Juraciste Parc - une parodie de Jurassik Park par Grok

dimanche 27 juillet 2025
par  Dark Funifuteur
popularité : 4%

Après avoir vu ce mème alors que j’avais fait faire une parodie de Jurassik Park à un agent conversationnel, je me suis dis que l’idée était à creuser !

Bon d’autres y avaient déjà penser par le passé dont Konbini en 2017 et surement d’autres avant : je vois une vidéo attribuée à Karl Zéro notamment.

J’ai mis les agents sur le coup et certains refusent ou rechignent mais Grok était partant :

Grok :
Juraciste Parc : SynopsisDans une île secrète au large de la Bretagne, un milliardaire excentrique, inspiré par Éric Zemmour, ouvre Juraciste Parc, un parc d’attractions où des dinosaures génétiquement modifiés représentent des figures historiques et contemporaines de l’extrême droite française. Mais lorsque les barrières de sécurité s’effondrent, Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, et Philippe de Villiers se retrouvent face à des créatures hybrides comme le "Raptor Réactionnaire" et le "T-Rex Traditionaliste". Entre discours enflammés et tentatives de fuite, ils devront survivre à leur propre idéologie devenue vivante !

Chapitre 1 : L’inauguration catastrophiqueL’air salé de la Bretagne flottait lourdement ce matin-là, le 15 juillet 2025, lorsque les hélicoptères commencèrent à bourdonner au-dessus d’une île isolée, perdue quelque part entre les brumes de l’Atlantique et les rêves mégalomaniaques d’Éric Zemmour. Cette île, baptisée pompeusement "Gaulée-sur-Mer", n’apparaissait sur aucune carte officielle, un secret jalousement gardé par son propriétaire autoproclamé "visionnaire de la grandeur française". Zemmour, vêtu d’un costume sombre impeccablement taillé, ses lunettes reflétant les lueurs du soleil matinal, se tenait au sommet d’une estrade improvisée, entouré de fougères géantes et de palmiers improbables pour la région. Devant lui s’étendait Juraciste Parc, son chef-d’œuvre : un parc d’attractions où des dinosaures génétiquement modifiés incarnaient les idéaux qu’il chérissait – la tradition, la réaction, et une nostalgie exacerbée d’une France mythifiée.Le parc, fruit de années de recherches financées par des fonds opaques et des dons de sympathisants extrémistes, avait coûté une fortune. Des scientifiques recrutés dans l’ombre – certains disaient des exilés russes, d’autres des génies oubliés par le CNRS – avaient combiné l’ADN fossile de dinosaures avec des traces génétiques prélevées sur des uniformes de la Seconde Guerre mondiale, des manuscrits de Maurras, et même, selon les rumeurs, un cheveu retrouvé dans une vieille bibliothèque lepéniste. Le résultat ? Des créatures aussi impressionnantes que grotesques : le Raptor Réactionnaire, agile et vociférant des slogans anti-immigration ; le T-Rex Traditionaliste, imposant avec sa crinière tricolore et ses rugissements qui évoquaient des discours de 14 juillet ; et le Pterodactyle Fasciste, un volatile aux ailes ornées d’écharpes patriotiques, capable de larguer des tracts électoraux du haut des cieux.Zemmour ajusta son micro, un sourire triomphant aux lèvres. "Mesdames et messieurs, compatriotes de cœur et d’esprit, aujourd’hui marque le retour de la France à sa gloire d’antan ! Juraciste Parc n’est pas un simple parc, c’est une leçon vivante, un rempart contre la décadence moderne !" La foule, composée d’invités triés sur le volet – hommes d’affaires aux costumes gris, nostalgiques de Vichy aux regards fuyants, et quelques youtubeurs d’extrême droite armés de caméras – applaudit avec enthousiasme. Parmi eux se tenaient Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, et Philippe de Villiers, les invités d’honneur, chacun espérant tirer profit de ce projet délirant pour asseoir leur influence.Marine, élégante dans un tailleur bleu marine, observait la scène avec un mélange de scepticisme et d’ambition. "Pas mal, Éric, mais si ça tourne mal, c’est toi qui portes le chapeau," murmura-t-elle à son père, Jean-Marie, qui tripotait nerveusement sa canne ornée d’un coq gaulois. "T’inquiète, ma fille, ces bestioles vont nous faire gagner des voix. Imagine : un Raptor avec mon charisme !" répondit-il, un éclat malicieux dans les yeux. Philippe de Villiers, quant à lui, caressait déjà des projets d’annexer l’île pour un "Puy du Fou préhistorique", un rêve qu’il exposa à Zemmour entre deux gorgées de champagne. "Avec des combats de dinosaures et des reconstitutions de la bataille de Bouvines, ce sera un succès garanti !"L’inauguration débuta par une parade. Les portes du parc s’ouvrirent, dévoilant une jungle artificielle où les dinosaures, maintenus par des barrières électrifiées, défilaient sous les acclamations. Le Raptor Réactionnaire bondit avec agilité, ses griffes claquant sur le sol, tandis qu’un haut-parleur diffusait une voix synthétique criant : "La France aux Français, même les dinosaures le savent !" Le T-Rex Traditionaliste rugit, faisant trembler les gradins, et le Pterodactyle Fasciste survola la foule, larguant des prospectus vantant les mérites d’une "France pure". Zemmour bomba le torse, savourant l’apogée de son projet. "Vous voyez ? La science au service de la nation !"Mais tout bascula à 11h43 précises. Un grondement sourd résonna, suivi d’un crépitement électrique. Les invités se figèrent. Une odeur de brûlé emplit l’air. "Qu’est-ce que c’est que ça ?" s’exclama Marine, jetant un regard accusateur à Zemmour. Ce dernier pâlit. "Impossible… le système de sécurité est infaillible !" Pourtant, les écrans de contrôle clignotaient en rouge : une surcharge avait grillé les générateurs, conçus à la hâte par un ingénieur douteux surnommé "le Génie de la Manif pour tous". Les barrières s’éteignirent, et les dinosaures, sentant leur liberté, commencèrent à briser leurs enclos.Le premier à réagir fut le Raptor Réactionnaire. Avec une vitesse surnaturelle, il bondit par-dessus une clôture, atterrissant à quelques mètres de la foule. Ses yeux jaunes luisaient d’une rage primitive, et sa queue hérissée de piquants tricolores fouetta l’air. "À mort les traîtres !" sembla-t-il hurler, bien que ce ne soit qu’un rugissement amplifié par un dispositif vocal intégré. La panique éclata. Les invités hurlèrent, renversant leurs verres de champagne, tandis que les gardes, armés de matraques