nouvelles techniques de combat et de survie.
"La première règle des arts martiaux en milieu hostile," expliqua-t-il en montrant comment déplacer silencieusement son poids d’un pied à l’autre, "est de ne faire qu’un avec l’environnement. Vos ennemis ne peuvent pas vous battre s’ils ne peuvent pas vous trouver."
Merry et Pippin, initialement excités par l’aventure, commençaient à réaliser la difficulté réelle de leur mission. Leurs muscles endoloris témoignaient des longues marches et des exercices d’entraînement constants qu’Aragorn-San leur imposait.
"Mes pieds n’ont jamais autant souffert," gémit Pippin en massant ses orteils poilus. "Même nos cours de kung-fu les plus intensifs à Hobbiton-Dojo n’étaient pas aussi épuisants."
"C’est parce que vous n’aviez jamais eu à courir pour sauver votre vie," répondit Sam philosophiquement en préparant leur maigre repas. "Mon vieux père disait toujours que les vraies épreuves révèlent le caractère d’un guerrier."
Frodon, quant à lui, sentait le poids de l’Anneau de Kung-Fu Ultime augmenter jour après jour. Non seulement physiquement - l’anneau semblait devenir plus lourd à mesure qu’ils se rapprochaient du Mordor-Dojo - mais aussi mentalement. Il commençait à entendre des murmures dans sa tête, des suggestions subtiles de porter l’anneau pour améliorer ses capacités de combat.
"Maître Grands-Pas-Sensei," dit-il un soir alors qu’ils établissaient leur camp près d’un ruisseau, "l’anneau... il me parle. Il me dit que je pourrais devenir un grand maître des arts martiaux si je l’utilisais plus souvent."
Aragorn-San fronça les sourcils avec inquiétude. "C’est exactement ce dont Gandalf-San m’avait prévenu. L’anneau tente de vous corrompre en exploitant vos désirs légitimes d’amélioration martiale. Vous devez résister à ces tentations, Frodon-San. La vraie force vient de l’entraînement discipliné, pas de raccourcis magiques."
Leur conversation fut interrompue par un sifflement étrange venant de la forêt environnante. Aragorn-San se figea instantanément, tous ses sens en alerte. "Silence absolu," chuchota-t-il. "Éteignez le feu. Maintenant."
Les hobbits obéirent immédiatement, étouffant les flammes avec de la terre. Dans l’obscurité soudaine, ils entendirent le bruit caractéristique de plusieurs paires de pieds se déplaçant furtivement entre les arbres. Mais ce n’étaient pas des pas ordinaires - ils étaient trop légers, trop coordonnés, comme ceux d’adversaires entraînés aux techniques de déplacement ninja.
"Orques ninjas," murmura Aragorn-San en dégainant silencieusement ses deux couteaux de lancer. "Au moins une douzaine. Ils nous ont trouvés."
Soudain, des shurikens sifflèrent dans l’air, se plantant dans les arbres autour de leur campement. Les hobbits dégainèrent immédiatement leurs armes, formant instinctivement un cercle défensif comme Aragorn-San le leur avait enseigné.
"Hobbits stupides !" grogna une voix gutturale dans l’obscurité. "Rendre l’anneau maintenant, ou nous découper en petits morceaux avec techniques de sabre-venin !"
"Jamais !" s’écria Frodon avec une détermination qui le surprit lui-même. Il sentit l’anneau pulser contre sa poitrine, lui offrant sa puissance, mais il résista héroïquement à la tentation.
La bataille qui s’ensuivit fut intense et brutale. Les orques ninjas étaient rapides et vicieux, utilisant des techniques de combat sombres et tordues qui contrastaient fortement avec les arts martiaux nobles enseignés dans les dojos de la Terre du Milieu. Leurs lames étaient empoisonnées, leurs mouvements imprévisibles, et ils attaquaient sans honneur ni code martial.
Aragorn-San se battit comme un démon, ses lames dansant dans l’obscurité avec une précision mortelle. Chaque mouvement était calculé, chaque attaque parfaitement exécutée. Il incarnait la perfection de l’École des Rôdeurs, combinant vitesse, force et stratégie.
Les hobbits, malgré leur formation limitée, se défendirent avec courage. Sam utilisa sa poêle en fonte comme un bouclier et une massue, Merry et Pippin coordonnèrent leurs attaques avec leurs bâtons de combat, et Frodon découvrit que Dard-San, l’épée elfique, semblait anticiper les mouvements de ses ennemis.
"Derrière toi, Frodon-San !" cria Sam en bloquant un coup de katana orque avec sa poêle dans un fracas métallique retentissant.
Frodon pivota rapidement et trancha net la main d’un orque ninja qui tentait de l’attaquer par surprise. La lame elfique brillait d’une lumière bleue pale qui semblait aveugler leurs assaillants.
Mais malgré leur courage, les hobbits étaient largement dépassés en nombre et en expérience. Plusieurs orques ninjas parvinrent à percer leurs défenses, et Pippin poussa un cri de douleur quand une lame empoisonnée lui entailla le bras.
C’est alors qu’un hurlement terrifiant résonna dans la nuit, suivi par le galop de chevaux spectres. Les Nazgûl-Sensei arrivaient, attirés par le bruit du combat.
"Fuyez !" ordonna Aragorn-San en lançant ses derniers couteaux avec une précision mortelle. "Vers la rivière ! L’eau courante les ralentira !"
Le groupe courut désespérément à travers la forêt, poursuivi par les cris de rage des orques survivants et le grondement surnaturel des cavaliers noirs. Les branches fouettaient leurs visages, les racines tentaient de les faire trébucher, mais ils continuaient à courir, puisant dans leurs réserves d’énergie intérieure.
"Là !" cria Merry en pointant vers une lueur entre les arbres. "La rivière !"
Ils atteignirent la berge juste au moment où les premiers Nazgûl-Sensei émergeaient de la forêt. Les cavaliers noirs s’arrêtèrent net au bord de l’eau, leurs montures spectres refusant de traverser le cours d’eau sacré.
"Rendez-nous l’anneau, porteur !" siffla le Roi-Sorcier-Sensei, sa voix résonnant avec le pouvoir de techniques psychiques interdites. "Vous ne pouvez pas nous échapper éternellement ! L’Anneau de Kung-Fu Ultime doit retourner à son maître !"
Frodon sentit une pression énorme dans sa tête, comme si des mains invisibles tentaient de fouiller ses pensées. L’anneau devenait brûlant contre sa poitrine, et il dut lutter de toutes ses forces pour ne pas le sortir et le jeter au Nazgûl-Sensei.
"Résistez, Frodon-San !" cria Aragorn-San en l’attrapant par les épaules. "Concentrez-vous sur vos techniques de méditation hobbit ! Ne les laissez pas entrer dans votre esprit !"
Avec un effort surhumain, Frodon récita mentalement les mantras de purification que son oncle Bilbon lui avait enseignés. Progressivement, la pression psychique diminua, et les Nazgûl-Sensei poussèrent des hurlements de frustration.
"Ce n’est que partie remise," gronda le Roi-Sorcier-Sensei avant de faire demi-tour avec ses compagnons spectraux.
Le groupe traversa rapidement la rivière et continua sa route vers Fondcombe-Dojo, mais ils savaient que leur répit ne serait que temporaire. Les Nazgûl-Sensei trouveraient un moyen de traverser l’eau, et la prochaine confrontation serait encore plus dangereuse.
Chapitre 4 : Le Refuge de Fondcombe-Dojo
Trois jours après leur évasion de justesse, les voyageurs épuisés aperçurent enfin les tours élégantes de Fondcombe-Dojo se dresser majestueusement dans la vallée cachée. Le légendaire sanctuaire des Elfes-Maîtres était réputé dans toute la Terre du Milieu pour être le plus ancien et le plus prestigieux centre d’entraînement aux arts martiaux. Ses jardins zen parfaitement entretenus, ses dojos aux architectures impossibles, et ses maîtres immortels attiraient des disciples de toutes les races depuis des millénaires.
"Enfin," soupira Frodon en contemplant la beauté sereine du lieu. Les bâtiments elfiques semblaient flotter au-dessus de cascades cristallines, et partout dans la vallée, on pouvait voir des elfes pratiquant des formes de kung-fu d’une grâce surnaturelle.
À l’entrée principale, ils furent accueillis par Lindir-San, un elfe-maître aux cheveux dorés vêtu d’un gi de soie blanche immaculée. Ses mouvements étaient si fluides qu’il semblait danser plutôt que marcher, et une aura de paix profonde émanait de sa personne.
"Soyez les bienvenus à Fondcombe-Dojo, voyageurs fatigués," dit-il en s’inclinant avec la grâce parfaite des saluts elfiques. "Maître Elrond-San vous attend dans le Grand Dojo de Méditation. Il a préparé des chambres pour votre repos et des bains thérapeutiques pour soigner vos blessures."
Aragorn-San s’inclina respectueusement. "Nous sommes honorés, Maître Lindir-San. Nos jeunes compagnons hobbits ont grand besoin de repos et de soins."
Ils furent conduits à travers des jardins où des elfes de tous âges pratiquaient des arts martiaux d’une beauté hypnotique. Certains semblaient voler dans les airs en exécutant des katas impossibles, d’autres méditaient en équilibre sur des pics rocheux, et les plus avancés manipulaient les éléments eux-mêmes dans leurs techniques de combat.
"Incroyable," murmura Pippin, les yeux écarquillés. "Ces techniques dépassent tout ce que j’ai jamais vu ! Comment font-ils pour rester en l’air si longtemps ?"
"L’entraînement elfique dure des siècles," expliqua Lindir-San avec un sourire bienveillant. "Nous avons l’éternité pour perfectionner nos arts. Mais ne vous découragez pas, jeunes hobbits. Votre cœur pur et votre détermination valent plus que mille années d’entraînement technique."
Le Grand Dojo de Méditation était une merveille architecturale : une salle circulaire immense avec un plafond ouvert laissant voir le ciel étoilé, des murs ornés de tapisseries anciennes représentant les plus grands maîtres de l’histoire, et au centre, un bassin de méditation où flottaient des lotus lumineux.
Maître Elrond-San les attendait, assis en position de lotus parfaite sur un coussin de méditation. Sa présence imposante et sereine témoignait de milliers d’années de sagesse martiale. Ses cheveux noirs étaient striés d’argent, ses yeux contenaient la profondeur des océans, et chacun de ses mouvements révélait une maîtrise absolue de tous les arts de combat connus.
"Aragorn-San, mon fils adoptif," dit-il en se levant gracieusement. "Et vous devez être Frodon Sacquet-San, le porteur de l’Anneau de Kung-Fu Ultime." Ses yeux se posèrent sur Frodon avec une intensité perçante mais bienveillante. "Je ressens l’aura de l’anneau, et je comprends le fardeau que vous portez."
Frodon s’inclina profondément. "Maître Elrond-San, Gandalf-San nous a dit que vous pourriez nous conseiller sur la marche à suivre."
"Gandalf-San..." Elrond fronça légèrement les sourcils. "Il devrait déjà être arrivé. Son retard m’inquiète. Mais d’abord, laissez-moi examiner cet anneau maudit."
Avec réticence, Frodon sortit l’Anneau de Kung-Fu Ultime de sa chemise. Immédiatement, l’atmosphère de la salle changea. Les lotus lumineux du bassin de méditation pâlirent, et une tension presque palpable emplit l’air.
Elrond-San observa l’anneau sans le toucher, ses yeux perçants analysant chaque détail de l’artefact maudit. "Oui," murmura-t-il après un long moment. "C’est bien l’Anneau Unique, forgé par Sauron-Sama dans les techniques interdites du kung-fu obscur. Je peux sentir sa soif de pouvoir et sa corruption."
"Peut-il être détruit ici ?" demanda anxieusement Sam. "Avec toute la sagesse et la puissance des elfes-maîtres ?"
Elrond secoua tristement la tête. "Non, fidèle Sam-San. Cet anneau ne peut être détruit que dans les flammes du Mont du Doom-Dojo où il fut forgé. Aucune technique de notre monde ne peut l’anéantir ailleurs."
Un silence lourd s’installa dans la salle. Les hobbits commençaient à réaliser l’ampleur impossible de leur tâche : traverser tout le continent, infiltrer le territoire ennemi, et atteindre le cœur même du domaine de Sauron-Sama.
"Mais," continua Elrond, "vous ne serez pas seuls dans cette quête. J’ai convoqué un conseil de guerre avec les plus grands maîtres de notre époque. Ensemble, nous formerons une Communauté capable d’affronter cette mission."
Les jours suivants furent consacrés à la récupération et à l’entraînement intensif. Les hobbits eurent accès aux techniques secrètes elfiques, apprenant des mouvements de combat qu’aucun mortel n’avait maîtrisés depuis des siècles. Frodon, en particulier, reçut un entraînement spécialisé pour résister à la corruption de l’anneau.
"La clé," lui expliqua Maître Arwen-San, la fille d’Elrond et experte en arts martiaux de purification spirituelle, "est de maintenir un équilibre constant entre votre chi personnel et l’influence de l’anneau. Observez."
Elle lui montra une série de techniques de méditation en mouvement, des katas spécialement conçus pour renforcer l’esprit contre les influences maléfiques. Ses mouvements étaient d’une beauté céleste, et Frodon sentit immédiatement un apaisement dans la pression constante que l’anneau exerçait sur son esprit.
"Maintenant vous," dit-elle avec encouragement.
Frodon tenta de reproduire les mouvements, maladroitement au début, puis avec une grâce croissante. À sa grande surprise, l’anneau sembla devenir plus léger, et les murmures tentateurs dans sa tête s’estompèrent.
"Excellent, Frodon-San ! Vous avez un talent naturel pour ces techniques. Avec de la pratique, vous pourrez résister même aux attaques psychiques directes des Nazgûl-Sensei."
Pendant ce temps, ses compagnons hobbits s’entraînaient avec d’autres maîtres elfes. Merry et Pippin apprenaient les techniques de combat en équipe, découvrant comment coordonner leurs attaques pour compenser leur petite taille face à des ennemis plus grands. Sam, quant à lui, étudiait les arts martiaux défensifs, se spécialisant dans la protection de ses compagnons.
Le cinquième jour de leur séjour, alors que Frodon pratiquait ses nouvelles techniques dans un jardin tranquille, il entendit une voix familière crier son nom.
"Frodon-San ! Mes chers amis hobbits !"
Il se retourna pour voir Gandalf-San courir vers eux, mais quelque chose avait changé. Le moine-magicien portait toujours sa robe orange traditionnelle, mais elle était maintenant d’un blanc pur éclatant, et son aura de pouvoir martial avait considérablement augmenté.
"Maître Gandalf-San !" s’écria Frodon avec joie. "Nous nous inquiétions pour vous ! Que vous est-il arrivé ?"
Gandalf le Blanc-San (car c’était désormais son nom) sourit chaleureusement en s’approchant. "Une épreuve terrible, mon jeune disciple. J’ai dû affronter un ancien démon de kung-fu dans les profondeurs de la Moria-Dojo. La bataille fut si intense qu’elle m’a transformé, m’élevant au rang de Grand Maître Ultime."
Il leur raconta brièvement son combat épique contre le Balrog-Sensei, un démon de feu qui maîtrisait les techniques martiales les plus destructrices. Leur duel avait duré des jours, détruisant des montagnes entières, jusqu’à ce que Gandalf parvienne finalement à triompher au prix de sa propre mort temporaire.
"Mais les Valar-Senseis, les dieux des arts martiaux, m’ont ressuscité et m’ont accordé de nouveaux pouvoirs," conclut-il. "Maintenant, je suis prêt à vous accompagner dans la phase la plus dangereuse de votre quête."
Ce soir-là, le Grand Conseil se réunit dans la Salle des Maîtres. Autour d’une table ronde sculptée dans un seul bloc de jade, s’assirent les plus grands guerriers de l’époque : Elrond-San, Gandalf le Blanc-San, Aragorn-San, Boromir-San de Gondor-Dojo (un maître de l’art du bouclier et de l’épée), Legolas-San (prince elfe archer et expert en kung-fu aérien), Gimli-San (nain-maître de l’art de la hache de guerre), et bien sûr, les quatre hobbits.
"Mes amis," commença Elrond solennellement, "nous sommes réunis pour décider du sort de l’Anneau de Kung-Fu Ultime. La situation est grave : les armée de Sauron-Sama se rassemblent, ses Nazgûl-Sensei patrouillent toutes les routes, et le temps joue en sa faveur."
Boromir-San, un homme fort et fier aux cheveux bruns et à l’armure étincelante, prit la parole. "Pourquoi ne pas utiliser l’anneau contre Sauron-Sama lui-même ? Avec sa puissance, nous pourrions former une armée invincible et attaquer directement Mordor-Dojo !"
"Non !" s’écria vivement Gandalf-San. "C’est exactement ce que veut Sauron-Sama ! L’anneau corrompt quiconque tente de l’utiliser, même avec les meilleures intentions. Il ne peut pas être maîtrisé, seulement détruit."
Un débat intense s’ensuivit, chaque membre du conseil proposant différentes stratégies. Certains voulaient cacher l’anneau, d’autres suggéraient de l’utiliser temporairement, et quelques-uns proposaient même de le jeter dans l’océan.
Finalement, Frodon se leva, son visage pâle mais déterminé. "Je prendrai l’anneau," dit-il d’une voix claire qui résonna dans toute la salle. "Je ne connais pas le chemin, mais je le trouverai. Je l’apporterai au Mont du Doom-Dojo et je le détruirai."
Un silence respectueux accueillit sa déclaration. Puis, un par un, les autres membres du conseil se levèrent.
"Vous avez mon épée," dit Aragorn-San solennellement.
"Et ma hache !" ajouta Gimli-San avec ferveur.
"Et mon arc !" proclama Legolas-San.
Sam se leva immédiatement. "Et vous avez ma poêle de combat ! Euh, je veux dire, ma loyauté, Maître Frodon-San !"
Bientôt, tous s’étaient engagés à accompagner Frodon dans sa quête impossible. Ainsi naquit officiellement la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu, neuf guerriers unis par un destin commun et une détermination inébranlable.
Elrond-San sourit avec satisfaction. "Alors c’est décidé. Que cette Communauté porte l’espoir de tous les peuples libres de la Terre du Milieu-Dojo. Que les techniques des anciens maîtres vous protègent, et que votre courage ne faillisse jamais."
La nuit était tombée sur Fondcombe-Dojo, mais dans le Grand Dojo de Méditation, neuf destinées venaient de s’unir pour la plus grande aventure de tous les temps.
Chapitre 5 : La Traversée de la Moria-Dojo
Après plusieurs jours de préparation intensive à Fondcombe-Dojo, la Communauté était enfin prête à reprendre sa route vers le Mordor-Dojo. Elrond-San leur avait fourni des équipements de combat elfiques de la plus haute qualité : armures légères mais résistantes, armes enchantées, et surtout, des amulettes de protection contre les techniques de kung-fu obscur.
"Le chemin le plus direct passe par les Monts Brumeux-Sensei," expliqua Gandalf le Blanc-San en déployant une carte détaillée sur la table de stratégie. "Nous pouvons soit traverser le Col de Caradhras-San, soit emprunter les anciens tunnels de la Moria-Dojo."
Gimli-San, le nain-maître de la hache, se redressa avec fierté. "La Moria-Dojo ! L’ancien royaume de mes ancêtres nains-guerriers ! C’était autrefois le plus grand centre d’entraînement souterrain de toute la Terre du Milieu, avec des salles d’armes gigantesques et des forges capables de créer les armes les plus puissantes jamais vues !"
Legolas-San fronça élégamment les sourcils. "J’ai entendu des rumeurs troublantes sur ce lieu, Gimli-San. On dit que l’ombre y a pris racine, et que des créatures maléfiques hantent maintenant ses anciens dojos."
"Balivernes elfiques !" grommela Gimli en caressant sa hache ornée de runes. "Les nains-maîtres ont construit Moria-Dojo pour durer éternellement ! Même si quelques orques ninjas s’y sont infiltrés, nous les chasserons rapidement avec nos techniques de combat souterrain !"
La Communauté décida finalement de tenter d’abord le passage par le col de montagne, mais après trois jours de lutte contre une tempête de neige surnaturelle (probablement envoyée par Sauron-Sama), ils furent contraints de faire demi-tour et de se diriger vers l’entrée de la Moria-Dojo.
Les Portes de Durin se dressaient majestueusement dans la paroi rocheuse, ornées de gravures complexes représentant les exploits martiaux des anciens rois nains. Mais elles étaient fermées, et aucune poignée ou mécanisme visible ne permettait de les ouvrir.
"Comment entre-t-on ?" demanda Frodon en examinant les motifs sculptés.
Gandalf-San s’approcha des portes et commença à réciter des incantations dans la langue ancienne des arts martiaux. "Parlez, ami, et entrez," murmura-t-il finalement.