ridicules, tentaient vainement de contenir la bête.Jean-Marie, fidèle à lui-même, ne perdit pas une seconde. "Suivez-moi, on va leur montrer qui commande !" cria-t-il, brandissant sa canne comme une épée. Il chargea vers le Raptor, mais trébucha sur une racine, s’étalant de tout son long sous les rires nerveux de la foule. Marine, plus pragmatique, attrapa son père par le col et le remit sur pied. "Arrête tes héros, papa, on dégage !" Philippe de Villiers, lui, grimpa sur une table, agitant les bras. "Restez calmes, citoyens ! C’est une épreuve pour tester notre résilience française !"Zemmour, livide, courut vers le centre de contrôle, une cabane high-tech perdue dans la végétation. À l’intérieur, des écrans montraient les dinosaures semant le chaos. Le T-Rex Traditionaliste défonçait une statue de Jeanne d’Arc, tandis que le Pterodactyle Fasciste bombardait les gradins de tracts enflammés. "Réactivez les barrières ! Appelez les renforts !" ordonna-t-il à son équipe, composée de techniciens en panique et d’un assistant qui marmonnait des prières. Mais les systèmes étaient hors ligne, et les renforts – une milice privée recrutée parmi les fans de Zemmour – étaient déjà en fuite.Dehors, la situation empirait. Le Raptor Réactionnaire avait repéré Marine et son père, les prenant pour des proies idéales. Il se lança à leur poursuite, zigzaguant entre les arbres avec une agilité terrifiante. "Cours, Marine, cours !" cria Jean-Marie, haletant. Elle, talons à la main, slaloma entre les fougères, lançant par-dessus son épaule : "Si je survis, je te fais interdire ce parc, Éric !" Zemmour, depuis le centre de contrôle, tapa frénétiquement sur un clavier. "Il faut les isoler… activez le protocole ’Retour aux valeurs’ !" Mais le protocole, censé libérer un gaz soporifique aux senteurs de baguette fraîche, libéra à la place une odeur de camembert rance, provoquant des nausées générales.Pendant ce temps, Philippe de Villiers s’était réfugié dans une tour de guet, observant la scène avec un mélange d’horreur et d’inspiration. "Un spectacle vivant… avec un peu de travail, ça pourrait être ma prochaine attraction !" marmonna-t-il, griffonnant des idées sur un carnet. Mais son rêve fut interrompu quand le T-Rex Traditionaliste, attiré par sa voix, chargea la tour, la faisant trembler. Villiers dévala l’escalier, criant : "Pas ma Vendée préhistorique !"À midi pile, l’île entière était un chaos organisé. Les dinosaures, libérés de leurs cages, exploraient leur nouveau territoire, tandis que les invités se dispersaient dans la jungle. Zemmour, seul dans le centre de contrôle, fixa les écrans avec désespoir. "Tout ça pour une surcharge… Mes ennemis vont se régaler," soupira-t-il. Mais un bruit derrière lui le fit sursauter : un petit dinosaure, un "Compsognathus Conservateur", le fixait avec des yeux malveillants. "Pas toi aussi…" murmura-t-il avant que la créature ne lui saute dessus, le renversant dans une pile de câbles.Dehors, Marine, Jean-Marie, et Villiers se rejoignirent près d’une rivière, essoufflés. "On est fichus," gémit Marine. "Non, ma fille, c’est une opportunité !" répliqua Jean-Marie. "On va transformer ces monstres en armée électorale !" Villiers hocha la tête. "Et moi, je ferai un spectacle. ’La Chute de Juraciste Parc’, avec des lasers et des drapeaux !" Mais avant qu’ils ne puissent élaborer un plan, un rugissement lointain annonça l’arrivée du T-Rex Traditionaliste, prêt à mettre fin à leur débat.Le chapitre s’achève sur cette note tendue, avec les protagonistes face à leur propre création devenue incontrôlable, et Zemmour aux prises avec son petit agresseur dans le centre de contrôle. La suite promet des alliances improbables et des retournements absurdes.

Chapitre 2 : La chasse commenceL’air de Gaulée-sur-Mer vibrait encore des échos des rugissements du T-Rex Traditionaliste lorsque Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers se retrouvèrent acculés près de la rivière sinueuse qui traversait l’île. Le soleil, maintenant haut dans le ciel à 12h15 CEST ce 15 juillet 2025, perçait à peine la canopée dense, projetant des ombres mouvantes qui donnaient l’impression que la jungle elle-même conspirait contre eux. Les trois figures politiques, essoufflées et couvertes de boue après leur fuite précipitée, échangeaient des regards mêlés de panique et de détermination. À quelques mètres, le grondement sourd du T-Rex se rapprochait, ses pas faisant trembler la terre comme une marche militaire défilant sur les Champs-Élysées."Bon, on fait quoi maintenant ?" lança Marine, ajustant son tailleur déchiré et jetant un regard noir à son père. Jean-Marie, appuyé sur sa canne ornée d’un coq gaulois, esquissa un sourire narquois malgré la situation. "On contre-attaque, ma fille ! Ces bestioles n’ont pas encore appris qui est le patron ici. Un bon discours, et elles rentreront dans le rang !" Il frappa le sol avec sa canne, comme s’il s’adressait à une foule électorale imaginaire, mais le seul écho fut le craquement d’une branche sous le poids d’un dinosaure invisible.Philippe de Villiers, quant à lui, scrutait les environs avec une lueur d’enthousiasme dans les yeux. "Attendez, attendez… Si on survit, je vois déjà le potentiel. Un spectacle avec des dinosaures en armure médiévale, une reconstitution de la bataille de Poitiers ! On pourrait appeler ça ’Les Croisés Préhistoriques’ !" Marine leva les yeux au ciel. "Philippe, concentre-toi, on risque de finir dans leur estomac avant de monter ta scène !" Mais avant qu’il ne puisse répondre, un cri perçant déchira l’air : le Pterodactyle Fasciste surgit des cieux, ses ailes battant comme des drapeaux en furie, larguant une pluie de tracts qui s’éparpillèrent autour d’eux.L’un des tracts atterrit aux pieds de Marine. Elle le ramassa, le dépliant avec une grimace. "‘Votez pour la France éternelle, même les dinosaures le savent’… Éric a vraiment perdu la tête avec ces gadgets !" maugréa-t-elle. Jean-Marie éclata d’un rire rauque. "C’est du génie, ça ! Ces volatiles pourraient distribuer nos programmes électoraux dans tout Paris !" Mais son enthousiasme fut coupé net quand une ombre massive s’abattit sur eux. Le T-Rex Traditionaliste émergea des fougères, sa silhouette imposante dominée par une crinière tricolore et une moustache dessinée