Rien ne se passa.
Pendant plus d’une heure, le moine-magicien tenta différentes combinaisons de mots de pouvoir et de techniques d’ouverture mystique, sans succès. Les autres membres de la Communauté commençaient à s’impatienter.
"Peut-être faut-il utiliser la force brute ?" suggéra Boromir-San en dégainant son épée. "Mes techniques de brisage de obstacles pourraient..."
"Non," l’interrompit Gandalf-San. "Ces portes ont été créées par les plus grands maîtres-forgerons nains. La violence ne fera que déclencher leurs défenses magiques."
C’est alors que Frodon, qui observait attentivement les inscriptions, eut une inspiration soudaine. "Maître Gandalf-San, vous avez dit ’Parlez, ami, et entrez’. Mais si c’était plus simple ? Si le mot de passe était littéralement le mot ’ami’ en langue elfique ?"
Gandalf le regarda avec surprise, puis sourit largement. "Mellon," dit-il clairement.
Les Portes de Durin s’ouvrirent immédiatement dans un grondement sourd, révélant un passage sombre qui s’enfonçait dans les profondeurs de la montagne.
"Brillant, Frodon-San !" s’exclama Gandalf. "Parfois, les solutions les plus simples sont les meilleures. Une leçon importante dans les arts martiaux également."
Ils pénétrèrent dans les tunnels de la Moria-Dojo, leurs torches projetant des ombres dansantes sur les murs de pierre taillée avec une précision parfaite. L’architecture naine était impressionnante : des couloirs assez larges pour permettre des combats d’entraînement en groupe, des plafonds voûtés ornés de motifs représentant différents styles de kung-fu, et partout, des salles latérales qui avaient autrefois servi de dojos spécialisés.
"Regardez ces gravures !" murmura Merry avec admiration. "Elles montrent des nains exécutant des techniques que je n’ai jamais vues !"
Gimli-San rayonnait de fierté. "L’École de Combat Souterrain des Nains était unique au monde. Nous avions développé des styles martiaux spécialement adaptés aux espaces confinés et aux combats dans l’obscurité."
Mais au fur et à mesure qu’ils progressaient, il devenait évident que quelque chose de terrible s’était produit dans les anciennes salles d’entraînement. Des squelettes en armure naine jonchaient certains couloirs, leurs armes encore serrées dans leurs mains osseuses. Des marques de griffes et de lames ornaient les murs, témoignant de batailles féroces.
"Qu’est-il arrivé ici ?" demanda Sam d’une voix inquiète.
Gandalf-San examina l’un des squelettes avec attention. "Une invasion. Mais pas d’orques ordinaires. Regardez ces marques de combat - elles ont été faites par des créatures beaucoup plus grandes et plus dangereuses."
Ils atteignirent finalement la Chambre de Mazarbul-Sensei, l’ancien bureau du Seigneur de la Moria-Dojo. La salle était dans un état de destruction totale : meubles brisés, armes éparpillées au sol, et au centre, un tombeau de marbre fendu.
Gimli-San poussa un gémissement de douleur en lisant l’inscription sur le tombeau. "Balin-San, Seigneur de la Moria-Dojo. Mon cousin... il était venu ici avec une expédition pour reconquérir notre ancien royaume."
Gandalf découvrit un livre de combat partiellement brûlé et en lut quelques passages à voix haute : "Les orques ninjas attaquent en nombre... nous ne pouvons pas sortir... ils ont réveillé quelque chose dans les profondeurs... tambours... tambours dans le noir... nous ne pouvons pas sortir... ils arrivent..."
Un silence lourd s’abattit sur la Communauté. Soudain, des tambours résonnèrent effectivement dans les profondeurs de la montagne, accompagnés de cris gutturaux et du bruit de milliers de pieds courant dans les tunnels.
"Fuyez !" cria Gandalf-San en bondissant vers la sortie. "Les orques nous ont trouvés !"
La course-poursuite qui s’ensuivit fut un cauchemar de tunnels tortueux et de salles sombres. Des centaines d’orques ninjas jaillirent de chaque passage latéral, leurs lames empoisonnées brillant dans la lueur des torches. La Communauté dut combattre tout en courant, utilisant toutes leurs techniques de combat en mouvement.
Legolas-San tirait flèche après flèche avec une précision mortelle, chaque projectile trouvant sa cible même dans l’obscurité. Gimli-San faisait tournoyer sa hache avec une rage destructrice, ouvrant un passage sanglant à travers les rangs ennemis. Boromir-San protégeait les hobbits avec son bouclier, parant les attaques avec des techniques défensives parfaites.
"Par ici !" cria Gandalf en les menant vers un pont de pierre qui enjambait un gouffre insondable. "Le Pont de Khazad-dûm-Sensei ! De l’autre côté, nous serons en sécurité !"
Mais alors qu’ils approchaient du pont, une lueur rougeâtre menaçante illumina soudain les profondeurs du gouffre. Une chaleur terrible se répandit dans l’air, et un rugissement qui faisait trembler la montagne résonna dans toute la caverne.
"Non..." murmura Gandalf, son visage devenant mortellement pâle. "Un Balrog-Sensei. Un démon de l’ombre et de la flamme, maître des techniques martiales les plus destructrices. Je pensais qu’ils avaient tous été détruits lors de la Grande Guerre des Arts Martiaux !"
La créature émergea du gouffre dans une explosion de flammes et de fumée noire. C’était un géant de feu et d’ombre, avec des cornes tordues, des ailes de chauve-souris membranées, et dans ses mains brûlantes, un fouet de flamme et une épée de feu plus grande qu’un homme. Son aura de pouvoir martial maléfique était si intense que même les orques ninjas reculèrent de terreur.
"Franchissez le pont !" ordonna Gandalf-San à ses compagnons. "Je vais retenir cette abomination !"
"Non, Maître !" s’écria Frodon. "Nous ne vous laisserons pas seul !"
"Obéissez !" rugit Gandalf avec une autorité qui ne souffrait aucune contestation. "C’est ma destinée ! Allez-y, maintenant !"
La Communauté traversa le pont étroit à toute vitesse tandis que Gandalf faisait face au Balrog-Sensei. Le combat qui s’engagea dépassait tout ce qu’ils avaient jamais vu : des techniques de kung-fu céleste contre des arts martiaux démoniaques, la lumière pure contre les ténèbres absolues.
Gandalf frappa le pont de son bâton de bambou enchanté en criant : "Vous ne passerez pas !" La pierre ancienne se fissura et s’effondra, emportant le Balrog-Sensei dans les profondeurs.
Mais au dernier moment, le fouet de flamme du démon s’enroula autour de la cheville de Gandalf, l’entraînant avec lui dans l’abîme.
"Fuyez, idiots !" furent ses derniers mots avant de disparaître dans les ténèbres.
La Communauté, sous le choc et le chagrin, fut contrainte de continuer sa fuite vers la sortie de la Moria-Dojo, poursuivie par les cris de deuil qui résonnaient dans toute la montagne. Ils avaient perdu leur guide et leur plus puissant protecteur, et le chemin vers le Mordor-Dojo n’avait jamais semblé aussi long et périlleux.
Chapitre 6 : L’Épreuve de la Lothlórien-Dojo
Épuisés et désemparés par la perte de Gandalf le Blanc-San, les huit membres survivants de la Communauté émergèrent enfin des tunnels maudits de la Moria-Dojo. La lumière du soleil leur fit mal aux yeux après les heures passées dans l’obscurité, et le contraste entre la beauté paisible de la nature et l’horreur qu’ils venaient de vivre était saisissant.
Ils établirent un camp de fortune près d’un ruisseau, mais l’atmosphère était lourde de chagrin et d’incertitude. Gimli-San pleurait ouvertement la destruction de son ancien royaume ancestral, Legolas-San scrutait l’horizon à la recherche de dangers, et les hobbits étaient prostrés par la perte de leur guide spirituel.
"Que faisons-nous maintenant ?" demanda Pippin d’une petite voix. "Maître Gandalf-San était notre chef, notre protecteur. Comment pouvons-nous continuer sans lui ?"
Aragorn-San, réalisant qu’il devait maintenant assumer le leadership du groupe, se redressa et prit la parole avec une détermination forcée. "Gandalf-San aurait voulu que nous continuions la mission. Son sacrifice ne doit pas être vain. Nous devons atteindre le Mordor-Dojo et détruire l’anneau, quoi qu’il nous en coûte."
Boromir-San secoua la tête avec pessimisme. "Regardons la réalité en face, Aragorn-San. Nous sommes huit contre les armées entières de Sauron-Sama. Sans Gandalf et ses pouvoirs, nous n’avons aucune chance de succès. Peut-être devrions-nous nous diriger vers Gondor-Dojo et utiliser l’anneau pour renforcer nos défenses ?"
"Non !" s’écria Frodon avec une véhémence qui surprit tout le monde. "L’anneau ne peut pas être utilisé ! Gandalf-San nous l’a répété maintes fois ! Il doit être détruit, point final !"
Le débat qui s’ensuivit révéla les fissures qui commençaient à apparaître dans l’unité de la Communauté. La pression constante, la perte de leur guide, et l’influence sournoise de l’anneau commençaient à faire leurs ravages sur la moral du groupe.
C’est alors qu’ils furent soudainement entourés par une troupe de guerriers elfes qui semblaient avoir émergé des arbres eux-mêmes. Leurs mouvements étaient si silencieux et gracieux qu’aucun membre de la Communauté ne les avait entendus approcher, malgré leurs techniques d’alerte développées.
"Halte !" commanda leur chef, un elfe-maître aux cheveux dorés vêtu d’une armure de mailles elfique qui brillait comme de l’argent liquide. "Qui ose pénétrer dans les domaines sacrés de la Lothlórien-Dojo sans permission ?"
Legolas-San s’avança et s’inclina respectueusement. "Je suis Legolas-San du Royaume Sylvestre-Dojo. Nous sommes en mission urgente et nous cherchons un passage sûr vers le sud."
L’elfe-capitaine, qui se présenta comme Haldir-San, examina attentivement chaque membre du groupe. Ses yeux s’attardèrent particulièrement sur Gimli-San. "Un nain dans la Lothlórien-Dojo ? C’est sans précédent. Les nains ne sont pas les bienvenus dans notre domaine sacré."
"Ce nain-là est mon compagnon d’armes," déclara fermement Legolas-San. "Il a gagné le droit de marcher à mes côtés par son courage et son honneur. Je me porte garant de lui."
Après une longue délibération en langue elfique, Haldir-San accepta finalement de les escorter vers Caras Galadhon-Sensei, la cité-temple au cœur de la forêt dorée. Le voyage à travers la Lothlórien-Dojo fut comme un rêve éveillé pour les membres de la Communauté.
La forêt entière était un gigantesque dojo naturel où chaque arbre, chaque clairière, chaque ruisseau avait été aménagé pour la pratique des arts martiaux les plus raffinés. Des elfes de tous âges s’entraînaient en harmonie parfaite avec la nature, leurs techniques de combat incorporant les mouvements du vent, la fluidité de l’eau, et la stabilité de la terre.
"Incroyable," murmura Merry en observant un groupe d’elfes pratiquer un kata collectif dans les branches d’un mallorn géant. "Ils ne touchent même pas les feuilles, mais leurs mouvements font danser tout l’arbre !"
"L’École Elfique de Combat Naturel," expliqua Legolas-San avec fierté. "Nous apprenons à puiser notre force dans les éléments eux-mêmes, à devenir un avec l’environnement. C’est l’opposé parfait des techniques sombres et destructrices de Sauron-Sama."
Ils furent logés dans des plates-formes construites dans les cimes des arbres, des flèts elfiques d’une architecture impossible qui semblaient défier les lois de la gravité. Cette nuit-là, bercés par les chants ancestraux des elfes et la brise parfumée de la forêt dorée, ils dormirent paisiblement pour la première fois depuis leur départ de Fondcombe-Dojo.
Le lendemain matin, ils furent conduits au cœur de Caras Galadhon-Sensei, devant le plus grand mallorn de la forêt. Au sommet de cet arbre colossal se trouvait le Grand Dojo de Méditation de Galadriel-San et Celeborn-San, les Seigneurs de la Lothlórien-Dojo.
L’ascension se fit par un escalier en spirale sculpté directement dans le tronc de l’arbre, chaque marche ornée de symboles elfiques représentant différents aspects des arts martiaux spirituels. Au sommet, ils pénétrèrent dans une salle circulaire ouverte sur le ciel, où la lumière du soleil filtrait à travers un dais de feuilles dorées.
Dame Galadriel-San les attendait, et sa présence était si majestueuse que même Boromir-San, pourtant peu impressionnable, s’inclina spontanément. Grande et élancée, avec des cheveux d’or qui semblaient contenir la lumière des étoiles et des yeux d’une profondeur insondable, elle incarnait la perfection de millénaires d’entraînement martial et spirituel.
À ses côtés se tenait Celeborn-San, son époux, un maître dont la sagesse et la puissance étaient légendaires dans toute la Terre du Milieu-Dojo. Ensemble, ils formaient le couple de guerriers le plus respecté de leur époque.
"Soyez les bienvenus, membres de la Communauté," dit Galadriel-San d’une voix qui résonnait comme une mélodie. "Je connais vos noms et vos cœurs, car mes techniques de vision martiale me permettent de percevoir bien au-delà des apparences."
Elle se tourna vers Frodon, et ses yeux semblèrent percer directement son âme. "Frodon de la Comté-Zen, porteur de l’Anneau de Kung-Fu Ultime. Vous portez un fardeau qui briserait l’esprit de guerriers bien plus expérimentés que vous. Comment votre petit cœur hobbit résiste-t-il encore à sa corruption ?"
Frodon déglutit difficilement. "Je... j’essaie de me souvenir des enseignements de mon oncle Bilbon et des techniques de purification que Maître Arwen-San m’a apprises. Mais c’est de plus en plus difficile chaque jour."
Galadriel-San hocha la tête avec compréhension. "L’anneau teste votre détermination, cherchant la moindre faiblesse pour s’infiltrer dans votre esprit. Permettez-moi de vous offrir un cadeau qui pourrait vous aider."
Elle les mena vers un bassin de marbre blanc rempli d’une eau cristalline qui reflétait la lumière de manière surnaturelle. "Ceci est le Miroir de Galadriel-San, un artefact ancien qui révèle les visions du passé, du présent et de l’avenir. Il peut vous montrer ce qui arrivera si vous échouez dans votre mission."
Un par un, les membres de la Communauté regardèrent dans le miroir et y virent des images troublantes : la Comté-Zen en flammes, des orques ninjas détruisant Fondcombe-Dojo, Sauron-Sama triomphant avec l’anneau récupéré, et par-dessus tout, l’obscurité s’étendant sur toute la Terre du Milieu-Dojo.
"Ces visions sont-elles certaines ?" demanda Sam avec effroi après avoir vu sa propre maison détruite.
"Elles ne sont qu’un des futurs possibles," répondit Galadriel-San. "Votre mission peut encore changer le cours du destin. Mais vous devez rester unis et ne jamais perdre espoir."
Soudain, quelque chose d’inattendu se produisit. Frodon, poussé par une impulsion qu’il ne comprenait pas lui-même, sortit l’Anneau de Kung-Fu Ultime et l’offrit à Galadriel-San.
"Dame Galadriel-San, vous êtes la plus puissante et la plus sage de tous les maîtres que j’ai rencontrés. Prenez l’anneau ! Vous saurez mieux que moi comment l’utiliser pour le bien !"
Un silence absolu s’abattit sur le dojo. Galadriel-San contempla l’anneau avec un mélange de désir et de terreur. Pour un instant, son apparence changea, et ils purent entrevoir ce qu’elle deviendrait si elle acceptait : une reine-guerrière terrible et belle, maîtresse de techniques martiales au-delà de toute imagination, mais corrompue par le pouvoir absolu.
"Non," dit-elle finalement en repoussant doucement la main de Frodon. "J’ai passé l’épreuve. Je resterai Galadriel-San de Lothlórien-Dojo, et je m’affaiblirai et partirai vers l’Ouest, mais je resterai moi-même."
Le reste de leur séjour fut consacré à un entraînement intensif adapté à chaque membre de la Communauté. Galadriel-San enseigna personnellement à Frodon des techniques avancées de résistance mentale, tandis que Celeborn-San perfectionnait les compétences de combat des autres.
"La route qui vous attend est semée d’embûches," leur dit Celeborn-San le matin de leur départ. "Vous allez bientôt devoir prendre une décision cruciale : continuer tous ensemble vers le Mordor-Dojo, ou vous séparer pour augmenter vos chances de succès."
Il leur remit des cadeaux d’adieu : des capes elfiques qui rendaient presque invisible celui qui les portait, des cordes tissées avec des cheveux d’elfes plus solides que l’acier, et pour chaque hobbit, un poignard forgé dans les techniques ancestrales.
"Et pour vous, porteur de l’anneau," dit Galadriel-San en tendant à Frodon une fiole de cristal contenant une lumière étincelante, "ceci contient la lumière d’Eärendil-Sensei, l’étoile la plus brillante du ciel martial. Elle brillera d’autant plus fort que les ténèbres seront épaisses autour de vous."
Alors qu’ils quittaient la Lothlórien-Dojo sur des bateaux elfiques gracieux, naviguant sur la rivière Celebdil, l’atmosphère au sein de la Communauté était tendue. La perte de Gandalf pesait toujours lourdement sur eux, et les visions du miroir avaient révélé l’ampleur des enjeux de leur mission.
Boromir-San, en particulier, semblait de plus en plus agité. Il observait constamment Frodon, et plusieurs fois, les autres membres remarquèrent qu’il murmurait tout seul en contemplant l’eau de la rivière.
"Quelque chose ne va pas avec Boromir-San," chuchota Merry à l’oreille de Pippin. "Depuis qu’il a regardé dans le miroir, il agit étrangement."
Effectivement, le guerrier de Gondor-Dojo était en proie à un conflit intérieur terrible. Dans le miroir, il avait vu son père mourir et sa cité détruite par les armées de Sauron-Sama. Désespéré, il commençait à croire que seul l’Anneau de Kung-Fu Ultime pouvait sauver son peuple, même si cela signifiait trahir ses compagnons.
Le voyage en bateau dura trois jours, pendant lesquels ils naviguèrent à travers des paysages d’une beauté sauvage. Mais plus ils se rapprochaient de leur destination, plus l’influence maléfique de l’anneau se faisait sentir. Frodon devenait de plus en plus introverti, Sam s’inquiétait constamment pour son maître, et les tensions entre les autres membres s’exacerbaient.
Le troisième soir, alors qu’ils campaient sur la rive ouest de la rivière, près des chutes de Rauros-Sensei, l’inévitable se produisit. Frodon s’éloigna du camp pour méditer en solitaire, et Boromir-San le suivit discrètement.
"Frodon-San," dit le guerrier en s’approchant, sa main posée sur la garde de son épée. "Nous devons parler. Cette mission suicide ne mènera qu’à notre destruction à tous. Donnez-moi l’anneau, et je le ramènerai à Minas Tirith-Dojo. Ensemble, nous pourrons vaincre Sauron-Sama !"
"Non !" répondit fermement Frodon en reculant. "L’anneau doit être détruit ! Vous avez entendu ce qu’ont dit Gandalf-San et Elrond-San !"
Boromir-San perdit alors complètement son sang-froid, ses yeux brillant d’une lueur de folie. "Donnez-le moi ! Vous ne comprenez pas les enjeux ! Mon peuple va mourir si nous n’agissons pas !"
Il se jeta sur Frodon, tentant de lui arracher l’anneau de force. Mais le hobbit, paniqué, glissa l’anneau à son doigt et disparut instantanément, utilisant ses nouvelles techniques d’invisibilité martiale.
Boromir-San se retrouva seul, réalisant soudain l’horreur de ce qu’il venait de faire. "Frodon ! Frodon-San ! Pardonnez-moi ! Je ne voulais pas... L’anneau m’a rendu fou !"
Mais il était trop tard. Frodon, invisible et terrifié, s’enfuyait déjà vers la forêt, convaincu qu’il ne pouvait plus faire confiance à aucun membre de la Communauté. L’anneau lui murmurait que ses compagnons finiraient tous par le trahir, qu’il devait continuer seul sa mission.
Au camp, les autres s’aperçurent rapidement de la disparition de Frodon et Boromir. Quand ce dernier revint, penaud et désespéré, et leur raconta ce qui s’était passé, la Communauté explosa en reproches et en accusations.
"Comment avez-vous pu ?" s’écria Sam avec une rage inhabituelle chez le paisible jardinier. "Vous avez trahi notre mission ! Vous avez trahi Maître Frodon-San !"