qui lui donnait un air ridicule mais terrifiant. Ses yeux rouges fixaient les trois humains comme s’ils étaient des intrus dans son royaume idéologique."Reculez ! Reculez !" cria Villiers, trébuchant en arrière et se cognant contre un rocher. Marine, plus rapide, attrapa son père et le tira vers un bosquet dense. "Papa, arrête de jouer les héros, on va se faire dévorer !" Le T-Rex rugit, un son qui semblait mêler un discours de De Gaulle à un grognement primal, et chargea. Ses pattes massives écrasèrent les fougères, envoyant des éclats de bois et de terre dans toutes les directions. Les trois politiciens plongèrent dans le sous-bois, rampant à travers des ronces qui arrachaient des lambeaux de leurs costumes.Pendant ce temps, dans le centre de contrôle en ruines, Éric Zemmour luttait pour se dégager du Compsognathus Conservateur qui s’était agrippé à sa jambe. La petite créature, à peine plus grande qu’un chat, poussait des couinements stridents tout en lui mordillant la cheville avec une obstination comique. "Lâche-moi, sale bête ! Je suis le maître de cet endroit !" grogna Zemmour, agitant une chaise brisée pour se défendre. Autour de lui, les écrans clignotaient encore, montrant les caméras de surveillance : le T-Rex poursuivait ses invités, le Raptor Réactionnaire rôdait près des enclos, et le Pterodactyle continuait son bombardement de papier.Zemmour parvint enfin à se débarrasser du Compsognathus en le projetant contre un mur, où il s’écrasa avec un piaillement indigné avant de détaler. Essoufflé, il se releva et tapa sur un clavier endommagé. "Il faut réactiver les défenses… Où est cet imbécile de technicien ?" cria-t-il, mais la pièce était vide. Son équipe avait fui, laissant derrière elle des tasses de café renversées et un manuel d’utilisation froissé. Il tenta de relancer manuellement le système, mais une étincelle jaillit, et une nouvelle panne plongea le centre dans l’obscurité. "Par tous les saints de France… Je suis maudit," murmura-t-il, avant de saisir une lampe torche et de se diriger vers la sortie.De retour dans la jungle, la chasse avait pris une tournure chaotique. Le T-Rex Traditionaliste, bien que puissant, semblait désorienté par la densité de la végétation. Il défonça un arbre, provoquant une pluie de feuilles qui s’abattit sur Marine et Jean-Marie. "Regarde ce que tu as fait, papa ! Si j’avais su, j’aurais laissé Éric gérer seul !" s’exclama Marine, tandis qu’elle aidait son père à se relever. Jean-Marie, imperturbable, ajusta son col. "Allons, ma fille, c’est une occasion de montrer notre courage. Ces dinosaures vont apprendre à respecter les Le Pen !"Mais leur bravade fut interrompue par l’arrivée du Raptor Réactionnaire. Plus petit que le T-Rex, il était d’une agilité redoutable, ses griffes claquant sur le sol comme des talons militaires. Ses écailles bleu-blanc-rouge scintillaient sous les rayons du soleil, et un haut-parleur intégré crachota une voix robotique : "La France est en danger ! Expulsez les étrangers… et les herbivores !" Marine éclata d’un rire nerveux. "Même ses dinosaures sont xénophobes… Éric a vraiment poussé le bouchon loin !" Le Raptor bondit, manquant de peu Jean-Marie, qui roula sur le côté avec une agilité surprenante pour son âge.Villiers, séparé du duo Le Pen, s’était réfugié dans une clairière où il découvrit une jeep abandonnée par les gardes en fuite. "Merci, providence vendéenne !" s’exclama-t-il, sautant au volant. Il tourna la clé, et le moteur toussa avant de démarrer dans un nuage de fumée. "Avec ça, je vais les semer !" Mais à peine avait-il accéléré qu’un cri strident retentit : le Pterodactyle Fasciste plongea vers lui, ses serres frôlant le toit de la jeep. Villiers zigzagua, évitant de justesse une collision, tandis que des tracts s’accrochaient aux essuie-glaces. "Pas de campagne électorale en plein vol, espèce de volatile !" cria-t-il, tentant de les arracher.Pendant ce temps, Marine et Jean-Marie avaient trouvé refuge derrière un rocher, observant le Raptor qui les traquait avec une précision inquiétante. "Il nous cerne comme un débat télévisé," plaisanta Jean-Marie, mais son ton trahissait une pointe d’inquiétude. Marine scruta les environs, cherchant une issue. "Il faut rejoindre Éric. S’il peut réparer ce bazar, on a une chance." Mais avant qu’ils ne puissent bouger, le Raptor surgit de l’autre côté du rocher, ses yeux luisants fixés sur eux. "On est faits," murmura Marine.Soudain, un bruit de moteur interrompit la tension. Villiers arriva en dérapant avec la jeep, klaxonnant comme un fou. "Montez, vite !" cria-t-il. Marine et Jean-Marie sautèrent à bord juste au moment où le Raptor bondissait, ses griffes raclant la carrosserie. La jeep démarra en trombe, laissant le dinosaure derrière, furieux mais distancé. "Bien joué, Philippe !" lança Jean-Marie, tapotant l’épaule de Villiers. "Oui, mais où va-t-on ?" répondit Marine, agrippée à la portière.Villiers haussa les épaules. "Vers le centre de contrôle, je suppose. C’est là que Zemmour doit être, non ?" Mais à peine avait-il fini sa phrase qu’un rugissement assourdissant secoua la jeep. Le T-Rex Traditionaliste les avait rattrapés, sa silhouette massive bloquant le chemin. "Tourne ! Tourne !" hurla Marine. Villiers donna un coup de volant, et la jeep dérapa sur le sentier, évitant de justesse les mâchoires du dinosaure. Le véhicule s’enfonça dans la jungle, les branches fouettant les vitres, tandis que le T-Rex les poursuivait avec une obstination terrifiante.Pendant ce temps, Zemmour émergea du centre de contrôle, sa lampe torche tremblante dans la main. Il entendit les cris au loin et comprit que la situation lui échappait totalement. "Mes créations… mes chefs-d’œuvre… pourquoi me trahissent-elles ?" se lamenta-t-il, marchant à travers la végétation. Mais avant qu’il ne puisse aller plus loin, un nouveau danger se présenta : le Compsognathus Conservateur, revenu à la charge, le fixa avec une détermination comique. Zemmour leva les yeux au ciel. "Pas encore toi…"Le chapitre s’achève sur cette note tendue, avec la jeep filant à travers la jungle poursuivie par le T-Rex, Zemmour aux prises avec son petit agresseur, et les dinosaures semant le chaos. La suite promet des alliances improbables et des tentatives désespérées pour reprendre le contrôle.