Aragorn-San prit immédiatement la direction des opérations. "Nous devons nous séparer pour le retrouver. Sam-San, prenez Merry et Pippin et fouillez la forêt à l’est. Legolas-San et Gimli-San, avec moi vers le sud. Boromir-San, vous..."
Mais ses mots furent interrompus par le son sinistre de cornes de guerre orciques résonnant à travers la forêt. Des cris gutturaux et le martèlement de centaines de pieds approchaient rapidement de leur position.
"Les Uruk-hai-Sensei de Saroumane-San !" s’écria Legolas en bandant son arc. "Ils nous ont trouvés !"
La bataille finale pour la survie de la Communauté était sur le point de commencer, et Frodon était quelque part dans la forêt, seul avec l’anneau et la terrible responsabilité de sauver le monde.
Chapitre 7 : La Dissolution de la Communauté
L’attaque des Uruk-hai-Sensei fut brutale et coordonnée. Ces orques géants, entraînés dans les dojos secrets d’Isengard-Sensei par le traître Saroumane le Blanc-Devenu-Multicolore-San, étaient bien plus redoutables que leurs cousins ordinaires. Vêtus d’armures noires gravées de runes maléfiques et maniant des armes forgées spécialement pour tuer, ils formaient une machine de guerre parfaite.
Leur chef, Lurtz-San, était un colosse aux techniques de combat particulièrement vicieuses. Sa spécialité était l’art du tir à l’arbalète combiné au combat rapproché, et ses yeux rouges brillaient d’une intelligence cruelle qui le distinguait des autres orques.
"Trouvez les Halflings-San !" rugit-il à ses troupes en elfique noir. "Le Maître Saroumane-San les veut vivants ! Tuez les autres !"
La Communauté se dispersa immédiatement selon les techniques de combat d’urgence qu’Aragorn-San leur avait enseignées. Chacun utilisa ses spécialités martiales pour survivre à l’assaut initial.
Legolas-San grimpa avec l’agilité d’un écureuil dans les branches d’un chêne géant et commença à décocher ses flèches elfiques avec une précision mortelle. Chaque tir trouvait sa cible, et bientôt une douzaine d’Uruk-hai gisaient au sol, des flèches plantées dans des points vitaux avec une précision chirurgicale.
Gimli-San poussa son cri de guerre traditionnel nain et chargea dans le tas, sa hache tourbillonnant autour de lui comme une tornade de métal. Ses techniques de combat berserker, héritées de ses ancêtres-guerriers des montagnes, faisaient des ravages dans les rangs ennemis.
"Baruk Khazâd ! Khazâd ai-mênu !" criait-il en nain ancien, ce qui signifiait approximativement "Les haches des nains ! Les nains arrivent !" Sa hache enchantée tranchait à travers les armures orciques comme si elles étaient faites de papier.
Aragorn-San dégaina Andúril-San, l’épée reforée des anciens rois, et se mit à danser littéralement entre ses ennemis. Ses mouvements fluides combinaient les techniques des Rôdeurs du Nord avec l’art martial royal de Gondor-Dojo, créant un style de combat unique et terrifiant pour ses adversaires.
Boromir-San, désespéré de racheter sa faute envers Frodon, se battait avec une fureur suicidaire. Son épée et son bouclier travaillaient en parfaite harmonie, et il protégeait férocement Merry et Pippin qui tentaient de s’échapper vers la forêt.
"Courez, jeunes maîtres !" leur cria-t-il en parant trois attaques simultanées. "Rejoignez Frodon-San ! L’avenir de la Terre du Milieu-Dojo dépend de vous !"
Mais les Uruk-hai étaient trop nombreux. Malgré leurs techniques de combat supérieures, les membres de la Communauté étaient progressivement submergés par le nombre. C’est alors que Lurtz-San décida d’intervenir personnellement.
L’Uruk-hai géant chargea directement vers Boromir-San, comprenant que le guerrier de Gondor était la clé de la défense. Son arbalète lourde était chargée avec des carreaux empoisonnés spécialement conçus pour percer les armures les plus résistantes.
Le premier carreau atteignit Boromir-San dans l’épaule droite, le faisant titubrer mais ne l’arrêtant pas. Il continua à se battre, protégeant la retraite des deux jeunes hobbits avec un courage extraordinaire.
Le second carreau le toucha dans l’estomac, lui faisant cracher du sang, mais il tint encore bon, abattant deux autres Uruk-hai qui tentaient de contourner sa défense.
Ce ne fut qu’au troisième carreau, qui le frappa en pleine poitrine, que Boromir-San s’effondra enfin à genoux. Mais même mourant, il continuait à tenir son épée levée, défiant ses ennemis jusqu’au bout.
Aragorn-San arriva en courant, ayant entendu les cris de son compagnon. Il trouva Boromir-San adossé à un arbre, les trois carreaux orciques plantés dans son corps, mais souriant faiblement.
"Ils ont pris les petits," murmura le guerrier mourant. "Merry-San et Pippin-San... j’ai essayé de les protéger... Pardonnez-moi, Aragorn-San. J’ai échoué..."
"Non," répondit Aragorn en s’agenouillant à côté de son ami. "Vous vous êtes racheté. Vous êtes mort en héros, Boromir-San de Gondor-Dojo."
"Le jeune maître Frodon... où est-il ?" demanda Boromir avec difficulté.
"Il est parti. Il a pris la bonne décision. La mission continue."
"Alors tout espoir n’est pas perdu..." Boromir sourit une dernière fois avant de fermer les yeux pour toujours.
Aragorn-San, Legolas-San et Gimli-San se rassemblèrent autour du corps de leur compagnon tombé. Ils n’avaient pas le temps d’organiser des funérailles appropriées - les Uruk-hai survivants pouvaient revenir avec des renforts à tout moment.
"Nous devons le laisser partir selon les traditions de son peuple," dit Aragorn en disposant les armes de Boromir sur sa poitrine et en joignant ses mains en position de méditation finale.
Ils placèrent le corps dans l’un des bateaux elfiques et le poussèrent dans le courant des chutes de Rauros-Sensei. Le bateau disparut dans les embruns, emportant le dernier fils de Denethor-San vers son repos éternel.
"Et maintenant ?" demanda Gimli-San en essuyant une larme furieuse de ses yeux. "La Communauté est brisée. Frodon-San a disparu, les jeunes hobbits ont été capturés, et Boromir-San est mort."
Aragorn-San regarda vers l’horizon, pesant leurs options. Au loin, il pouvait voir les traces des Uruk-hai qui emmenaient Merry et Pippin vers le nord, probablement vers Isengard-Dojo. Dans l’autre direction, quelque part dans la nature sauvage, Frodon et Sam (car le fidèle jardinier avait sûrement suivi son maître) continuaient seuls vers le Mordor-Dojo.
"Nous avons le choix," dit-il finalement. "Nous pouvons suivre Frodon-San et Sam-San, ou nous pouvons tenter de sauver Merry-San et Pippin-San. Nous ne pouvons pas faire les deux."
Legolas-San banda son arc et vérifia son carquois. "Les petits ont de la valeur pour Saroumane-San, sinon il ne les aurait pas fait capturer vivants. Ils ont du temps. Mais chaque heure qui passe éloigne Frodon-San de nous et le rapproche du danger."
"Par ma barbe," grommela Gimli-San en aiguisant sa hache ébréchée par le combat, "ces jeunes hobbits ont gagné ma loyauté par leur courage. Je ne peux pas les abandonner aux mains de ces chiens d’Uruk-hai !"
Aragorn-San hocha lentement la tête. "Alors notre choix est fait. Nous irons sauver Merry-San et Pippin-San. Frodon-San a choisi son chemin, et Sam-San ne le laissera jamais tomber. Ensemble, ils ont peut-être une chance de réussir là où un groupe plus large échouerait."
"Mais d’abord," ajouta Legolas-San en montrant les corps d’Uruk-hai éparpillés autour d’eux, "nous devons examiner nos ennemis. Il y a quelque chose d’étrange dans cette attaque."
En effet, l’examen des Uruk-hai morts révéla des détails troublants. Leurs armes portaient non seulement la marque d’Isengard-Dojo, mais aussi certains symboles qui appartenaient aux armées de Sauron-Sama lui-même.
"Une alliance," murmura Aragorn-San avec inquiétude. "Saroumane-San et Sauron-Sama travaillent ensemble. Cela change tout. Les forces du mal sont plus organisées et plus puissantes que nous le pensions."
"D’autant plus de raisons de récupérer les jeunes maîtres rapidement," déclara Gimli-San en se mettant en marche. "Qui sait quels secrets ils pourraient arracher à ces pauvres hobbits ?"
"Attendez," dit Legolas-San en s’agenouillant près de la berge. Ses yeux elfiques perçants avaient repéré quelque chose que les autres avaient manqué. "Regardez ces traces de pas. Deux hobbits ont quitté le camp pendant la bataille, mais dans une direction différente."
Il montra des empreintes à peine visibles dans la boue près de l’eau. "L’une des paires appartient certainement à Sam-San - voyez comme les pas sont profonds, il portait probablement des provisions. L’autre... plus légers, plus hésitants... Frodon-San."
"Alors ils sont partis ensemble ?" demanda Aragorn avec un soulagement évident.
"Il semblerait. Et regardez..." Legolas indiqua l’eau. "Il manque l’un de nos bateaux elfiques. Ils ont traversé la rivière."
Gimli-San cracha dans l’herbe. "Bien ! Le jeune maître a au moins un compagnon fidèle avec lui. Sam-San vaut dix guerriers pour la loyauté."
Aragorn-San sentit un poids s’alléger sur ses épaules. Si Frodon et Sam étaient ensemble et avaient une avance sur leurs poursuivants, ils avaient peut-être vraiment une chance de réussir leur mission impossible.
"Alors c’est décidé," dit-il en ajustant son équipement pour la longue course qui les attendait. "Nous suivons les Uruk-hai vers le nord. Nous récupérons nos compagnons. Et puis... nous verrons ce que le destin nous réserve."
Les trois chasseurs - car c’est ainsi qu’ils seraient désormais connus dans les légendes - se mirent en route sous le soleil déclinant, suivant les traces grossières mais rapides des Uruk-hai-Sensei. Derrière eux, les restes de la Communauté de l’Anneau de Kung-Fu flottaient dans les remous de Rauros-Sensei.
Devant eux s’étendaient les vastes plaines du Rohan-Dojo, royaume des Seigneurs-Cavaliers et de leurs techniques de combat équestre légendaires. Et quelque part dans cette immensité, deux jeunes hobbits attendaient d’être secourus, ignorant qu’ils étaient sur le point de jouer un rôle crucial dans l’éveil d’une force ancienne qui dormerait dans les racines mêmes de la terre.
Mais ceci est une autre histoire, et elle devra attendre le prochain chapitre de notre épopée...
Chapitre 8 : La Poursuite dans le Rohan-Dojo
La course effrénée des Trois Chasseurs à travers les vastes plaines du Rohan-Dojo était un exploit d’endurance qui aurait impressionné même les maîtres-coureurs les plus expérimentés. Pendant trois jours et trois nuits, Aragorn-San, Legolas-San et Gimli-San maintinrent un rythme soutenu, utilisant toutes leurs techniques de déplacement rapide et de conservation d’énergie.
"Les traces sont encore fraîches," annonça Legolas-San en examinant les empreintes lourdes des Uruk-hai dans l’herbe écrasée. "Ils ne s’arrêtent que le strict minimum nécessaire. Saroumane-San doit être impatient de récupérer ses prisonniers."
Gimli-San, malgré ses jambes courtes, parvenait à suivre le rythme grâce aux techniques d’endurance naines et à sa détermination farouche. "Ces chiens d’orques n’ont aucun sens de l’honneur ! Faire courir des prisonniers sans repos ni nourriture décente ! Quand je mettrai la main sur eux..."
"Économisez votre souffle pour la course, mon ami," conseilla Aragorn-San. "Et gardez votre colère pour le combat qui nous attend. Nous gagnons du terrain, mais ils ont encore plusieurs heures d’avance."
Le paysage autour d’eux était magnifique mais inquiétant. Les plaines infinies du Rohan étaient parsemées de tumulus anciens et de cercles de pierres levées où les anciens maîtres-cavaliers avaient pratiqué leurs rites martiaux. Mais maintenant, une ombre semblait peser sur cette terre, et ils n’avaient croisé aucun des fameux Rohirrim-Sensei et leurs chevaux de guerre.
Le deuxième jour, ils découvrirent des signes troublants : des villages abandonnés, des fermes brûlées, et partout les traces de guerre. Des corps de cavaliers rohirrim jonchaient certains chemins, témoignant de batailles récentes et féroces.
"Que se passe-t-il dans ce pays ?" murmura Legolas en observant les ruines d’un petit dojo rural. "Les Rohirrim-Sensei sont réputés invincibles sur leurs terres natales."
"La guerre a commencé plus tôt que nous le pensions," répondit sombrement Aragorn. "Saroumane-San ne se contente pas d’enlever des hobbits. Il prépare une invasion complète."
Le troisième jour, au lever du soleil, ils aperçurent enfin leurs quarry au loin : une longue colonne d’Uruk-hai progressant vers le nord-ouest, reconnaissable à leurs bannières noires et à leur formation disciplinée. Au centre du groupe, ils distinguèrent deux petites silhouettes qui ne pouvaient être que Merry et Pippin.
"Ils sont vivants !" s’exclama Gimli avec soulagement. "Je peux voir les jeunes maîtres ! Ils semblent résister, les petits diables !"
Effectivement, même à distance, on pouvait voir que les deux hobbits donnaient du fil à retordre à leurs geôliers. Merry tentait visiblement de ralentir la marche en boitant de manière exagérée, tandis que Pippin semblait argumenter constamment avec les Uruk-hai, probablement pour les agacer et perturber leur concentration.
"Braves petits warriors," dit Legolas avec admiration. "Ils utilisent la guerre psychologique. Une technique sage quand on ne peut pas recourir à la force brute."
Mais alors qu’ils se rapprochaient, espérant organiser une embuscade, un nuage de poussière apparut à l’horizon sud. Bientôt, ils purent distinguer une troupe de cavaliers galopant vers eux à toute vitesse.
"Les Rohirrim-Sensei !" s’écria Aragorn avec espoir. "Enfin, des alliés !"
Les cavaliers les encerclèrent rapidement, leurs lances pointées vers les trois compagnons. C’étaient des guerriers impressionnants, vêtus d’armures de cuir et de mailles, montant des chevaux magnifiques dressés pour le combat. Leurs techniques équestres étaient légendaires dans toute la Terre du Milieu-Dojo.
Leur chef, un homme de haute taille aux cheveux blonds et aux yeux perçants, s’avança. "Halte ! Qui êtes-vous pour courir armés sur les terres du Rohan-Dojo ? Parlez rapidement, ou nos lances goûteront votre sang !"
"Je suis Aragorn-San, fils d’Arathorn-San, héritier d’Isildur-San," répondit le rôdeur en relevant fièrement la tête. "Voici Legolas-San du Royaume Sylvestre-Dojo et Gimli-San, fils de Glóin-San du peuple de Durin-San. Nous sommes les amis du Rohan et ennemis de Saroumane-San."
Le cavalier les examina attentivement. "Je suis Éomer-San, Troisième Maréchal de la Riddermark-Dojo. Ces titres que vous proclamez sont nobles, mais dans ces temps troubles, les titres ne suffisent plus. Que faites-vous sur nos terres ?"
"Nous poursuivons un groupe d’Uruk-hai-Sensei qui a enlevé nos compagnons," expliqua rapidement Aragorn. "Deux jeunes hobbits, pris après une bataille près des chutes de Rauros-Sensei. Nous les avons vus pas plus tard qu’il y a une heure, se dirigeant vers le nord-ouest."
Éomer-San échangea un regard significatif avec ses lieutenants. "Des Uruk-hai se dirigeant vers le nord-ouest ? Nous avons effectivement rencontré une telle troupe hier soir. Nos épées ont eu faim, et nous avons dispersé cette vermine aux quatre vents."
Le cœur d’Aragorn se serra. "Et... les prisonniers ? Les hobbits ?"
"Nous n’avons trouvé aucun prisonnier vivant," répondit sombrement Éomer. "Si vos compagnons étaient avec cette bande, j’ai peur qu’ils n’aient partagé le sort de leurs ravisseurs. Nous les avons tous taillés en pièces dans la fureur du combat."
Gimli-San poussa un rugissement de désespoir et de rage. "Non ! Pas les jeunes maîtres ! Ils étaient si courageux, si pleins de vie !"
Legolas-San posa une main réconfortante sur l’épaule du nain, mais ses propres yeux brillaient de larmes contenues. "Nous sommes arrivés trop tard..."
"Où a eu lieu ce combat ?" demanda Aragorn d’une voix étranglée. "Nous devons voir par nous-mêmes. Il faut que nous soyons sûrs."
Éomer-San sembla comprendre leur douleur. "À environ deux lieues vers le nord, près d’un bosquet au bord d’une petite rivière. Vous y trouverez un monticule d’Uruk-hai brûlés - nous avons incinéré leurs corps selon nos coutumes guerrières. Mais cherchez bien... peut-être découvrirez-vous des traces que nous avons manquées dans l’urgence du combat."
Il fit signe à l’un de ses cavaliers, qui amena trois chevaux rohirrim. "Prendre nos montures vous fera gagner du temps. Ces chevaux-senseis connaissent le chemin et vous mèneront directement sur le site de la bataille."
"Merci, Éomer-San," dit Aragorn en s’inclinant respectueusement. "Votre aide ne sera pas oubliée."
"J’espère que vous retrouverez vos amis vivants," répondit le maréchal. "Mais prenez garde - d’autres bandes d’Uruk-hai parcourent nos terres, et la guerre gronde à nos frontières. Saroumane-San prépare quelque chose de terrible depuis son repaire d’Isengard-Dojo."
Les trois compagnons galopèrent vers le site de la bataille, leurs cœurs lourds d’appréhension. Le paysage défilait sous les sabots de leurs montures expertes, mais aucun d’eux ne remarquait vraiment la beauté des plaines dorées du Rohan.
Ils trouvèrent le champ de bataille exactement comme Éomer l’avait décrit : un cercle de terre piétinée et tachée de sang noir, au centre duquel s’élevait un monticule de cendres et d’os carbonisés. L’odeur de mort et de fumée persistait encore dans l’air.
"Dispersons-nous et cherchons," ordonna Aragorn en descendant de cheval. "Le moindre indice, le plus petit signe... Il faut que nous sachions ce qui leur est arrivé."
Pendant plus d’une heure, ils fouillèrent méticuleusement les environs. Legolas-San utilisa ses yeux elfiques pour scruter chaque brin d’herbe, Gimli-San examina le sol à la recherche de traces de pas hobbits, et Aragorn-San reconstitua mentalement le déroulement de la bataille.
Ce fut finalement Gimli qui poussa un cri d’espoir mêlé d’angoisse. "Ici ! J’ai trouvé quelque chose !"
Il tenait dans ses mains rugueuses une broche elfique, celle-là même que Galadriel-San avait offerte à chaque membre de la Communauté. Elle était tachée de sang, mais intacte.
"C’est celle de Pippin-San," murmura Legolas en reconnaissant immédiatement l’objet. "Il la portait toujours à sa cape."
"Et là !" s’écria Aragorn, montrant des liens de corde elfique coupés, abandonnés près d’un rocher. "Ils étaient attachés, mais quelqu’un ou quelque chose a coupé leurs liens !"
"Regardez ces traces !" ajouta Gimli avec excitation croissante. "Des pas hobbits, mais libres ! Ils se dirigent vers... vers cette forêt sombre là-bas !"
Effectivement, des empreintes à peine visibles menaient du champ de bataille vers une forêt dense et inquiétante qui s’étendait à l’horizon. Les arbres étaient si hauts et si serrés qu’ils créaient une pénombre permanente, même en plein jour.
"La Forêt de Fangorn-Dojo," dit Aragorn avec un mélange de soulagement et d’inquiétude. "Ils sont vivants ! Ils ont réussi à s’échapper pendant la bataille et ont trouvé refuge dans la forêt."
"Fangorn-Dojo ?" répéta Gimli avec méfiance. "J’ai entendu des histoires sur cette forêt. On dit que les arbres eux-mêmes y pratiquent d’anciens arts martiaux, et qu’ils n’aiment pas les intrus."
"Des légendes," scoffa Legolas, mais avec moins de conviction qu’à l’habitude. "Bien que... il y ait effectivement quelque chose d’étrange dans l’aura de cette forêt. Je sens une présence ancienne et puissante."
Ils se dirigèrent vers la lisière de Fangorn-Dojo, suivant les traces ténus de leurs jeunes compagnons. Plus ils s’approchaient, plus l’atmosphère devenait oppressante. Les arbres semblaient les observer, leurs branches bougeant sans vent, et des murmures incompréhensibles résonnaient dans l’air immobile.