Chapitre 3 : L’alliance improbableLa jeep bringuebalante de Philippe de Villiers filait à travers la jungle dense de Gaulée-sur-Mer, ses pneus crissant sur le sentier boueux alors que le T-Rex Traditionaliste gagnait du terrain. À l’intérieur, l’atmosphère était aussi chaotique que l’extérieur. Marine Le Pen, agrippée à la portière, jetait des regards furieux par-dessus son épaule. "Philippe, si tu ne secoues pas ce lézard, je te fais virer du prochain conseil stratégique du Rassemblement !" cria-t-elle, sa voix tremblante masquée par une autorité feinte. Jean-Marie Le Pen, installé à l’arrière, tapotait sa canne contre le siège avec un air de défi. "Ce dinosaure a du cran, je l’aime bien ! Avec un peu d’entraînement, il pourrait défiler à la Fête de la Marine !" Philippe, les mains crispées sur le volant, esquissa un sourire nerveux. "Si on survit, je lui offrirai un rôle dans mon prochain spectacle… ‘La Charge du T-Rex Vendéen’ !"Le T-Rex, avec sa crinière tricolore flottant comme un étendard, rugit à nouveau, un son qui semblait mêler un discours patriotique à un grognement primal. Ses pattes massives écrasaient les arbres, projetant des éclats de bois qui ricochaient dangereusement près de la jeep. À 03:30 PM CEST, le soleil d’après-midi jetait des rayons dorés à travers la canopée, illuminant la scène comme un tableau surréaliste où la politique française rencontrait la préhistoire. Mais l’espoir de fuite s’amenuisait : un virage serré approchait, et Villiers peinait à maintenir le contrôle."S’il te plaît, tourne à gauche !" hurla Marine, pointant un sentier étroit. Villiers obéit, mais la jeep dérapa, heurtant un rocher. Le choc projeta Jean-Marie contre la vitre, provoquant un grognement de douleur. "Maudit terrain ! On dirait une route communiste !" pesta-t-il. La jeep s’immobilisa dans un nuage de poussière, et avant que quiconque ne puisse réagir, le T-Rex surgit, sa tête massive dominant le véhicule. Ses yeux rouges fixaient les occupants, et un souffle chaud balaya l’habitacle, chargé d’une odeur de viande fossilisée et de naphtaline. "On est fichus," murmura Marine, serrant les poings.Mais au moment où le T-Rex ouvrait grand sa gueule, un cri strident retentit depuis les airs. Le Pterodactyle Fasciste plongea, ses ailes battant furieusement, larguant une nouvelle salve de tracts. L’un d’eux heurta le museau du T-Rex, qui éternua bruyamment, reculant d’un pas. "Une diversion !" s’exclama Villiers, saisissant l’opportunité. Il redémarra la jeep, zigzaguant pour éviter les débris, tandis que le Pterodactyle tournoyait au-dessus, attirant l’attention du T-Rex. "Ce volatile est peut-être utile, finalement," admit Marine, un sourire ironique aux lèvres.Pendant ce temps, à quelques centaines de mètres, Éric Zemmour luttait toujours avec le Compsognathus Conservateur. La petite créature, obstinée, s’était accrochée à sa jambe droite, ses dents minuscules infligeant des morsures piquantes à travers le tissu de son pantalon. "Lâche-moi, espèce de reptile réactionnaire !" grogna-t-il, frappant avec sa lampe torche. Mais le dinosaure esquivait avec agilité, couinant comme un manifestant en colère. Zemmour, épuisé, s’adossa à un arbre, tentant de reprendre son souffle. "Tout ça pour une île… Mes livres auraient dû suffire à rééduquer la France," marmonna-t-il, un mélange de regret et d’orgueil dans la voix.Soudain, un bruit de moteur attira son attention. La jeep apparut au loin, cahotant sur le sentier. Zemmour agita les bras, criant : "Par ici ! Sauvez votre créateur !" Mais avant qu’il ne puisse être repéré, le Compsognathus bondit à nouveau, le faisant trébucher. Il roula dans la boue, sa lampe torche s’éteignant dans l’impact. "Maudit soit cet endroit !" jura-t-il, tandis que la jeep passait sans le voir, poursuivie par le T-Rex.À bord, la tension montait. Villiers, après avoir échappé de justesse au T-Rex, ralentit pour reprendre son orientation. "Il faut trouver un abri… ou un plan," dit-il, essuyant la sueur de son front. Marine, pragmatique, proposa : "Le centre de contrôle. Si Éric est encore vivant, il pourra réparer ce fiasco." Jean-Marie ricana. "Éric ? Il est probablement en train de rédiger un discours pour blâmer les immigrés dinosaures !" Mais malgré leurs railleries, ils savaient que Zemmour était leur seule chance de survie.La jeep s’arrêta près d’une clairière où se dressait une structure en ruines : une ancienne tour de guet, vestige d’une tentative avortée de fortification de l’île. "Ça fera l’affaire," décida Marine, sautant à terre. Les trois politiciens coururent vers la tour, grimpant l’escalier en colimaçon alors que le T-Rex réapparaissait au loin. À l’intérieur, ils barricadèrent la porte avec une table bancale, haletants. "Et maintenant ?" demanda Villiers, regardant par une fenêtre brisée.C’est alors qu’une idée germa dans l’esprit de Jean-Marie. "Et si on négociait avec eux ? Ces dinosaures sont nos créations, après tout. On pourrait leur promettre des postes dans notre parti !" Marine leva un sourcil. "Papa, tu veux nommer un T-Rex ministre de l’Intérieur ?" Mais avant qu’il ne réponde, un grattement retentit à la porte. Le Raptor Réactionnaire avait suivi leur trace, ses griffes raclant le bois avec impatience."Pas de panique," dit Villiers, saisissant une vieille radio abandonnée dans la tour. "Si je peux capter