"Merry-San ! Pippin-San !" cria Gimli de toutes ses forces. "Où êtes-vous, jeunes maîtres ?"
Seul l’écho de sa voix lui répondit, se répercutant étrangement entre les troncs massifs comme si la forêt elle-même amplifiait le son.
C’est alors qu’ils entendirent quelque chose d’inattendu : un rire familier, aigu et joyeux, qui ne pouvait appartenir qu’à Pippin. Il provenait des profondeurs de la forêt, accompagné d’une voix plus grave qui semblait répondre avec amusement.
"Par ma barbe, ils sont vivants !" s’exclama Gimli en brandissant sa hache. "Et ils semblent... heureux ?"
"Quelque chose de très étrange se passe ici," murmura Aragorn en dégainant prudemment son épée. "Restons sur nos gardes."
Ils s’enfoncèrent dans Fangorn-Dojo, suivant les voix qui semblaient les guider plus profondément dans le cœur de la forêt ancienne. Les arbres au-dessus d’eux étaient si hauts qu’ils perdaient de vue leurs cimes, et leurs troncs si larges qu’ils auraient pu abriter des dojos entiers dans leurs creux.
Soudain, ils débouchèrent dans une clairière naturelle où une vision extraordinaire les attendait. Merry et Pippin étaient effectivement là, sains et saufs, assis confortablement contre ce qui semblait être un arbre particulièrement grand. Mais en y regardant de plus près, ils réalisèrent que ce n’était pas un arbre ordinaire.
La créature mesurait au moins quatre mètres de haut, avec une écorce brune rugueuse pour peau, des branches pour bras, et deux yeux profonds et sages qui brillaient d’une lumière verte dans son visage ligneux. C’était un Ent-Sensei, l’un des bergers d’arbres légendaires, gardiens ancestraux des forêts et maîtres d’arts martiaux si anciens qu’ils avaient été oubliés par la plupart des peuples de la Terre du Milieu.
"Hoom, hoom !" dit la créature d’une voix profonde comme le grondement du tonnerre lointain. "Voici donc les autres compagnons des petits Halflings-San ! Je suis Sylvebarbe-San, ou Fangorn-San dans la langue des Elfes, le gardien de cette forêt."
Merry et Pippin se levèrent d’un bond, rayonnant de joie en voyant leurs amis. "Aragorn-San ! Legolas-San ! Gimli-San !" s’écria Pippin. "Nous pensions ne jamais vous revoir ! Comment nous avez-vous trouvés ?"
"Nous vous avons cherchés partout !" répondit Gimli en les serrant dans ses bras robustes. "Nous avons cru que vous étiez morts avec les Uruk-hai !"
"Oh, cette bataille !" dit Merry en riant. "Nous avons eu de la chance ! Quand les Rohirrim-Sensei ont attaqué, nous avons réussi à couper nos liens avec un couteau qu’un Uruk avait laissé tomber. Dans la confusion, nous nous sommes enfuis vers la forêt !"
"Et c’est là que j’ai trouvé ces petits wanderers," ajouta Sylvebarbe-San avec ce qui ressemblait à un sourire dans sa voix ancienne. "Hoom ! Cela fait longtemps que je n’avais pas eu d’aussi jeunes visiteurs. Ils m’ont raconté des histoires fascinantes sur votre quête et cet Anneau de Kung-Fu Ultime."
Legolas-San s’inclina respectueusement devant l’Ent-Sensei. "Noble gardien de la forêt, nous vous sommes reconnaissants d’avoir protégé nos compagnons. Mais nous devons partir rapidement - notre mission est urgente."
"Hoom, hoom, pas si vite, jeune Elfe-San !" répondit Sylvebarbe en agitant ses branches-bras. "Vos petits amis m’ont appris des choses très préoccupantes sur Saroumane le Blanc-Devenu-Multicolore-San. Il semble que ce traître ait oublié le respect dû aux forces anciennes de la nature."
L’Ent-Sensei se redressa de toute sa hauteur imposante, et soudain, son aura devint menaçante. "Ses Uruk-hai-Sensei ont détruit des sections entières de ma forêt pour alimenter ses forges. Mes arbres, mes enfants, brûlés pour forger des armes de guerre ! Cela ne peut pas rester impuni !"
"Que comptez-vous faire ?" demanda Aragorn, intrigué par la colère évidente de l’ancien gardien.
"Hoom ! Les Ents-Sensei vont se réveiller, Aragorn-San ! Nous allons tenir un Folkmoot, une assemblée de guerre ! Et si mes frères partagent ma colère, alors Saroumane-San découvrira pourquoi on ne provoque pas impunément les maîtres des techniques d’arts martiaux sylvestres !"
Merry et Pippin échangèrent des regards excités. "Pouvons-nous rester et voir cela ?" demanda Merry. "Nous pourrions peut-être aider les Ents-Sensei dans leur guerre contre Saroumane !"
"Impossible," répondit fermement Aragorn. "Nous devons rejoindre les forces du Gondor-Dojo. La guerre finale approche, et chaque épée sera nécessaire."
"Hoom, peut-être que les petits Halflings-San peuvent effectivement aider," dit pensivement Sylvebarbe. "Ils ont des cœurs courageux et des esprits vifs. Et qui sait ? Leur présence pourrait convaincre mes frères plus réticents de se joindre à la bataille."
Après une longue discussion, il fut décidé que Merry et Pippin resteraient avec Sylvebarbe-San pour participer au réveil des Ents, tandis qu’Aragorn, Legolas et Gimli continueraient vers le sud pour rejoindre les défenses de Minas Tirith-Dojo.
"Prenez soin de vous, jeunes warriors," dit Aragorn en embrassant les deux hobbits. "Et rappelez-vous : votre courage peut changer le cours de cette guerre."
"Nous n’oublierons pas !" promit Pippin. "Et nous ferons en sorte que Saroumane-San regrette d’avoir jamais défié les forces de la nature !"
Alors que les trois chasseurs repartaient vers le sud sur leurs chevaux rohirrim, ils entendirent derrière eux un grondement profond et rythmé qui résonnait à travers toute la forêt. Les Ents-Sensei s’éveillaient de leur long sommeil, et leur colère allait bientôt s’abattre sur Isengard-Dojo comme une tempête de justice millénaire.
Mais ceci n’était que le début des événements extraordinaires qui allaient secouer la Terre du Milieu-Dojo, car pendant ce temps, dans les terres désolées approchant du Mordor, deux hobbits continuaient leur marche solitaire vers un destin qui déterminerait le sort de tous les peuples libres...
Chapitre 9 : L’Épreuve des Marais Morts et la Porte Noire
Pendant que leurs compagnons menaient leurs propres batailles, Frodon et Sam progressaient péniblement à travers les terres désolées qui bordaient le Mordor-Dojo. Leur voyage depuis leur fuite de la Communauté avait été un cauchemar constant de peur, d’épuisement et de dangers mortels. L’Anneau de Kung-Fu Ultime devenait chaque jour plus lourd, et Frodon sentait sa volonté s’éroder sous l’influence constante de l’artefact maléfique.
"Maître Frodon-San," dit Sam en ajustant son sac à dos alourdi par leurs maigres provisions, "nous marchons depuis des semaines, et il me semble que nous tournons en rond. Ces terres maudites se ressemblent toutes."
Frodon s’arrêta et regarda autour de lui avec découragement. Sam avait raison - le paysage désolé de rochers noirs et de terre stérile s’étendait à l’infini dans toutes les directions, sans un seul point de repère pour les guider. Plus troublant encore, l’anneau murmurait constamment dans sa tête, lui suggérant de l’utiliser pour trouver le chemin ou pour se cacher de leurs ennemis.
"Nous devons continuer vers l’est," murmura Frodon en consultant la carte qu’Elrond-San leur avait donnée. "Le Mont du Doom-Dojo se trouve quelque part dans cette direction, mais..."
Sa phrase fut interrompue par un bruit étrange derrière eux : un mélange de grognements et de mouvements furtifs qui les suivait depuis plusieurs jours. Ils savaient qu’ils étaient traqués, mais leur poursuivant restait invisible, utilisant des techniques de camouflage si avancées qu’même leurs sens aiguisés ne parvenaient pas à le localiser.
"Il est encore là," chuchota Sam en portant la main à la garde de son épée courte. "Cette... chose qui nous suit. Nous devons l’affronter, Maître Frodon. Nous ne pouvons pas continuer ainsi."
C’est alors qu’une voix sifflante et familière résonna depuis les rochers au-dessus d’eux : "Précieux... nous voulons le précieux... donnez-le nous, donnez-nous notre précieux !"
Une silhouette émacée bondit des hauteurs avec une agilité surnaturelle, atterrissant en position de combat devant eux. C’était Gollum-San, ou Sméagol-Sensei comme il s’appelait parfois, l’ancienne créature qui avait possédé l’anneau pendant des siècles dans les profondeurs des Monts Brumeux.
Mais ce n’était plus la créature pathétique qu’ils avaient rencontrée dans les tunnels de la Moria-Dojo. Des années de recherche obsessionnelle de l’anneau avaient développé ses capacités martiales de manière terrifiante. Ses mouvements étaient ceux d’un maître des techniques de combat furtif, et ses yeux brillaient d’une intelligence rusée et dangereuse.
"Gollum-San !" s’exclama Frodon, plus surpris qu’effrayé. "Comment nous avez-vous trouvés ?"
"Sméagol-Sensei connaît tous les chemins secrets, précieux hobbit-san," répondit la créature en décrivant un cercle autour d’eux avec des mouvements de serpent. "Sméagol sent l’anneau, l’entend murmurer, le désire... Rendez-nous notre précieux !"
Sam dégaina immédiatement Dard-San, l’épée elfique, qui se mit à briller d’une lumière bleue pale. "Restez où vous êtes, sale créature ! Vous n’aurez pas notre Maître Frodon !"
Mais Frodon leva une main pour arrêter Sam. Quelque chose dans les yeux de Gollum lui suggérait une possibilité qu’il n’avait pas envisagée auparavant.
"Gollum-San," dit-il lentement, "vous connaissez ces terres mieux que quiconque. Vous savez comment atteindre le Mont du Doom-Dojo, n’est-ce pas ?"
La créature cessa de tourner et le fixa avec une attention soudaine. "Sméagol-Sensei connaît le chemin, oui, précieux. Mais pourquoi le gentil hobbit-san voudrait-il aller dans ce lieu terrible ? Le feu, les techniques de kung-fu maléfique, la douleur !"
"Pour détruire l’anneau," répondit simplement Frodon.