Zemmour, on coordonnera une sortie." Il tourna les boutons, et après des grésillements, une voix étouffée se fit entendre. "Ici Zemmour… si quelqu’un m’entend, envoyez de l’aide ! Ces bestioles me harcèlent !" Marine arracha la radio des mains de Villiers. "Éric, c’est Marine ! Ramène-toi au centre de contrôle et réactive les systèmes, ou je te fais porter le chapeau devant toute la France !"Zemmour, toujours aux prises avec le Compsognathus, grogna dans la radio. "Facile à dire… Je suis assiégé ! Mais je vais essayer." Il se releva, boitant légèrement, et se dirigea vers le centre de contrôle, déterminé à reprendre le contrôle. Pendant ce temps, le Raptor Réactionnaire força l’entrée de la tour, sa tête apparaissant dans l’ouverture. "La France aux Français !" crachota son haut-parleur, provoquant un éclat de rire nerveux chez Jean-Marie. "Il a mon sens de la formule !"Mais la situation s’aggrava quand le Pterodactyle Fasciste atterrit sur le toit, secouant la structure. Les tracts qu’il larguait s’accumulaient à l’intérieur, formant une pile instable. "On va être ensevelis sous du papier électoral !" s’exclama Villiers. Marine, agacée, ramassa un tract et le brandit comme une arme. "Si on doit mourir, autant le faire avec style !" Mais Jean-Marie eut une idée. "Attendez… et si on utilisait ces tracts pour distraire le Raptor ?"Ils commencèrent à lancer les tracts par la fenêtre, créant une tempête de papier qui attira l’attention du Raptor. Celui-ci bondit hors de la tour, poursuivant les feuilles volantes comme un chien après une balle. "Ça marche !" s’écria Villiers. Profitant de la diversion, ils descendirent l’escalier, prêts à rejoindre Zemmour. Mais à peine dehors, ils tombèrent nez à nez avec le T-Rex Traditionaliste, qui les avait rattrapés."Une alliance, maintenant !" cria Marine, saisissant la radio. "Éric, active tout ce que tu peux ! On va leur tenir tête !" Zemmour, arrivant au centre de contrôle, entendit l’appel. Il trébucha sur un câble, rallumant un écran par accident. Une lueur verte clignota : le système de défense secondaire, un filet électrifié, était opérationnel. "Tenez bon !" répondit-il, appuyant sur le bouton.Un filet jaillit du sol, capturant le T-Rex dans une toile d’étincelles. Le dinosaure rugit, mais fut immobilisé. Marine, Jean-Marie et Villiers poussèrent un soupir de soulagement, mais le calme fut de courte durée. Le Pterodactyle et le Raptor, toujours libres, reprirent leur chasse. "On a gagné du temps, mais pas la guerre," dit Marine, regardant ses compagnons. "Il va falloir s’unir, que ça nous plaise ou non."Le chapitre s’achève sur cette note d’alliance fragile, avec les protagonistes prêts à collaborer malgré leurs rivalités, tandis que les dinosaures continuent de menacer. La suite promet des négociations absurdes et des retournements inattendus.

Chapitre 4 : Le piège du passéLa jungle de Gaulée-sur-Mer semblait retenir son souffle sous la lumière déclinante de ce 27 juillet 2025, à 03:45 PM CEST. La jeep de Philippe de Villiers, cabossée et couverte de boue, roulait à faible allure sur un sentier étroit, ses occupants – Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen et Villiers eux-mêmes – échangeant des regards méfiants mais déterminés. Le filet électrifié avait temporairement neutralisé le T-Rex Traditionaliste, dont les rugissements étouffés résonnaient encore au loin, mais le Raptor Réactionnaire et le Pterodactyle Fasciste rôdaient, leurs silhouettes furtives entrecoupées par les rayons du soleil filtrant à travers les arbres. L’alliance fragile née dans la tour de guet tenait bon, mais la tension était palpable."Éric a intérêt à tenir parole," marmonna Marine, ajustant son tailleur déchiré tandis qu’elle serrait la radio dans sa main. La voix de Zemmour, crachotante, leur parvint à travers l’appareil. "Je stabilise le système… mais ces maudits dinosaures ont coupé une ligne principale. Restez en mouvement !" Jean-Marie, assis à l’arrière, tapota sa canne avec impatience. "En mouvement ? On dirait une retraite de 1940 ! Ces bêtes ont besoin d’une leçon d’autorité française !" Villiers, au volant, ricana. "Autorité ou pas, si on croise un autre de ces monstres, je propose une trêve culturelle : un récital de poèmes vendéens pour les calmer !"Mais leurs plans furent interrompus quand la jeep s’enfonça dans une clairière inattendue. Devant eux s’étendait une vaste arène naturelle, entourée de falaises abruptes et de fougères géantes, comme un amphithéâtre sculpté par la nature. Au centre, une structure étrange se dressait : une reconstitution en pierre d’une salle de tribunal, avec des bancs en bois usés et un podium orné d’un aigle tricolore. Les trois politiciens échangèrent un regard perplexe. "Qu’est-ce que c’est que ça ?" demanda Marine, descendant prudemment de la jeep. Jean-Marie haussa les épaules. "Un décor pour un de tes meetings, peut-être ?"Avant qu’ils ne puissent avancer, un grondement sourd secoua le sol. Des ombres émergèrent des falaises : le Raptor Réactionnaire, flanqué de deux nouveaux dinosaures, un Stegosaurus Soral et un Tricératops Tribalat. Le Stegosaurus, avec des plaques dorsales gravées de slogans conspirationnistes, avançait lourdement, tandis que le Tricératops, ses cornes ornées de statistiques démographiques douteuses, les fixait avec une hostilité froide. Le Raptor s’avança sur le podium, son haut-parleur crachotant : "Bienvenue au Tribunal du Passé ! Vous êtes accusés de trahir la France éternelle !"Marine éclata d’un rire nerveux. "Un tribunal de dinosaures ? Éric a vraiment dépassé les bornes !" Mais le Raptor frappa le sol de sa griffe, et une voix synthétique résonna : "Silence ! Le procès commence. Accusés, défendez-vous !" Villiers, toujours prompt à saisir une occasion théâtrale, monta sur un banc. "Messieurs les jurés préhistoriques, je plaide pour une Vendée libre et un spectacle grandeur nature ! Que dites-vous d’une reconstitution de la guerre de Vendée avec vous en acteurs ?" Le Stegosaurus grogna, ses plaques clignotant comme des néons, tandis que le Tricératops secoua la tête, visiblement peu convaincu.Jean-Marie, refusant de se laisser intimider, s’avança. "Écoutez-moi, vous autres ! J’ai combattu pour la France bien avant que vos ancêtres ne rampent hors des œufs ! Vous devriez m’écouter, pas me juger !" Mais sa tirade fut interrompue quand le Raptor activa un hologramme projeté au-dessus du podium : des images floues de discours historiques, de manifestations, et de débats télévisés où les Le Pen avaient brillé ou trébuché. "Preuves de vos échecs !" cracha la voix synthétique. Marine, furieuse, riposta : "Ces images sont truquées ! Et d’ailleurs, qui a programmé ce cirque ? Éric, c’est toi ?"À cet instant, la radio grésilla. "Ce n’est pas moi… enfin, pas entièrement," admit Zemmour, sa voix tremblante. "Cette zone était un prototype pour tester les dinosaures avec des scénarios historiques. Mais le système a mal tourné. Restez prudents !" Prudents ? Trop tard. Le Tricératops chargea, ses cornes visant Villiers, qui plongea derrière un banc. "Pas ma Vendée !" cria-t-il, roulant sur le côté. Le Stegosaurus, quant à lui, projeta une salve de slogans conspirationnistes via un haut-parleur dorsal, assommant presque Jean-Marie avec un déluge de théories sur les élites mondialistes.Marine, plus pragmatique, analysa la situation. "S’ils veulent un procès, jouons leur jeu. On les convainc, et on gagne du temps." Elle monta sur le podium, face au Raptor. "Mesdames et messieurs les dinosaures, je reconnais que la France a des défis. Mais avec moi, vous aurez une politique ferme… et des os à ronger !" Le Raptor inclina la tête, intrigué, tandis que le Pterodactyle Fasciste atterrissait sur une corniche, observant la scène. "Proposition intéressante," crachota le haut-parleur. "Mais le verdict dépendra de votre passé."L’hologramme changea, projetant des scènes du passé politique des trois accusés. Pour Jean-Marie, des extraits de ses déclarations controversées sur l’Occupation ; pour Marine, ses tentatives de "dédiabolisation" maladroites ; pour Villiers, ses envolées lyriques sur une France rurale idéalisée. "Vous avez failli !" tonna le Raptor. Jean-Marie frappa sa canne au sol. "Failli ? J’ai réveillé la France ! Ces dinosaures ne comprennent rien à la politique !" Mais le Tricératops intervint, sa voix mécanique énumérant des statistiques : "Population immigrée en hausse, valeurs traditionnelles en déclin… Votre règne est fini !"Villiers, désespéré, tenta une approche différente. Il chanta un air vendéen, sa voix tremblante résonnant dans l’arène. Le Stegosaurus s’arrêta, ses plaques cessant de clignoter, comme hypnotisé. "Ça marche !" s’exclama-t-il. Marine saisit l’opportunité. "Ajoute-y un discours, Philippe ! On les embrouille !" Villiers improvisa : "Ô dinosaures, rejoignez la Vendée, terre de liberté et de traditions… avec des os gratuits pour tous !" Le Raptor sembla hésiter, son programme vacillant face à cette absurdité.Mais le piège se referma quand le T-Rex Traditionaliste, libéré du filet grâce à une surcharge électrique, déboula dans l’arène. "Traîtres !" rugit-il, sa moustache frémissant. L’hologramme s’intensifia, projetant une reconstitution du régime de Vichy, des croisades, et des discours de Maurras, piégeant les trois politiciens dans un délire historique. "Vous êtes jugés par votre propre passé !" clama le Raptor. Jean-Marie, pris dans une vision de lui-même en uniforme, cria : "C’est ma gloire, pas mon échec !" Marine tenta de raisonner : "Arrêtez ce délire, on peut négocier !"À ce moment, Zemmour arriva, boitant, son costume couvert de boue. "Assez !" hurla-t-il, brandissant un boîtier de contrôle récupéré dans la jungle. Il appuya sur un bouton, et un signal sonore fit sursauter les dinosaures. "Retournez à vos enclos, ou je désactive vos programmes !" Le T-Rex recula, groggy, tandis que le Raptor et les autres hésitèrent. Mais le Stegosaurus lança une dernière salve de slogans, semant la confusion.Marine profita du chaos pour saisir Zemmour. "Répare ça, ou je te fais passer pour le pire fiasco de l’histoire française !" Zemmour, épuisé, hocha la tête. "Je vais essayer… mais ces créatures ont pris vie au-delà de mes attentes." L’arène redevint silencieuse, les dinosaures se retirant temporairement, laissant les quatre humains face à leurs propres reflets dans l’hologramme éteint. "On a survécu… pour l’instant," murmura Villiers. Mais le piège du passé les avait marqués, et la menace restait omniprésente.Le chapitre s’achève sur cette note tendue, avec une trêve fragile et les protagonistes confrontés à leurs idéologies incarnées par les dinosaures, prêts à affronter un dernier défi.