Gollum-San poussa un hurlement de désespoir si perçant que des oiseaux charognards s’envolèrent de leurs perchoirs rocheux. "Non ! Pas détruire le précieux ! Jamais, jamais ! Il est à nous, notre précieux, notre force, notre pouvoir martial !"
"Écoutez-moi," insista Frodon avec une autorité nouvelle dans sa voix. "L’anneau vous a-t-il rendu heureux pendant toutes ces années ? Vous a-t-il apporté la paix ou la satisfaction ? Ou n’a-t-il fait que vous consumer de l’intérieur ?"
Gollum s’arrêta net, ses yeux clignotant rapidement comme s’il luttait contre une conversation intérieure. "Nous... nous détestons l’anneau ! Il nous fait du mal, nous brûle, nous rend fou ! Mais nous l’aimons aussi, nous le voulons, nous en avons besoin !"
"Alors aidez-nous à le détruire," proposa Frodon. "Libérez-vous de cette malédiction une fois pour toutes. Guidez-nous vers le Mont du Doom-Dojo, et nous mettrons fin à votre souffrance."
Sam regardait son maître avec incrédulité. "Maître Frodon, vous ne pouvez pas faire confiance à cette créature ! Elle nous trahira à la première occasion !"
"Peut-être," admit Frodon. "Mais nous sommes perdus sans guide, Sam-San. Et regardez-le - il souffre autant que nous de l’influence de l’anneau. Peut-être pouvons-nous l’aider en nous aidant nous-mêmes."
Après une longue négociation et malgré les protestations véhémentes de Sam, un accord étrange fut conclu. Gollum-San jurerait par l’anneau lui-même (le seul serment qu’il ne pourrait pas briser) de les guider fidèlement vers le Mont du Doom-Dojo, en échange de quoi Frodon promettait de ne pas le tuer et de considérer sa demande de récupérer l’anneau si la mission échouait.
"Jurez-vous, Gollum-San ?" demanda solennellement Frodon en tenant l’anneau dans sa paume ouverte.
"Nous jurons par le précieux !" siffla Gollum en touchant brièvement l’anneau de son doigt décharné. "Sméagol-Sensei guidera les hobbits-san vers le Mont du Doom ! Sméagol sera un guide fidèle !"
Et ainsi, l’un des partenariats les plus improbables de l’histoire de la Terre du Milieu-Dojo commença. Gollum s’avéra effectivement être un guide exceptionnel, connaissant tous les chemins secrets, toutes les cachettes, et tous les dangers de ces terres maudites.
Il les mena d’abord à travers les Marais Morts-Dojo, un labyrinthe de tourbières empoisonnées où les esprits des anciens guerriers tués dans les batailles légendaires hantaient encore les eaux stagnantes. Ces spectres pratiquaient d’éternels katas sous-marins, leurs mouvements fantomatiques créant des remous hypnotiques qui attiraient les voyageurs imprudents vers la noyade.
"Ne regardez pas les lumières," chuchota Gollum en les guidant sur des sentiers invisibles entre les marécages. "Ne suivez pas les feux follets martiaux. Les morts doivent rester morts, même s’ils continuent leur entraînement éternel."
Sam faillit plusieurs fois succomber à la fascination des techniques de combat spectrales, mais Frodon parvint à le retenir chaque fois. L’anneau, curieusement, semblait les protéger des influences les plus dangereuses des marais, comme s’il reconnaissait ces lieux comme faisant partie du domaine de son maître.
Après trois jours terrifiants dans les marécages, ils émergèrent enfin sur un plateau rocheux d’où ils pouvaient voir au loin les montagnes noires du Mordor-Dojo. Mais entre eux et leur destination se dressait un obstacle apparemment insurmontable : la Porte Noire de Sauron-Sama, le Morannon-Sensei.
C’était une fortification colossale taillée dans la roche noire elle-même, avec des tours qui s’élevaient vers les nuages et des murailles si épaisses qu’une armée entière pourrait marcher dessus. Des milliers d’orques-guerriers patrouillaient les remparts, et au centre, les portes titanesques étaient gardées par des Trolls-Sensei de montagne, des géants de pierre maîtrisant des techniques de combat brutales.
"Impossible," murmura Sam en contemplant cette forteresse imprenable. "Comment pourrons-nous jamais passer par là ?"
"Nous ne passerons pas par là," répondit Gollum avec un sourire sournois. "Sméagol-Sensei connaît un autre chemin, un chemin secret. Plus difficile, plus dangereux, mais possible pour les petits hobbits-san agiles."
Il les mena vers l’est, contournant la Porte Noire par un chemin escarpé qui serpentait entre des pics rocheux acérés. Pendant deux jours, ils grimpèrent et descendirent des sentiers si étroits qu’un faux pas les aurait précipités dans des abîmes sans fond.
"Où nous menez-vous ?" demanda Frodon alors qu’ils approchaient d’un tunnel sombre creusé dans la montagne.
"Le passage secret de Cirith Ungol-Dojo," répondit Gollum, mais quelque chose dans sa voix avait changé. Ses yeux brillaient d’une lueur différente, plus calculatrice, plus malveillante. "Un chemin que même les orques-ninjas évitent. Mais c’est le seul moyen d’entrer dans le Mordor-Dojo sans être vus."
Sam sentit instinctivement que quelque chose n’allait pas. "Maître Frodon, j’ai un mauvais pressentiment. Cette créature nous cache quelque chose."
Mais ils étaient arrivés trop loin pour reculer maintenant. Le tunnel de Cirith Ungol s’ouvrait devant eux comme une bouche béante, exhalant une odeur pestilentielle de mort et de pourriture. Dans les profondeurs de ce passage obscur, quelque chose d’ancien et de maléfique les attendait, quelque chose que Gollum-San connaissait très bien et qu’il comptait utiliser pour récupérer son précieux anneau.
Mais cette partie de l’histoire devra attendre, car l’obscurité du tunnel allait révéler des horreurs que même les plus courageux des hobbits-guerriers n’auraient jamais pu imaginer...
Chapitre 10 : L’Antre de Shelob-San et la Tour de Cirith Ungol
Le tunnel de Cirith Ungol-Dojo s’enfonçait dans les entrailles de la montagne comme un serpent de pierre. L’air y était vicié et empoisonné, et une puanteur indescriptible de chair en décomposition emplissait chaque recoin. Plus troublant encore, les parois étaient recouvertes d’une substance collante et blanchâtre que Frodon n’arrivait pas à identifier.
"Qu’est-ce que c’est que cette... chose sur les murs ?" demanda Sam en évitant soigneusement de toucher les filaments gluants qui pendaient du plafond.
Gollum-San, qui les précédait dans l’obscurité, émit un rire étrange et sifflant. "Oh, ce n’est rien, rien du tout, précieux Sam-San ! Juste de vieilles toiles d’araignées. Sméagol-Sensei passe souvent par ici, c’est un chemin sûr, oui, très sûr !"
Mais ses paroles sonnaient faux, et Frodon commençait à ressentir une pression étrange dans sa tête. L’anneau devenait brûlant contre sa poitrine, et il entendait des murmures qui ne venaient pas de l’artefact maudit, mais semblaient émaner des profondeurs du tunnel lui-même.
Soudain, Gollum s’arrêta net et se tourna vers eux, ses yeux brillant d’une lueur malveillante dans l’obscurité. "Sméagol-Sensei a menti," siffla-t-il avec un sourire horrible. "Il y a effectivement quelqu’un que nous voulons que vous rencontriez. Elle... Elle nous aidera à récupérer le précieux !"
"Qui ça, elle ?" demanda Sam, mais son instinct de jardinier-guerrier lui soufflait déjà la réponse terrifiante.
Un grondement sourd résonna dans les profondeurs du tunnel, suivi par le bruit caractéristique de pattes gigantesques se déplaçant sur la pierre. Les filaments blancs sur les murs commencèrent à vibrer comme les cordes d’un instrument sinistre, et une ombre colossale se profila dans l’obscurité.
"Shelob-San !" s’écria Gollum avec un mélange de terreur et de révérence. "La Grande Maîtresse des Arts Martiaux Arachnides ! Sméagol lui apporte un cadeau, un festin précieux !"
La créature qui émergea des profondeurs était un cauchemar vivant. Shelob-San était une araignée géante de la taille d’un petit dragon, ses huit pattes étant chacune plus épaisse qu’un tronc d’arbre. Mais ce qui la rendait vraiment terrifiante, c’était son intelligence évidente et sa maîtrise d’arts martiaux arachnides développés pendant des millénaires de chasse solitaire.
Ses mouvements étaient d’une grâce mortelle, chaque geste calculé avec la précision d’un maître assassin. Ses crochets venimeux brillaient d’un poison si puissant qu’il pouvait paralyser un troll en quelques secondes, et ses yeux multiples reflétaient une cruauté ancienne et patiente.
"Gollum !" hurla Sam en dégainant Dard-San. "Vous nous avez trahis ! Vous nous avez amenés ici pour nous faire dévorer !"
"Sméagol veut juste récupérer le précieux !" gémit Gollum en reculant vers la sortie. "Elle mangera les hobbits-san, et Sméagol prendra l’anneau sur leurs os ! C’est un bon plan, oui, un très bon plan !"
Shelob-San ne parlait pas - les araignées géantes étaient au-delà du langage - mais son intention était claire. Elle avait identifié ses proies et se préparait à utiliser ses techniques de combat les plus meurtrières.
La bataille qui s’ensuivit fut l’une des plus désespérées de toute l’épopée. Shelob-San attaqua avec une combinaison terrifiante de vitesse, de force brute et de techniques martiales sophistiquées. Elle tissait des toiles de combat en plein mouvement, utilisant ses fils comme des fouets ou des filets, bondissait sur les parois du tunnel avec une agilité surnaturelle, et coordonnait ses huit pattes dans des patterns d’attaque complexes.
Sam se battit comme un lion, utilisant toutes les techniques de combat hobbit qu’il avait apprises, mais aussi puisant dans des réserves de courage qu’il ne savait pas posséder. Dard-San brillait d’une lumière bleue éclatante dans l’obscurité, et chaque fois que la lame elfique touchait Shelob, la créature poussait des sifflements de douleur.
"Restez derrière moi, Maître Frodon !" criait Sam en parant désespérément les attaques des pattes antérieures de l’araignée. "Je ne la laisserai pas vous toucher !"
Mais Frodon était paralysé, non par la peur, mais par l’influence grandissante de l’anneau. Dans cette situation de danger mortel, l’artefact maudit
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