Chapitre 5 : Évasion et leçon finaleL’arène naturelle de Gaulée-sur-Mer, encore imprégnée des échos du "Tribunal du Passé", semblait suspendue dans un silence précaire à 03:50 PM CEST ce 27 juillet 2025. Les rayons du soleil couchant teignaient la jungle d’une lueur orangée, projetant des ombres allongées sur les falaises abruptes qui encadraient la clairière. Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers et Éric Zemmour, réunis au centre de l’arène, échangeaient des regards fatigués mais déterminés. Le T-Rex Traditionaliste, le Raptor Réactionnaire, le Stegosaurus Soral et le Tricératops Tribalat s’étaient retirés temporairement, leurs programmes perturbés par le signal de Zemmour, mais leur présence menaçante planait toujours dans l’air."Bon, on a gagné un répit, mais ça ne durera pas," déclara Marine, essuyant la sueur de son front avec un morceau de tract froissé. Son tailleur était en lambeaux, mais son ton restait autoritaire. "Éric, tu as intérêt à nous sortir de là, ou je te fais passer pour le pire organisateur de pique-nique de l’histoire !" Zemmour, encore essoufflé après sa course boitillante, ajusta ses lunettes couvertes de boue. "Je fais de mon mieux ! Le système est instable, mais j’ai une idée : l’hélicoptère d’urgence sur la plage nord. Si on l’atteint, on peut quitter cette île maudite."Jean-Marie, appuyé sur sa canne, ricana. "Un hélicoptère ? Parfait pour une sortie triomphale ! Ces dinosaures apprendront à saluer le drapeau français en nous voyant décoller !" Villiers, toujours rêveur, ajouta : "Et pourquoi pas un dernier spectacle ? Une fuite héroïque avec des feux d’artifice tricolores !" Marine leva les yeux au ciel. "Concentrez-vous, tous les deux. On a des reptiles fascistes à semer avant de jouer les héros."Zemmour sortit une carte froissée de sa poche, pointant une route sinueuse menant à la plage nord. "C’est à deux kilomètres. La jeep est encore utilisable, mais il faudra éviter les dinosaures. Et… il y a un problème : le Pterodactyle Fasciste garde la zone aérienne." Les quatre échangèrent un regard, puis hochèrent la tête. "Allons-y," dit Marine, prenant la tête.Ils remontèrent dans la jeep, ses pneus grinçant sur le sol inégal. Villiers prit le volant, tandis que Zemmour s’installa à l’avant avec sa radio, tentant de capter un signal. "Si je peux activer les défenses restantes, ça nous donnera une chance," marmonna-t-il. La jeep démarra, s’enfonçant dans la jungle alors que le crépuscule approchait. Mais à peine avaient-ils parcouru cent mètres qu’un rugissement familier retentit : le T-Rex Traditionaliste, libéré de son étourdissement, les avait repérés."Accélère !" cria Marine, tandis que le T-Rex chargeait, ses pattes faisant trembler la terre. Villiers poussa l’accélérateur, mais la jeep heurta une racine, vacillant dangereusement. Jean-Marie, à l’arrière, brandit sa canne comme une arme. "Viens ici, toi ! Je vais te montrer ce qu’est la discipline française !" Mais avant qu’il ne puisse agir, le Stegosaurus Soral surgit sur le côté, ses plaques dorsales projetant des slogans conspirationnistes qui résonnaient comme des haut-parleurs détraqués : "Les élites ont créé ces dinosaures pour nous dominer !""Arrêtez avec vos théories, on va crever !" cria Marine, saisissant la radio. "Éric, active quelque chose, vite !" Zemmour, paniqué, appuya sur un bouton au hasard. Une série de pièges à filets jaillit du sol, capturant le Stegosaurus dans une toile électrifiée. Le dinosaure grogna, mais fut immobilisé, donnant un répit à la jeep. "Bien joué !" lança Villiers, mais son triomphe fut de courte durée : le Raptor Réactionnaire bondit sur le capot, ses griffes raclant le métal."Sortez-moi ça !" hurla Jean-Marie, frappant le Raptor avec sa canne. L’animal recula, mais pas avant d’arracher un rétroviseur. Marine, rapide, attrapa un extincteur sous son siège et le vaporisa sur le Raptor, qui s’enfuit en toussant, ses écailles bleu-blanc-rouge ternies par la mousse. "Pas mal, ma fille !" complimenta Jean-Marie, un sourire fier aux lèvres. Mais le Pterodactyle Fasciste, planant au-dessus, largua une pluie de tracts enflammés, forçant la jeep à zigzaguer."À gauche ! À gauche !" cria Zemmour, consultant la carte. Villiers tourna brusquement, évitant une flamme, mais la jeep s’enfonça dans un marécage. L’eau monta jusqu’aux essieux, immobilisant le véhicule. "Super, on est coincés," grogna Marine. Le T-Rex approchait, son ombre s’étendant sur eux. Mais avant qu’il ne les atteigne, un bruit de rotor résonna dans le ciel. Un hélicoptère, peint aux couleurs du drapeau français, surgit des arbres, piloté par un technicien paniqué qui avait fui plus tôt."C’est notre ticket !" s’exclama Villiers, agitant les bras. L’hélicoptère atterrit en catastrophe à quelques mètres, ses pales soulevant des vagues de boue. Les quatre coururent, trébuchant dans la vase, tandis que le T-Rex chargeait. Jean-Marie, dernier à monter, lança sa canne comme une lance, touchant le dinosaure au museau. "Prends ça, reptile !" cria-t-il, avant de sauter à bord. L’hélicoptère décolla, laissant le T-Rex rugir de frustration en contrebas.À bord, l’atmosphère était tendue. Zemmour, essoufflé, ajusta sa cravate. "On a réussi… mais à quel prix ?" Marine le foudroya du regard. "À quel prix ? Ton parc est un désastre, Éric. Tu vas devoir expliquer ça à la presse !" Jean-Marie, hilare, tapa sur l’épaule du pilote. "Pas mal, ce vol ! On devrait organiser une tournée électorale aérienne !" Villiers, rêveur, esquissa un plan. "Et moi, je ferai un film : ‘L’Évasion de Juraciste Parc’, avec des dinosaures repentis !"Mais alors que l’hélicoptère s’éloignait, un dernier rebondissement survint. Le Pterodactyle Fasciste, refusant de lâcher prise, s’accrocha à un patin, larguant un dernier tract. Marine le ramassa, lisant à voix haute : "La France renaîtra… même sans vous." Elle éclata de rire. "Ironique, non ?" Zemmour soupira. "Ces créatures ont appris de nous… peut-être trop bien."L’hélicoptère survola la plage nord, laissant l’île derrière. En bas, les dinosaures, désormais livrés à eux-mêmes, semblaient se réunir, leurs rugissements formant une cacophonie absurde. Les quatre protagonistes, épuisés, réalisèrent que leur fuite marquait la fin de Juraciste Parc, mais aussi une leçon : leurs idéologies, incarnées par ces monstres, ne pouvaient survivre hors d’un contrôle strict. "On a survécu," murmura Marine. "Mais à quoi bon, si la France nous voit comme des fous ?" Jean-Marie haussa les épaules. "Les fous gagnent parfois, ma fille."L’hélicoptère disparut dans le crépuscule, laissant Gaulée-sur-Mer à son chaos préhistorique. La leçon finale, ironique, était claire : leurs rêves de grandeur avaient engendré un monstre qu’ils ne pouvaient dompter. Et quelque part, un Compsognathus Conservateur, seul survivant du centre de contrôle, couina dans la nuit, comme un écho de leur hubris.Le chapitre, et l’histoire, s’achève sur cette note satirique, avec une évasion rocambolesque et une réflexion amère sur leurs ambitions.

Épilogue : L’héritage de Gaulée-sur-MerL’hélicoptère tricolore survolait les eaux agitées de l’Atlantique à 03:48 PM CEST ce 27 juillet 2025, laissant derrière lui l’île de Gaulée-sur-Mer, désormais un point sombre à l’horizon. À bord, l’atmosphère était un mélange de soulagement et de tension. Marine Le Pen, les bras croisés, fixait la mer avec un regard dur, ses cheveux blonds ébouriffés par le vent des pales. Jean-Marie Le Pen, assis près d’une fenêtre, tapotait sa canne contre le plancher, un sourire satisfait aux lèvres malgré les événements. Philippe de Villiers, encore essoufflé, griffonnait frénétiquement sur un carnet, tandis qu’Éric Zemmour, tête baissée, marmonnait des excuses à moitié intelligibles."Eh bien, c’était une journée… instructive," lança Villiers, brisant le silence. Il leva son carnet, où s’étalait un croquis d’un T-Rex en armure médiévale. "Je vois déjà le titre : ‘La Légende de Juraciste Parc’. Avec un peu de financement, je pourrais en faire un spectacle itinérant !" Marine tourna la tête, un sourcil levé. "Philippe, si tu crois que je vais investir dans tes dinosaures après ça, tu rêves. On a failli y laisser notre peau !" Jean-Marie éclata d’un rire rauque. "Allons, ma fille, c’était une aventure ! Ces bêtes avaient du caractère. On aurait pu les dresser pour les meetings !"Zemmour, humilié, releva enfin la tête. "Vous ne comprenez pas… Juraciste Parc était une vision, une métaphore vivante de la France que nous voulons. Et maintenant, elle est perdue à cause d’une surcharge électrique !" Marine le foudroya du regard. "Une métaphore ? Éric, c’était un cauchemar ! La presse va nous crucifier. ‘Les dinosaures de l’extrême droite’ sera le titre de demain !" Elle avait raison. Déjà, les premières images satellites, captées par des curieux, circulaient sur les réseaux sociaux, accompagnées de hashtags comme #JuracisteGate et #DinoFascistes.Le pilote, un technicien nerveux nommé Pascal, intervint timidement. "Euh… messieurs-dames, on approche de la côte. Où est-ce qu’on atterrit ? La gendarmerie risque de poser des questions." Villiers haussa les épaules. "Un champ vendéen ferait l’affaire. J’ai des contacts là-bas !" Jean-Marie tapa du poing. "Non, direction Paris ! On transformera ce fiasco en victoire médiatique !" Mais Marine secoua la tête. "Trop risqué. Posons-nous discrètement et préparons une déclaration. Éric, tu assumes la responsabilité."Zemmour pâlit. "Moi ? Mais c’était un projet collectif !" Marine sourit froidement. "Tu l’as créé, tu le portes. À moins que tu préfères qu’on révèle tes petits arrangements avec ces ‘scientifiques’ russes ?" Résigné, Zemmour hocha la tête, tandis que l’hélicoptère virait vers un champ isolé près de Saint-Nazaire. À l’atterrissage, les quatre descendirent, leurs costumes en loques contrastant avec l’herbe verte.Sur l’île abandonnée, l’histoire prenait une tournure inattendue. Les dinosaures, livrés à eux-mêmes, semblaient s’organiser. Le T-Rex Traditionaliste, libéré de son filet, trônait au centre de l’arène, rugissant des ordres à un groupe de Raptors Réactionnaires. Le Stegosaurus Soral, ses plaques clignotant, diffusait des théories sur une "conspiration humaine" ayant fui l’île. Le Tricératops Tribalat, quant à lui, comptait les os éparpillés, murmurant des statistiques fictives. Et le Pterodactyle Fasciste, perché sur une falaise, larguait ses derniers tracts au vent, comme un appel à une révolution préhistorique.Un Compsognathus Conservateur, survivant du centre de contrôle, observait la scène depuis un buisson. Il couina, comme s’il comprenait que l’absence des humains marquait un nouveau règne. Les dinosaures, programmés avec les idéologies de leurs créateurs, commençaient à former une société absurde, un microcosme de xénophobie, de tradition et de complotisme, reflet grotesque des ambitions des quatre fuyards.De retour sur la côte, les politiciens se réunirent sous un chêne, planifiant leur prochain move. "On dit que c’était une expérience scientifique détournée par des saboteurs," proposa Zemmour, tentant de sauver la face. Marine hocha la tête. "Oui, et on insiste sur notre courage face au danger. Je ferai un discours demain." Jean-Marie ricana. "Et moi, je revendiquerai la canne comme arme nationale !" Villiers, lui, rêvait déjà. "Je vais écrire un livre : ‘Survivre aux dinosaures de la politique’. Ça se vendra comme des petits pains !"Mais alors qu’ils parlaient, un grondement lointain traversa la mer. Ils se tournèrent vers l’horizon, où Gaulée-sur-Mer disparaissait dans un brouillard étrange. "Qu’est-ce que c’était ?" demanda Marine, alarmée. Zemmour haussa les épaules. "Peut-être une tempête… ou un dernier adieu de mes créations." En réalité, un phénomène inexplicable se produisait : l’île, saturée d’énergie génétique instable, commençait à s’enfoncer lentement, emportant avec elle les dinosaures et leur rêve tordu.Des semaines plus tard, le scandale éclata. Les médias s’emparèrent de l’histoire, mélangeant faits et exagérations. Une enquête révéla les financements opaques de Zemmour, mais aucun ne fut poursuivi, grâce à une habile campagne de relations publiques. Marine gagna des points auprès de certains électeurs pour son "sang-froid", Jean-Marie devint une icône mémée avec sa canne, Villiers lança un spectacle modeste, et Zemmour promit un retour avec un "Juraciste Parc 2.0".Pourtant, dans l’ombre, une rumeur persistait : des pêcheurs rapportaient avoir vu des silhouettes reptiliennes nager vers la côte, portant des écharpes tricolores. Était-ce une légende, ou les dinosaures avaient-ils survécu, prêts à débarquer en France avec leurs idéologies absurdes ? Nul ne le savait, mais une chose était sûre : Gaulée-sur-Mer avait laissé une marque indélébile, un miroir déformant des ambitions humaines.L’épilogue s’achève sur cette note ambiguë, avec un mélange d’humour noir et de satire politique, laissant la porte ouverte à l’imagination.


Commentaires

Navigation